L'aide juridictionnelle est la prise en charge de vos frais de justice par l'État. Elle est accordée aux personnes qui ont des revenus modestes et peu de patrimoine (épargne et biens immobiliers).
Si vos ressources sont insuffisantes pour aller en justice, vous pouvez bénéficier d'une aide financière de l'État, appelée aide juridictionnelle. Tout ou partie de vos frais de procédure sera alors pris en charge. Cette prise en charge couvre les frais des avocats de la partie civile et de la défense.
Il vaut mieux demander à l'avocat de fixer les modalités de paiement dans la convention d'honoraires : vous pouvez très bien demander à votre avocat de payer les honoraires en trois fois, à des échéances convenues avec lui.
Les honoraires au temps passé
La totalité de la prestation de l'avocat dépend du temps qu'il consacre au dossier. Un taux horaire moyen est estimé entre 100 et 300 € de l'heure.
Toute personne, quelle que soit sa nationalité, son âge, son sexe, sa culture, son niveau ou son lieu de vie, a le droit d'accéder à la justice.
Plusieurs questions d'ordre financier et juridique sont possibles. Acceptez-vous l'aide juridictionnelle ? Comment va me coûter cette procédure de divorce ? Quel est votre mode de fixation de paiement ?
Au-delà de 1411 euros de revenus mensuels, vous ne pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle. A l'inverse, en-dessous de 941 euros, vous pouvez bénéficier d'une prise en charge totale (à 100%) des frais de justice : une AJ totale.
L'aide juridictionnelle est la prise en charge de vos frais de justice par l'État. Elle est accordée aux personnes qui ont des revenus modestes et peu de patrimoine (épargne et biens immobiliers).
Vous pourrez bénéficier de consultations juridiques d'avocats gratuits en vous rendant auprès de votre mairie, des tribunaux d'instance et de grande instance, des maisons de justice et du droit, des centres départementaux d'accès au droit (CDAD) ainsi que des barreaux, les conseils locaux de l'ordre des avocat.
Le temps d'examen du dossier d'aide juridictionnelle
Comptez entre 15 jours et 6 mois pour obtenir une réponse. Elle vous est adressée par le Bureau d'aide juridictionnelle du Tribunal de grande instance où vous avez déposé votre demande. Elle vous est envoyée par courrier recommandé.
Tous les avocats n'acceptent pas l'aide juridictionnelle. Nous vous invitons à consulter l'annuaire des avocats. Il est possible de filtrer les résultats en fonction de la prise en charge de l'AJ.
Le socle d'une bonne relation entre un avocat et ses clients est la confiance. Cette confiance doit être mutuelle : vous devez accepter de vous fier à l'avocat qui défend vos droits, de la même manière que celui-ci doit vous rendre des comptes.
Pour certaines procédures où l'avocat n'est pas obligatoire, vous pouvez vous défendre seul, que vous soyez en demande ou en défense. Vous pouvez saisir le tribunal par une requête ou une assignation. Avant l'audience, vous devez échanger vos demandes et pièces avec votre adversaire.
L'avocat commis d'office est en principe payé par l'État dans le cas où il a été désigné par le bâtonnier dans le cadre des permanences pénales et le justiciable est un détenu.
Pour savoir si vous bénéficiez d'un contrat d'assurance de protection juridique, vous devez vérifier vos contrats d'assurance. En effet, elle peut être incluse dans différentes polices et notamment l'assurance habitation, l'assurance automobile, les cartes de crédit, la complémentaire santé, etc.
Le Bureau d'aide juridictionnelle (BAJ) du Tribunal de grande instance de son domicile décide de l'attribution de l'aide juridictionnelle.
Ce formulaire est disponible dans tous les bureaux d'aide juridictionnelle des tribunaux judiciaires, dans les mairies ou les centres d'accès au droit (maison de la justice).
La première consultation chez un avocat peut être gratuite ou payante, tout dépend des pratiques du cabinet. La majorité des cabinets facturent la première consultation, il est donc conseillé de demander les honoraires pratiqués lors de la prise de rendez-vous.
Soumettez un résumé précis des faits que vous jugez pertinents et ce, dans un ordre chronologique. Rappelez-vous que votre relation avec votre avocat bénéficie du privilège de confidentialité. Il doit être au courant des faits pertinents et ce, même s'ils peuvent apparaître contraires à votre intérêt.
Expliquer votre dossier de la façon la plus complète et la plus exacte possible. Cela implique de respecter plusieurs règles : 1) Dire à l'avocat tout ce qui concerne votre dossier ; C'est lui qui fera le tri entre ce qui est important, simplement utile ou sans intérêt. 2) Ne lui cachez rien et ne lui mentez pas.
L'assurance prend en charge les frais de procédure, les divers honoraires et les frais d'avocats, les frais d'huissiers et/ou autres experts. En résumé, l'assurance protection juridique est une convention facultative dont la souscription est laissée au libre choix de l'assuré lui-même.
dans leurs rapports avec leurs clients, les avocats sont tenus à un devoir général de conseil, de prudence, de diligence, de dévouement, de délicatesse et de compétence. Ils ne peuvent accepter de conseiller ou représenter un client en cas de conflit avec les intérêts d'un autre client.
En principe, l'avocat commis d'office a pour obligation de s'occuper du dossier qui lui est attribué. Il peut toutefois refuser un dossier en justifiant l'impossibilité de l'assumer et en informant le bâtonnier de ses raisons. C'est ce dernier qui décidera ou non de le décharger de l'affaire.
Si un conseil est désigné, et sauf exception légale, les avocats devront communiquer entre eux et non plus directement avec les parties. Dans tous les cas, l'avocat de la partie adverse doit être informé de toute démarche qui implique son client. Il s'agit alors du respect du principe de la confraternité.