Parler, comprendre, revivre le souvenir, accueillir les émotions, se méfier des fausses pensées et agir via une thérapie ou la technique de l'EMDR seraient les pistes les plus efficaces pour surmonter un événement grave. Cinq conseils donnés par des psychologues spécialisés dans les traumatismes.
Parler pour surmonter un traumatisme psychologique
Comme dans le cas de ceux qui écrivent au sujet de leur traumatisme psychologique, mettre des mots sur le traumatisme permet de le surmonter plus facilement. Plutôt que de se murer dans le silence, il est important de parler de ses souffrances, notamment à ses proches.
Pour guérir un traumatisme, la première chose à faire est de libérer enfin la charge émotionnelle enkystée depuis si longtemps : pleurer, crier, taper sur un coussin si besoin est. Il est aussi important de retrouver les informations qui manquaient à la compréhension de la situation.
La thérapie EMDR « débloque » les souvenirs négatifs stockés dans le système nerveux, puis aide le cerveau à traiter l'expérience pour qu'elle soit « digérée ». Pour parvenir à ce résultat, l'EMDR utilise les stimulations bilatérales alternées. Elles peuvent être oculaires, sonores ou tactiles.
Décharger la mémoire traumatique, apaiser la sensation de danger permanent permettent de sortir de la dissociation. Ils sont les objectifs, permettant ainsi la naissance de la résilience.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Le traumatisme peut rester enfouis pendant de longues années, avec une impression que quelque chose ne va pas. Mais les souvenirs peuvent aussi ressurgir et l'amnésie disparaître pour laisser place à la mémoire retrouvée.
Comment se relever d'un traumatisme ? Parler, comprendre, revivre le souvenir, accueillir les émotions, se méfier des fausses pensées et agir via une thérapie ou la technique de l'EMDR seraient les pistes les plus efficaces pour surmonter un événement grave.
Lorsqu'une victime revit les sensations d'un évènement traumatique qu'elle a subi comme si elle y était à nouveau, on parle de mémoire traumatique. Elle se déclenche aussitôt qu'un lien rappelle l'évènement.
Pour faire " sortir " les souvenirs traumatiques enfouis, le médecin psychiatre ou le psychologue pourra notamment avoir recours à l'hypnose ou à l'eye movement desensitization and reprocessing (EMDR), une thérapie brève qui repose sur des mouvements oculaires répétés.
Quels sont les 5 principaux traumatismes de l'enfance ? Les principaux traumatismes de l'enfance comprennent la violence physique, la violence sexuelle, la violence émotionnelle, la négligence et le fait d'être témoin de violence domestique ou d'autres événements traumatisants.
Parfois, les séquelles d'un TSPT prennent la forme de dépressions, de troubles anxieux, de problèmes de santé (fibromyalgie, douleurs chroniques, etc.), de troubles de la sexualité, ou encore d'abus d'alcool, de drogues et/ou de médicaments.
Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
Lorsqu'une menace à la survie physique est imminente, le cerveau humain, à moins d'avoir été entraîné de façon spécifique, passera sous une dominance sous-corticale et adoptera les réponses de la fuite, de la lutte ou de l'incapacité de bouger.
Vivre un traumatisme… et souffrir d'un stress incontrôlable lorsque l'élément menaçant refait surface des jours, des mois voire des années plus tard. Des chercheurs américains se sont penchés sur ce processus de la mémoire. Ils prouvent à quel point la peur peut contrôler les réactions au-delà du rationnel.
Des blocages émotionnels surviennent suite à des expériences traumatisantes vécues dans l'enfance ou à des blessures émotionnelles non résolues. Les effets secondaires des émotions non traitées (colère, culpabilité, tristesse…) persistent. Ils affectent le bien-être général d'un individu.
Oui, l'amnésie traumatique est très répandue. C'est un mécanisme que le cerveau utilise pour se protéger, car vous savez, on peut mourir de stress. Lors du viol — ou d'un autre événement extrêmement violent comme une attaque terroriste, un crime de guerre — le cerveau déconnecte tous les circuits émotionnels.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
A ce jour, il n'y a pas de preuve scientifique d'un lien de cause à effet entre stress et cancer. En effet, il n'a jamais été démontré qu'un choc psychologique lié à un événement de vie stressant (un divorce, le décès d'un proche, un licenciement...) pouvait provoquer un cancer.
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient (Hans Selye, 1954, 22-5). Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
La sertraline et la paroxétine ont obtenu dans de très nombreux pays une indication officielle dans le traitement de l'ESPT constitué.