Les nausées et les vomissements commencent souvent le soir ou le lendemain de la perfusion. Cela dure rarement plus de 72 heures après le traitement. Lorsque des vomissements surviennent, il est conseillé de se rincer la bouche et d'attendre 1 ou 2 heures avant de manger.
Les nausées, voire les vomissements, peuvent apparaître dès la première chimiothérapie. Elles durent d'une journée à plusieurs jours. Après quelques séances, il arrive également que certaines personnes ressentent des nausées avant l'administration du traitement, le corps anticipant l'injection du produit.
Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n'importe quand pendant, tout de suite après ou quelques jours, voire quelques semaines après la chimiothérapie. Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années à la suite de la chimiothérapie (effets tardifs).
Chimiothérapie par perfusion
La durée de perfusion est variable : de 10 minutes à plus de 72 heures. Les perfusions de chimiothérapie peuvent être réalisées en hôpital de jour ou en hospitalisation "conventionnelle", parfois dans le cadre d'une Hospitalisation à Domicile (HAD).
Privilégier des aliments froids ou tièdes qui sont moins odorants que les aliments chauds. Prendre plusieurs petits repas répartis tout au long de la journée, ce qui facilite la digestion. Eviter de boire pendant les repas pour ne pas remplir l'estomac de liquide. Manger lentement et mastiquer bien les aliments.
il faut éviter les épices, la vinaigrette, les aliments trop salés ou fumés, les fruits acides et verts, la tomate, les jus d'agrumes, les noix, le gruyère, l'ananas. Si vous ne pouvez pas avaler : Laisser la bouche au repos. une nutrition parentérale totale ou nutrition entérale peut être prescrite par votre médecin.
Gargarisez-vous à l'eau salée au moins 4 fois par jour. Mélangez chaque jour une cuillérée à café de sel avec 1 litre d'eau du robinet pour vos besoins quotidiens.
La chimiothérapie tue toutes les cellules qui se divisent dans le corps, même celles qui sont saines. "Toutes les chimiothérapies sont susceptibles de faire perdre les cheveux : certains protocoles sont alopéciants à 100%, d'autres pas du tout.
La chimiothérapie peut augmenter votre sensibilité aux infections partout dans le corps. Ceci est le résultat de l'action de la chimiothérapie sur la moelle osseuse. La moelle osseuse produit alors moins de globules blancs et ce sont justement ces globules qui combattent l'infection dans le corps.
Il n'y a pas de chimiothérapie plus ou moins forte, cela dépend des cas. Le choix est fait par l'équipe soignante en tenant compte de votre situation. Tous les produits de chimio ne sont pas actifs dans tous les cancers et les effets secondaires qu'ils peuvent induire ne sont pas proportionnels à l'efficacité attendue.
Pendant ou après la chimiothérapie, les nerfs agressés peuvent engendrées des douleurs ressenties comme des fourmillements, des engourdissements. Ces douleurs peuvent devenir malheureusement chronique.
Près de 80% des patients dont le cancer a été traité par chimiothérapie souffrent d'insomnie ou de troubles du sommeil, ce qui les empêche de récupérer pleinement de leur maladie, selon une étude américaine publiée dans le Journal of Clinical Oncology (JCO).
Du reste, l'Institut national du cancer insiste sur la nécessité d'alterner périodes de repos et d'activité physique régulière comme la bicyclette, la natation, la marche, la gymnastique ou encore le yoga, tant pour diminuer le stress et la fatigue que pour se réapproprier son corps.
- les traitements par médicaments (chimiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie) ou la radiothérapie occasionnent une fatigue plus ou moins importante et fréquente. De plus, il n'est pas rare que les traitements soient combinés causant une accumulation de fatigue.
Ils comprennent habituellement 4 à 6 cures, le plus souvent espacées de 21 jours. Le traitement s'échelonne donc souvent sur une période de 3 à 6 mois. L'équipe soignante évalue régulièrement la capacité de votre organisme à suivre un nouveau cycle et à quelles doses.
Les médicaments face à la douleur liée au cancer
Pour les douleurs neuropathiques, les spécialistes font appel à des antiépileptiques comme la prégabaline (Lyrica®) ou la gabapentine. Parfois, des anxiolytiques ou des antidépresseurs peuvent être utiles.
Entre les nausées, les aphtes, la modification ou la perte du goût dus aux effets secondaires des traitements, nombre de patients se nourrissent moins bien pendant cette période douloureuse. Conséquence : un tiers d'entre eux perd du poids au cours de la chimiothérapie et certains souffrent même de dénutrition.
Un traitement est qualifié de lourd en raison de son impact sur différents aspects de la vie du patient. Certains traitements créent d'importants effets secondaires par période, comme la chimiothérapie, qui est un traitement médicamenteux utilisé la plupart du temps pour traiter le cancer.
Assurez-vous d'avoir dès maintenant les médicaments prescrits par votre oncologue, notamment pour vous aider à supporter les effets secondaires. Prévoyez, autant que possible, des activités qui vous font plaisir : dormir ou sortir (en prenant des précautions d'hygiène), voir vos proches ou rester seul.
Dès le début du traitement, il est important de ménager les cheveux qui vont être fragilisés par la chimiothérapie. Lavez vos cheveux avec un shampooing doux adapté aux cheveux fins et fragiles (mais pas avec des shampooings bébé qui sont bien trop gras) et ne les lavez si possible que deux fois par semaine.
La dermopigmentation est conseillée aux femmes allant subir une chimiothérapie, pour conserver des sourcils avec une ligne structurée malgré le traitement. Même si c'est onéreux, prendre soin de soi aide à vaincre son cancer.
Avez-vous les cheveux longs et le trouvez-vous trop difficile de leur dire adieu d'un coup ? Alors, commencez par une étape intermédiaire et rendez-vous chez le coiffeur pour une coupe plus courte deux semaines avant votre première chimiothérapie.
Un temps de repos est prévu entre chaque cycle de chimiothérapie. Cela permet à l'organisme de se reposer et de réduire les effets secondaires gênants. Un cycle s'étale en général sur 3 à 4 semaines. Le nombre de cycles dépend des médicaments à délivrer, du type de tumeur, mais aussi des effets secondaires observés.
Après les protocoles de chimiothérapie, d'autres plantes protectrices et régénératrices du foie peuvent prendre le relais, comme le chrysantellum, le romarin et le chardon-Marie, et dans une moindre mesure les feuilles d'artichaut, le pissenlit, le fumeterre ou le boldo.