En 2050, les logements sont modulables, conçus pour se transformer au gré des besoins, à géométrie variable, de leurs occupants. Ainsi, on peut regrouper ou diviser des pièces, grâce à des cloisons amovibles ; les maisons sont faciles à rehausser et on y crée des studios indépendants…
«Les maisons ne seront plus comme aujourd'hui, collées ensemble, mais elles flotteront comme dans l'espace. Il y aura des immeubles au sol un peu moins chers. Il y aura des téléphones encore mieux qu'aujourd'hui, on pourra tout faire en même temps : appeler, jouer et se détendre en regardant des choses.»
Connectée, évolutive et toujours plus confortable, la maison du futur sera au service de ses habitants. Ils pourront faire varier la taille des pièces et contrôler (sans même y penser) la qualité de l'air intérieur ou la luminosité.
La maison du futur : une maison écologique et économique
Le fait de programmer l'utilisation du chauffage, de l'électricité, des systèmes d'éclairage du matériel électronique en fonction de ses habitudes de vie assure de réaliser des économies d'énergie (ouverture et fermeture des portes et volets automatisées etc.).
Le climatologue et météorologue, Robert Vautard, a dressé un panorama des espaces habitables à l'horizon 2050 sur une planète plus chaude de 2°C. Les espaces habitables seront modelés par deux principaux facteurs : le changement climatique et les politiques publiques qui seront menées en conséquence ou en anticipation.
En 2100, nous vivrons dans des maisons sur l'eau et transportables par des drones géants. Nous mangerons des insectes, des algues, de la viande végétale. Les voitures seront volantes. Les robots seront là pour faire les choses à notre place.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
En 2050, les logements sont modulables, conçus pour se transformer au gré des besoins, à géométrie variable, de leurs occupants. Ainsi, on peut regrouper ou diviser des pièces, grâce à des cloisons amovibles ; les maisons sont faciles à rehausser et on y crée des studios indépendants…
Il s'agit d'une maison positive : la maison du futur va certainement produire plus d'énergie qu'elle en consomme, par exemple grâce à des panneaux solaires mais aussi et surtout grâce à une isolation optimale et à l'utilisation de matériaux capables de retenir la chaleur par inertie.
La maison de demain sera connectée
Il s'agit d'une grande évidence, la maison de demain sera une résidence connectée. Grâce aux avancées de la domotique, elle rendra plus facile votre quotidien. Comme vous le remarquez chaque jour, la domotique se développe à grande vitesse et touche presque tous les domaines.
Moins de véhicules individuels donc moins de nuisances sonores et moins de places de stationnement nécessaires. Les usagers se partagent entre des espaces plus petits en ville et un autre lieu d'habitation ailleurs sur le territoire et développent l'économie du partage avec leur famille et le voisinage.
Des matériaux naturels, écologiques et isolants
Aussi, dans l'habitat de demain, des matériaux plus naturels et écologiques, comme le bois, devraient peu à peu supplanter le béton. L'usage du bois a d'ailleurs d'autres avantages, comme la rapidité de construction ou l'aspect chaleureux des logements.
Matériaux du futur et constructions automatisées
Imaginer comme matériau du futur ce « bois armé » (qui n'a pour l'instant été utilisé que dans les intérieurs de voiture), c'est choisir une ressource renouvelable pour construire les gratte-ciel de demain, et préserver les stocks de sable et d'eau dévorés par le béton.
Dans le futur, la domotique fournira le maximum de techniques pour que la maison se gère le plus possible par elle-même. Elle sera ainsi capable d'ouvrir les fenêtres si un besoin de ventilation se fait sentir.
10 milliards en 2080
Un dépassement plus rapide que prévu alors qu'il y a trois ans, l'Onu le prévoyait plutôt aux alentours de 2027 .
C'est à ces questions que tente de répondre le Hors-Série Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050, réalisé par Terra Eco, en partenariat avec l'ADEME. Ce numéro aborde les aspects fondamentaux de la ville de demain que sont l'urbanisme, l'architecture, les nouvelles technologies ou encore la consommation.
Dubaï, Émirats Arabes Unis
La ville la plus futuriste au monde a notamment annoncé la construction l'an prochain d'un « Musée de l'avenir » dédié aux innovations technologiques.
Dans 30 ans, le changement climatique sera tel que les conditions climatiques de plus de 77 % des grandes villes du monde seront bouleversées ; il fera aussi chaud à Paris que dans le sud de l'Australie.
L'étude estime que dans 50 ans, environ 30 % de la population mondiale vivra dans des zones d'extrême chaleur, d'une température annuelle moyenne de 29 degrés, comme ce n'est aujourd'hui le cas que dans les zones les plus chaudes du Sahara.
Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen). D'ici 2070, l'est de la Chine et une partie du Brésil pourraient aussi dépasser les 35°C.
En toutes lettres, 2100 s'écrit : « deux mille cent ». L'année 2100 est une année commune du calendrier grégorien qui commence un vendredi, c'est la 2100e année de notre ère, la 100e année du IIIe millénaire et dernière du XXI e siècle et la première année de la décennie 2100-2109.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
pratique d'une architecture bioclimatique à l'isolation très performante. recours systématique aux énergies renouvelables. constructions autonomes en énergie. procédés constructifs innovants.
L'habitat de demain devra être composé de logements à haute performance énergétique (seuil de 50kw/m²). Les logements existants devront subir une rénovation thermique avec des programmes favorisant les énergies renouvelables. Les constructions de demain devront prendre en compte la dynamisation de la filière bois.