Transmission. La voie de transmission varie selon l'agent pathogène. La plupart des bactéries à l'origine d'une méningite, comme les méningocoques, les pneumocoques et Haemophilus influenzae, se trouvent dans le nez et dans la gorge. Elles se transmettent par des gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées.
La transmission bactérienne des méningites se fait de personne à personne par contact étroit (toux, éternuements, baisers) ou prolongé (plus d'une heure). Les bactéries des méningites à méningocoques ne sont pas aussi contagieuses que les virus à l'origine du rhume ou de la grippe.
Le Streptococcus pneumonia (pneumocoque) se développe dans la gorge ou dans le nez. Dans ce cas, la méningite peut ne pas présenter de symptômes. Le méningocoque est une bactérie qui se loge dans le nez ou dans la bouche.
La prévention des méningites repose sur la vaccination contre les bactéries responsables de méningites graves (méningocoque, pneumocoque, Hæmophilus influenzae de type B) et sur le traitement préventif des personnes ayant été en contact avec des malades en cas de méningite à méningocoques.
La méningite bactérienne est une maladie grave, potentiellement mortelle.
Les méningites bactériennes nécessitent un traitement antibiotique urgent. Le traitement d'une méningite bactérienne est fait lors d'une hospitalisation. Le médecin met en place un premier traitement antibiotique en urgence, tout de suite après l'examen clinique, les examens biologiques et la ponction lombaire.
Les méningites bactériennes sont les plus dangereuses et peuvent s'aggraver rapidement. Des symptômes tels que des maux de tête violents, de la fièvre, une rigidité du cou ou une sensibilité exacerbée à la lumière justifient de consulter un médecin au plus vite.
Pour diagnostiquer une méningite virale, le médecin effectue une ponction lombaire pour prélever un peu du liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Les examens de ce liquide en laboratoire aident le médecin à décider si l'infection est causée par un virus ou par un autre germe, comme une bactérie.
En outre, des séquelles au niveau de la vue (pouvant aller jusqu'à la perte de la vision) sont possibles, ainsi qu'au niveau de l'audition, de l'élocution et de l'apprentissage. Une paralysie, voire une gangrène des mains ou des pieds aboutissant éventuellement à une amputation, peuvent également être observées.
C'est leur sévérité ou leur association qui doivent inquiéter. Un début brutal, une fièvre élevée (supérieure à 39 °C), très mal supportée par le malade, doit vite attirer l'attention : le malade est abattu, il a le teint gris, se plaint de courbatures, de frissons.
Une méningite bactérienne aiguë entraîne l'apparition rapide d'une inflammation des membranes qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière (méninges) et de l'espace rempli de liquide situé entre les méninges (espace sous-arachnoïdien).
Les causes des méningites. Les méningites proviennent d'une infection du liquide céphalorachidien (liquide circulant entre les méninges), généralement due à un virus. Dans certains cas, une bactérie, un champignon ou un parasite peuvent aussi être en cause.
Traiter une méningite d'origine bactérienne
L'antibiotique donné immédiatement en extrême urgence est le Ceftriaxone par voie intraveineuse. Si ce n'est pas possible, il est injecté par voie intramusculaire. En cas d'indisponibilité, on injecte du Cefotaxime ou en cas d'indisponibilité de l'Amoxicilline.
Dans une infection virale, c'est la cellule infectée qui fait tout le travail ; le virus n'est qu'une information (comme un virus d'ordinateur). Au contraire, lors d'une infection bactérienne, c'est la bactérie qui fait tout le travail.
Les méningites bactériennes sont dues le plus souvent au pneumocoque (Streptococcus pneumoniæ) ou au méningocoque (Neisseria meningitidis). Il existe plusieurs sérogroupes de méningocoques : le A qui sévit surtout en Afrique et en Asie, le B et le C, ainsi que le sérogroupe W135 d'émergence récente dans le monde.
Chez l'adulte et l'enfant : des douleurs aux jambes ou aux articulations, une photophobie, une raideur de la nuque, des violents maux de tête, de la fièvre, un visage inexpressif, des vomissements, une confusion ou une somnolence, des extrémités froides et parfois, des convulsions.
Symptômes de la méningite virale
C'est-à-dire, ils ont généralement de la fièvre, des maux de tête et une raideur de la nuque. Tenter de fléchir le cou (abaisser le menton vers le thorax) est très douloureux et parfois même impossible.
"L'amputation est l'une des séquelles possibles d'une méningite bactérienne, explique Hervé Haas, comme une grave attaque de la peau, qui peut nécessiter des greffes. En détruisant une partie du cerveau, la maladie peut également entraîner des difficultés à bouger et parler, des retards mentaux et de l'épilepsie."
Sa transmission est interhumaine et nécessite un contact proche (moins de 1 mètre) et prolongé. Le plus souvent, les méningocoques n'entrainent pas de maladies particulières, mais dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies.
Prophylaxie pour l'entourage du malade en France
Dans tous les cas d'infections méningococciques, l'antibioprophylaxie est préconisée pour l'entourage proche, ce qui empêche la contagion entre les individus : la rifampicine doit être administrée pendant 2 jours.
Le déficit héréditaire en complément est une pathologie rare. Il prédispose à plusieurs pathologies dont les maladies auto-immunes, les glomérulonéphrites, les angiœdèmes et les méningites à méningocoque.
Vaccin recommandé contre le méningocoque B
La vaccination contre les infections invasives dues au méningocoque de sérogroupe B par Bexsero® est recommandée chez l'ensemble des nourrissons selon le schéma suivant : première dose à l'âge de 3 mois ; deuxième dose à 5 mois ; dose de rappel à 12 mois.
La méningite correspond à l'inflammation des membranes enveloppant le système nerveux central appelées "méninges". Dans sa forme la plus grave, qualifiée de foudroyante, la méningite peut être mortelle. L'inflammation est le plus souvent d'origine bactérienne, majoritairement à méningocoque.