Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
En vol, les turbulences sont souvent redoutées par les passagers. Il n'y a pourtant aucun risque.
Le site http://www.meteovol.fr permet ainsi de voir la carte d'Europe et les turbulences prévues à différentes échéances et à chaque niveau de vol.
Pour éviter l'anxiété durant un voyage en avion, concentrez-vous sur une activité ou une idée. Surtout, évitez de penser à des scénarios catastrophes. Vous pouvez aussi partager vos angoisses avec une autre personne, car la verbalisation et le partage ont toujours un effet positif sur un esprit troublé.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Où sent-on le plus les turbulences ? Voici où les opinions divergent. Il y a ceux qui disent que c'est la partie avant de la machine qui est la plus vulnérable, d'autres assurent que c'est à l'arrière que l'on se sent le plus mal à l'aise.
Le Golfe du Bengale
Cette zone sac à vomi se situe entre l'Inde et les côtes Birmanes et est réputée pour ses fortes turbulences, et ce, quelle que soit la saison. En cause, la présence non loin de l'Équateur, qui coupe le globe terrestre en deux et où se rencontrent les vents de nord et du sud.
– le jaune prédit des turbulenes légères à modérées, – le rouge indique des turbulences modérées à fortes, – le violet indique des turbulences fortes ou sévères, que le pilote fera en sorte d'éviter. Dans les basses altitudes, des flèches décrivent la force et la direction du vent.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).
Selon les statistiques de l'université de Greenwich, les places à éviter absolument sont celles à l'avant de l'avion. Les passagers y ont 49% de chance de survivre à un crash. A l'inverse, les passagers se trouvant sur les sièges à l'arrière ont 69% de chance de rester en vie en cas d'incident.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
Pourtant, un trou d'air, ce n'est rien d'autre que la rencontre de l'avion avec des courants d'air chaud et froid, ascendant ou descendant. En général, quand l'avion se trouve sur un courant ascendant et que le courant cesse subitement, l'avion fait une courte chute.
Elles peuvent être causées par un certain nombre de facteurs. La cause la plus fréquente est l'air agité dans l'atmosphère. Les courants d'avions déclenchent des changements soudains de la vitesse du vent qui peuvent faire basculer l'avion. Un autre type de turbulences sont les turbulence thermiques.
Les zones de turbulence sont majoritairement dues à des causes météorologiques. Les cumulonimbus, caractéristiques des orages, en sont à l'origine. Le jour, ils sont visibles par les pilotes qui peuvent ainsi les contourner. Lors des vols de nuit, ils utilisent le radar météo de l'avion pour les détecter.
La meilleure place en classe économique se situe à l'avant à condition de ne pas être trop près du “galley” (cuisine) et des toilettes. Si votre siège est situé près ou au-dessus des ailes, vous risquez de ne pas pouvoir profiter pleinement de la vue. Sauf si vous êtes installé côté fenêtre.
L'A330 : l'avion le plus confortable du marché
Dernier conseil pour voyager confortablement : choisir si possible son avion. En effet, tous les avions ne se valent pas en commodité. Aujourd'hui, le long courrier le plus confortable du marché est l'A330 d'Airbus.
L'avant de l'appareil est l'endroit le plus calme de l'avion. Si vous choisissez une place à l'avant, les moteurs se situeront généralement derrière vous et il devrait donc y avoir moins de bruit. Ce n'est pas pour rien que les classes affaires et premium sont situés à l'avant des appareils !
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord. Voici ce que l'on sait, un mois après.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.