Selon Farrimond, cette population abandonnera l'industrie de la viande à forte intensité de carbone et optera pour des mélanges en poudre de viande à haute teneur en protéines et à faible impact : les insectes.
D'ici à 2050, les experts de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estiment que la production alimentaire devra augmenter de 60% pour nourrir une population mondiale de plus de 9 milliards d'individus, et ce alors que les effets du changement climatique se font déjà sentir sur notre alimentation.
Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
Un menu type de 2030 : hareng et betterave en jus d'hibiscus
Moins de viande, moins de poisson, et plus de végétal : voilà comment on devrait manger au quotidien d'ici quinze ans. Parmi les chefs invités à participer aux ateliers de cuisine de ce week-end, Geoffrey Rembert, chef du restaurant La Table du Flow, à Paris.
L'idée est de partir d'un espace proche d'un marché où les producteurs locaux pourraient venir s'installer pour vendre leurs produits, ingrédients qui seront utilisés dans la cuisine adjacente. Les espaces seront intégrés à un projet végétal qui valorise l'agriculture urbaine.
Des qualités nutritives exceptionnelles
Les insectes comestibles renferment les nutriments essentiels à la croissance du corps humain: des protéines à foison, des vitamines, des minéraux, des acides gras essentiels, des fibres… et surtout en plus grande quantité que dans nos aliments traditionnels.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Pour relever ce défi, il faudra produire 56 % d'aliments en plus par rapport à 2010. Mais parallèlement, il faut éviter d'utiliser 600 millions d'hectares de terres agricoles supplémentaires. Et réduire dans le même temps de 11 gigatonnes les émissions de gaz à effet de serre pour respecter l'Accord de Paris.
Nouveaux ingrédients : des micro algues au chanvre
Des ingrédients tels que la viande cultivée, les (micro)algues ou les insectes peuvent sembler bien étranges aujourd'hui, mais ils pourraient devenir la nouvelle norme.
L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.
Nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050 : les solutions du ministère de l'Agriculture. Oui, il sera possible de nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050, estime le ministère de l'Agriculture dans un rapport. Mais pour y parvenir, il faudra notamment mieux gérer les terres et l'eau et probablement recourir aux OGM.
L'urbanisation croissante (les villes s'étendent de plus en plus) représente la première cause de la diminution des terres cultivables. Aujourd'hui, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 55% de la population mondiale vit en zone urbaine et ce nombre continue de croitre.
Riches en protéines
Pourquoi Ils sont très riches en protéines, en minéraux et vitamine B12! D'ailleurs, une étude réalisée en 2020 a même révélé que la plupart des grillons comestibles contiennent plus de protéines que les sources de protéines animales courantes comme le poulet et le porc.
La consommation d'insectes ou l'entomophagie
Les insectes appartiennent à la famille des invertébrés, et appartiennent donc à la grande famille des animaux. Donc, si l'on s'en fie strictement à ce point,non un insecte ne rentrerait pas dans la définition d'un régime végétarien, puisque c'est un animal.
Pourquoi manger des insectes ? En général, ils sont très riches en minéraux, en vitamines et en protéines (40 à 75% de protéines très digestes et assimilables de 78 à 99% par le corps). La production d'insectes à un impact environnemental minime en comparaison à la viande traditionnelle.
Concernant les fruits, les raisins (89%) , les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines. Les prunes, les kiwis et les avocats sont les fruits qui contiennent le moins de résidus.
La mangue fait partie des fruits fragiles qui doivent être importés en avion. Ce mode de transport alourdit considérablement son bilan carbone par rapport aux produits frais importés par voie maritime.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
« Habiter la France de demain » est une démarche lancée au mois de février 2021 pour amplifier et accompagner les projets vertueux et valoriser de nouvelles solutions en réponse aux défis de la ville et des territoires de demain autour de 4 défis : sobriété, résilience, inclusion et production.