Si vous ressentez une gêne respiratoire, prenez rendez-vous chez votre médecin généraliste ou votre pneumologue. L'un comme l'autre sont habilités à mesurer votre souffle. La spirométrie ou exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) est justement utilisée tant dans le dépistage que pour le diagnostic.
Le diagnostic de l'insuffisance respiratoire repose principalement sur une prise de sang effectuée dans une artère. L'analyse permet de mesurer à la fois le degré d'oxygénation du sang, mais aussi la concentration en dioxyde de carbone.
Difficulté à respirer (dyspnée) ; Respiration flottante ; Crainte, angoisse ou panique ; Hypotension.
Les mesures de gazométrie permettent d'évaluer la quantité d'O2 et de CO2 dans le sang artériel (gaz du sang : PaO2 et PaCO2). Les mesu- res d'oxymétrie indiquent le taux d'oxygénation du sang (saturation en oxygène : SaO2). Toutes deux traduisent l'efficacité des échanges gazeux et la qualité de la ventilation.
Calmer la personne. La personne souffrant de détresse respiratoire doit être mise en position assise ou allongée avec le buste légèrement surélevé Défaire les vêtements serrés, la cravate ou le soutien-gorge. Veiller à ce que la pièce soit bien aérée.
Les signes cliniques d'insuffisance respiratoire aiguë en lien avec une hypoxémie sont la cyanose, les troubles de conscience jusqu'au coma et l'état de choc jusqu'à l'arrêt cardiocirculatoire.
Il se traduit par une difficulté à respirer, un essoufflement, une sensation d'oppression thoracique, une respiration sifflante, une production de mucus et une toux (Agence de la santé publique du Canada, 2007).
La spirométrie est un test visant à évaluer la fonction pulmonaire. Cet examen comprend la CVF ou Capacité Vitale Forcée, la CV ou Capacité Vitale Lente et la VMM ou Ventilation Maximale par Minute. La gazométrie est une analyse de laboratoire permettant d'évaluer la fonction respiratoire et acidobasique d'un patient.
Il existe différents examens d'EFR. La spirométrie, la pléthysmographie et la gazométrie sont des examens non invasifs et indolores pour évaluer la fonction pulmonaire.
De plus, dormir sur le dos permet à la peau de respirer et évite ainsi les poussées de boutons. Cette position a toutefois le désavantage d'augmenter le risque de ronflement et d'apnée du sommeil. La langue peut être entraînée vers le bas par la gravité et obstruer le passage de l'air, ce qui perturbe la respiration.
Résumé Les décompensations de bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) correspondent à une aggravation, habituellement rapide et réversible, de l'état respiratoire des patients porteurs d'une BPCO.
En présence d'anomalies de l'appareil respiratoire, il apparaît plus ou moins rapidement un manque d'oxygène et un excès de gaz carbonique dans le sang. Le manque d'oxygène et l'excès de gaz carbonique significatifs ont pour conséquences : un essoufflement.
Montez-vous facilement les escaliers ou privilégiez-vous l'ascenseur ? » Le souffle, ça se mesure. Le test de base est très simple et rapide : il consiste à inspirer profondément avant d'expirer le plus fort et le plus vite possible dans un embout relié à l'appareil de mesure du débit expiratoire.
Pression inspiratoire maximale (PImax)
Le dispositif utilisé est un appareil de mesure (manomètre respiratoire) muni d'un embout buccal. La personne dont le nez est maintenu pincé souffle au maximum pour vider l'air des poumons. Puis, elle inspire le plus fort possible à travers l'embout (comme si elle aspirait l'air).
Paramètres à évaluer
Les valeurs normales de fréquence respiratoire chez l'adulte sont comprises entre 12 et 20 cycles par minute. Au delà on parle de tachypnée, en deçà de bradypnée. Une personne en arrêt respiratoire est en apnée.
Si vous dépasser 20 cycles par minute, vous êtes en "polypnée" et vous devez alors contacter rapidement un médecin pour évaluer votre situation.
Un essoufflement qui handicape au point de ne plus pouvoir se déplacer normalement, prendre en charge ses activités de la vie quotidienne, etc., doit alerter et encourager à en faire part à son médecin. Dans le milieu médical, ce type d'essoufflement, synonyme de gêne respiratoire, est appelé une dyspnée.
Elle est due au tabagisme dans environ 80 % des cas. Parmi les autres facteurs de risque, on note les expositions professionnelles, la pollution atmosphérique, l'exposition passive à la fumée de cigarette et des facteurs génétiques.
Les symptômes sont une dyspnée, une hypotension et une défaillance multiviscérale. Le syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'adulte est caractérisé par des infiltrations pulmonaires bilatérales et une hypoxémie sévère dû une perméabilité alvéolaire-capillaire accrue.
Dans le cas de la saturation pulsée (SPO2), en dessous de 95%, on considère qu'une personne est en hypoxie, c'est-à-dire qu'elle manque d'oxygène. « Lorsque le corps manque d'oxygène, il s'ensuit une souffrance cellulaire et un risque pour les différents organes.
Si le taux de saturation baisse très rapidement, ou lorsqu'il se trouve en-dessous de 85%-90%, cela peut indiquer un problème de santé grave, comme une pneumonie, l'insuffisance cardiaque ou l'anémie. Dans ce cas, il est recommandé d'aller aux urgences pour une prise en charge rapide.
Une légère augmentation de la saturation en oxygène du sang peut être obtenue en inspirant et expirant très rapidement et profondément (hyperventilation). Dans le même temps, la teneur en dioxyde de carbone (CO2) est réduite. De plus, la saturation en oxygène peut également être augmentée pendant l'oxygénothérapie.