Mais sachez qu'entre 1914 et 1918, personne n'appelait ces soldats 'les Poilus'. Eux-mêmes se surnommaient 'les hommes'. Un 'poilu', à l'époque, et même bien avant, désignait un homme courageux. Molière, dans Les précieuses ridicules, utilise l'expression 'être un brave à trois poils'.
À l'armée, les soldats s'appellent officiellement « les hommes ».
Un poilu, en 1917. Le terme poilus était le surnom des soldats français, durant la Première Guerre mondiale. On pense souvent qu'ils doivent ce surnom au peu de commodité de se raser dans les tranchées, et que leur moustache et leur barbe finissaient par pousser, de sorte qu'ils paraissaient tout poilus.
Pourquoi appelle-t-on les soldats de la Première Guerre mondiale « les poilus » ? Le terme « poilu » n'est en aucun cas une affaire de barbe mais découle d'expressions françaises nées à partir du XVIIe siècle pour désigner le courage, la bravoure des soldats qui partent au combat.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
Chleuh est un terme argotique notamment employé en France, autour de la Seconde Guerre mondiale, détournement du nom d'un peuple berbère du Maroc, les Chleuhs, pour désigner de manière péjorative les Allemands dont l'efficacité sur le champ de bataille était semblable à celle des Berbères qui composaient l'essentiel de ...
Boche est un terme péjoratif pour désigner un soldat allemand ou une personne d'origine allemande, mot qui a été utilisé pendant la guerre franco-allemande de 1870 puis plus largement par les Français, les Belges et les Luxembourgeois de la Première Guerre mondiale jusque bien après la Seconde Guerre mondiale.
Terme utilisé par les Français pour désigner les Allemands pendant la période conflictuelle entre les deux pays qui a débuté en 1870 et s'est terminée en 1945. Les Belges et les Québécois ont repris par la suite ce terme.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Mais pourquoi les appelle-t-on ainsi ? Le terme "poilu" est un sobriquet donné aux soldats français de la Première guerre mondiale. Dans l'imaginaire collectif, ce surnom a été donné pour désigner les soldats du front, ces hommes mal rasés vivant dans des conditions d'hygiène compliquées.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Quel âge avaient-ils ? Le plus jeune de nos poilus du canton d'Eymoutiers, morts pour la France, avait 19 ans, le plus vieux 49 ans. L'âge moyen de l'ensemble de nos poilus est de 25 ans. Le plus jeune poilu Français, mort pour la France, était Désiré BIANCO.
On appelle munitionnette une femme travaillant dans une usine d'armement en temps de guerre.
Lorsqu'un officier est un homme, on s'adresse à lui en faisant précéder son grade de « mon », « mon colonel » par exemple ; en revanche on appelle un officier féminin directement par son grade.
Les combattants sont appelés "citoyens" "défenseurs". La liberté et l'amour sacré de la patrie soutiennent leur combat.
Le terme ancien combattant est né suite à la Première Guerre mondiale où de nombreux soldats français ont combattu pour la France. L'Etat leur a donné ce nom pour les distinguer de ce moment de l'Histoire qu'on appelle la Grande Guerre.
Le chlore, le phosgène (un agent suffocant) et le gaz moutarde (qui inflige des brûlures de la peau douloureuses) étaient au nombre des produits chimiques utilisés. Ces armes frappaient sans discrimination et avaient des effets souvent dévastateurs. Elles ont fait près de 100 000 morts.
Il a surtout été utilisé lors de la première Guerre Mondiale, provoquant la mort de plus de 90.000 soldats. Les armées européennes s'en servaient pour infliger de graves brûlures aux yeux, à la peau et aux muqueuses de leurs ennemis. Son utilisation est interdite depuis 1925.
certain dans la sophistication des armes chimiques. Au début il s'agissait d'une pâte incendiaire inventée par le grec Kallinikos en 673 dont la composition était la suivante : - poix à laquelle on ajoute du soufre, du salpêtre, de l'oxysulfure d'antimoine puis que l'on mélange avec de la chaux vive.
un terme français argotique (au pluriel Les Fritz) plutôt péjoratif qui servait à désigner les Allemands durant la Première et la Seconde Guerre mondiale, venant probablement du fait qu'il s'agissait d'un prénom allemand assez courant.
— le mot frisé était employé dès 1836 pour désigner les juifs le plus souvent d'origine allemande, mais aussi en les réduisant à leur chevelure. On aurait donc en fait une sorte de retournement ironique en désignant les Nazis ou les soldats allemands comme des juifs.
L'utilisation du mot boche (aussi écrit bosh ou boch) pour appeler nos voisins germaniques remonte à la fin du XIX° siècle. Ce terme est une abréviation du mot d'argot Alboche désignant à l'époque une personne à fort caractère et à l'esprit un peu obtus (alboche = une tête de bois).
Pendant les huit premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, il n'y a quasiment aucun combat. C'est la "drôle de guerre". La "guerre-éclair" ou "Blitzkrieg" prend le relais à partir du 10 mai 1940, date à laquelle les forces allemandes entrent en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
La France se trouve coupée en deux par une ligne de démarcation qui sépare la zone occupée – le Nord et la façade atlantique – de la « zone libre » du Sud. L'armée est réduite, la flotte désarmée. Deux millions de Français sont envoyés comme prisonniers en Allemagne.
1915. « Le surnom de “boche” s'est imposé en 1915. Au début de la Première Guerre mondiale (1914-1918), en août 1914, il n'existait pas encore. Pour désigner les soldats allemands, les Français parlaient d'“alboches”. »