Pour guérir il fallait restaurer l'équilibre au moyen de diverses méthodes, telles qu'un changement de régime, la saignée de certains points du corps ou la confection de remèdes à base de plantes. Le médecin grec Galien est le seul auteur d'ouvrages médicaux à avoir atteint la renommée du mythique Hippocrate.
Au début du Moyen Âge, les femmes comme les hommes, pratiquaient la médecine ou la chirurgie. Les femmes ont également servi comme infirmières dans les ordres monastiques, et dans les hôpitaux. Cette pratique ne se limitait pas aux accouchements ou à soigner d'autres femmes.
On concevait les rapports entre corps et âme de manière si étroite et imbriquée que les maladies étaient nécessairement psychosomatiques. Pour Avicenne par exemple, les passions sont l'une des causes de la maladie. Pour les médecins chrétiens, la maladie est avant tout un désordre moral.
Des apothicaires-épiciers aux pharmaciens
Les ordres monastiques ayant pour mission de soigner les malades et cultivant les plantes médicinales consultent les Réceptaires (recueils de remèdes) et cumulent les fonctions de médecins et d''apoticarius'.
Pendant des millénaires, la médecine s'est identifiée partout à des pratiques magiques et religieuses. Les techniques médicales se limitaient à la thérapeutique par les plantes et à quelques opérations chirurgicales simples telles que la trépanation et la réduction des fractures.
L'Europe médiévale était à la merci de nombreuses maladies infectieuses, dont la dysenterie, la grippe, la rougeole et la lèpre, particulièrement redoutée. Mais c'est la peste qui a le plus marqué les cœurs du sceau de la terreur.
Au Moyen Âge, un mire, évolution phonétique du latin medicus, est un médecin (un docteur en médecine appelé « physicien »), un chirurgien (terme usité jusqu'à la Renaissance), ou encore un apothicaire. On appelait indistinctement mire ceux qui exerçaient ces trois professions.
Les fluoroquinolones, les tétracyclines, et également la streptomycine, sont les antibiotiques de référence pour le traitement de la peste. Ce sont des antibiotiques parfaitement efficaces s'ils sont administrés à temps.
Dans l'iconographie, on reconnaît le médecin aux ventouses accrochées au mur de son officine. Dans les textes, c'est l'expression « temnein kai kaiein » (couper et brûler) qui identifie le médecin : les médecins hippocratiques soignaient en effet volontiers par des saignées ou des cautérisations.
Les apothicaires étaient les précurseurs des pharmaciens. Ils préparaient et vendaient des breuvages et des médicaments pour les malades.
Les phytothérapeutes sont donc des médecins généralistes qui ont suivi - en complément et en dehors du cursus des études médicales - une formation post-universitaire, dans une faculté qui dispense un enseignement spécialisé de phytothérapie sanctionné par un diplôme, ou dans une institution privée.
La médecine fait alors des progrès remarquables et rapides à la fois dans les techniques de soins et dans son organisation logistique (postes de secours, tris des blessés, rapatriement dans les hôpitaux de l'arrière et formation du personnel médical).
Genèse de la pharmacie
Comme nous l'évoquions plus haut donc, à l'origine, au moyen âge vers le 5ème siècle, le nom utilisé pour désigner celui qui deviendra plus tard le pharmacien est APOTHICAIRE : personne qui préparait et vendait des remèdes.
Au Moyen Âge, on se lave fréquemment, pour être propre, mais surtout par plaisir. En effet, se laver, se baigner est une réelle habitude dans les villes médiévales car l'eau est considérée comme bienfaisante et purificatrice.
En décembre 1969, la modification de la Loi des infirmières du Québec a fait en sorte que Jean Robitaille fut le premier homme à intégrer la profession infirmière en 1970. Il a reçu son attestation des mains d'Helen D. Taylor, alors présidente de l'AIPQ.
Le plus grand médecin de l'Antiquité (île de Cos 460-Larissa, Thessalie, vers 377 avant J.
- En GRECE, le premier savant vraiment connu pour ses travaux en Médecine est HIPPOCRATE de Cos(Vème siècle avant JC), notamment pour sa théorie des humeurs et un premier classement des maladies connues à cette époque.
Si le Prix de la Recherche pharmaceutique s'appelle « Prix Galien », c'est précisément parce que Claude Galien, médecin de la Grèce antique, est considéré comme le père de la pharmacie. Klaudios Galênos naît à Pergame en l'an 129 ou 131.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
Répartition géographique mondiale. Quoique la peste ne soit plus de nos jours le fléau qu'elle a été par le passé, grâce en particulier à la découverte de l'agent causal, du cycle de transmission, et surtout grâce à l'utilisation de traitements antibiotiques efficaces, elle est loin d'avoir été éradiquée.
Le vilain mire, Anonyme
Histoire d'un paysan avare qui bat sa femme pour ne pas qu'elle le trompe. Elle va se venger en le faisant passer pour un médecin extraordinaire s'il est battu. Il doit guérir la fille du roi puis les malades du royaume.
Peste, syphilis et autres épidémies du Moyen-Age
Elle se présentait sous trois formes : bubonique, pulmonaire, et pour clore cette liste funeste, septicémique.
Il n'y a donc a priori pas lieu de s'inquiéter de la réapparition de cette maladie dans certaines régions du monde, à condition que des mesures de traitement et de prévention de la contagion soient mises en place par les pays concernés.