Vous pouvez par exemple interdire le téléphone à table ou le dimanche après-midi. L'inciter à le laisser à la maison lors des repas de famille ou le contraindre à l'éteindre à partir de 21h. Toute privation de smartphone doit être accompagnée du bon exemple et d'une explication, pour ne pas générer de conflits.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
Enclencher certaines fonctionnalités sur son smartphone pour réduire la nomophobie. Pour réduire l'addiction au smartphone, je vous recommande d'activer certaines fonctionnalités. Par exemple, le mode « avion » lorsque vous dormez pour enlever toute diffusion d'ondes par votre appareil.
Google a conçu Family Link, un service qui permet de gérer à distance le téléphone de l'enfant, de surveiller le temps d'usage et de fixer des limites de fonctionnement. Il faut installer l'application sur le smartphone de l'enfant et sur le vôtre. Chacun doit disposer d'un compte Google au sein d'un groupe familial.
une anxiété voire une panique lorsque le téléphone portable est inaccessible, un besoin constant de vérifier le téléphone, même en l'absence de notifications, une difficulté à se concentrer car le téléphone occupe les pensées, un sentiment d'isolement ou de déconnexion lorsque le téléphone ne peut être utilisé.
Chez l'adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc.
les troubles de l'humeur (anxiété, dépression) ; les troubles bipolaires ; les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ; les troubles de la personnalité : un individu ayant une personnalité paranoïaque peut ainsi utiliser Internet pour projeter ses délires de persécution et de violence.
Vous pouvez par exemple interdire le téléphone à table ou le dimanche après-midi. L'inciter à le laisser à la maison lors des repas de famille ou le contraindre à l'éteindre à partir de 21h. Toute privation de smartphone doit être accompagnée du bon exemple et d'une explication, pour ne pas générer de conflits.
La personne en quête d'identité, pour qui le portable est un symbole et un moyen d'appartenance à un groupe social. Se voit très fréquemment chez les adolescents. L'infobésité: situations ou les personnes sont accros non pas au téléphone lui-même, mais aux informations qu'il lui permet d'obtenir en permanence.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Un mauvais usage des écrans peut contribuer à une baisse de l'estime de soi, puis à l'augmentation du stress, de l'anxiété et de la déprime. Certaines études révèlent que la surutilisation des écrans chez les jeunes est liée à une diminution de la concentration, de la mémoire et de l'attention.
Les signes sont multiples :
Il présente peu d'intérêt pour toutes autres activités que l'écran. On observe des changements dans sa forme et son humeur, il est fatigué et irritable au quotidien. Il peut devenir agressif lorsqu'on lui enlève l'écran et ne comprend pas les limites qu'on lui demande de respecter.
Certains ados en viennent à éprouver une sensation de vide quand ils ne sont pas devant leur écran», prévient Jean-François Biron. Il importe aussi de rappeler que l'utilisation des écrans stimule les mêmes zones du cerveau que la consommation d'alcool et d'autres drogues, explique Jean-François Biron.
Aborde le sujet tout de suite en commençant par quelque chose comme “Je voulais parler de la possibilité d'avoir mon propre téléphone portable”. Sois poli et montre ta gratitude tout au long de la conversation. Ne commence pas à te disputer ou à les interrompre, car cela témoignerait d'un manque de maturité.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Un usage excessif peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau des enfants, leur apprentissage des compétences fondamentales et leur capacité d'attention(2) . Afin de protéger les enfants et leur bien-être, l'entourage doit être vigilant et s'assurer du bon usage des écrans.
Il est généralement recommandé de consulter un addictologue avant tout arrêt définitif d'une addiction. On fait le point sur ce spécialiste. L'addictologue est un médecin spécialisé dans les addictions physiologiques et psychologiques.
Les addictologues prenant en charge ces troubles reçoivent essentiellement des personnes de 15 à 35 ans. Ils s'accordent à dire que cette addiction est particulièrement grave chez les plus de 20 ans, les adolescents étant davantage enclins à "passer à autre chose" au bout de quelques semaines ou mois.