L'automne 1938 marque la fin de la « Grande terreur ». En novembre 1938 , les exécutions en masse prennent brusquement fin.
Cette attaque délibérée de l'État contre son peuple prend fin, brusquement, avec l'arrestation de Nikolaï Iéjov, chef de la police politique (NKVD) de 1936 à 1938.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
Pendant plus d'un an, de 1937 à 1938, sur les ordres de Staline, une gigantesque vague de répression politique s'abat sur l'Union soviétique. Cette Grande Terreur fera autour de 750 000 morts et des centaines de milliers de prisonniers envoyés arbitrairement au goulag.
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 .
Les recherches récentes sur la Grande Terreur débouchent sur une vision précisément documentée d'un processus centralisé, initié au plus haut niveau par Staline, et mis en œuvre par l'appareil du NKVD dirigé par Nikolai Iejov, devenu durant ces deux ans son interlocuteur privilégié – il fut reçu plus de 300 fois pour ...
En réalité, la « Grande Terreur » fut, pour l'essentiel, le résultat d'opérations répressives de masse secrètes, décidées et planifiées par Staline en personne, assisté de son Commissaire du peuple à l'Intérieur, Nikolaï Iejov, et mises en oeuvre systématiquement par l'immense appareil de la Sécurité d'État.
Avec Robespierre, au début de 1794, la Terreur, étendue à toute la France par les représentants en mission, s'accompagne de strictes mesures de contrôle économique et d'une déchristianisation générale. Les biens séquestrés des suspects doient être distribués aux indigents (décrets de ventôse, février-mars 1794).
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
La Terreur est le nom donné à une période de la révolution de 1789 située entre 1793 et 1794. Il s'agit des mesures décidées par le gouvernement révolutionnaire. A Paris, l'exécution de l'ex-reine Marie-Antoinette le 16 octobre 1793.
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes.
Porte-parole d'une opinion de plus en plus réticente aux exécutions publiques, il dénonce publiquement les actions de Robespierre et appelle à "la mort du Tyran". À l'inverse, Robespierre juge Danton coupable d'indulgence. Accusé de déviance, Danton est conduit à la guillotine le 5 avril 1794.
Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays. Leur ouverture, le 5 mai 1789 à Versailles, marque celle de la Révolution française.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
La Grande Terreur et la Révolution française
La Terreur est officiellement déclarée par la Convention le 5 septembre 1793. Les Girondins, accusés d'être trop mesurés, sont guillotinés en place publique, comme bientôt tous les adversaires déclarés ou soupçonnés de la République.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
Rôle sur le front
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le NKVD était chargé des camps de prisonniers de guerre, notamment polonais en 1939.
Les recherches ont montré que la dékoulakisation a été un moyen important d'action pour la collectivisation : elle fonctionnait comme une menace réelle pour le village, pour forcer la majorité des paysans vers les kolkhozes.
Personnage controversé de la période révolutionnaire, Robespierre (1758-1794) est un acteur essentiel de cette période. Partisan d'une République sociale et égalitaire, il exerce à partir de la Terreur un pouvoir de plus en plus personnel et autoritaire.
Ces mots ont été prononcés par Georges Danton à son bourreau quelques secondes avant d'être guillotiné le 5 avril 1794.
Danton participe, un peu dans l'ombre, au début de la Révolution. Son rôle devient très important à partir du 10 août 1792. Grand orateur, ministre puis à la tête du Comité de Salut Public, il est lui même un des artisans de la Terreur. Lorsqu'il veut assouplir la politique répressive, il est arrêté puis exécuté.
Par pragmatisme, il n'hésite pas à engager des négociations secrètes avec les puissances coalisées pour rechercher une paix rapide. "Pour vaincre l'ennemi, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !"
Lénine et Trotski prônaient au contraire la révolution internationale, permanente jusqu'à la victoire ; Staline développa une forme de nationalisme — ce qui était l'inverse du principe de l'internationalisme (une des bases du communisme).