Si vous n'avez jamais eu d'activité professionnelle, salariée ou non, que ce soit dans le secteur privé ou public, vous ne pouvez pas bénéficier de l'allocation chômage.
Si vous voulez avoir droit à l'allocation d'assurance chômage (ARE) et que vous démissionnez pour un projet de reconversion professionnelle, vous devez justifier d'une durée d'affiliation spécifique d'au moins 1 300 jours travaillés au cours des 60 mois qui précèdent la fin du contrat de travail.
Vous ne pouvez pas toucher le chômage si vous avez perdu votre travail volontairement (démission librement donnée), ou si vous avez été licencié pour faute lourde.
Pour avoir droit aux allocations chômage, il faut justifier d'au moins 130 jours travaillés ou 910 heures travaillées. En savoir plus sur cette condition d'accès à l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Si vous démissionnez d'un nouvel emploi repris après avoir perdu votre précédent emploi, suite à un licenciement, une rupture conventionnelle ou une fin de CDD, sans avoir été inscrit à France Travail (ex Pôle emploi) entre les deux, vous pouvez bénéficier des allocations chômage.
Lorsque vous êtes tenu par un contrat à durée indéterminée, vous pouvez conserver tous vos droits si le motif de votre décision est la reconversion professionnelle. Cependant, vous avez besoin de prouver que vous avez été salarié pendant une période de 5 ans dans une ou plusieurs entreprises.
Période minimale de travail
Pour avoir droit à l'ARE, vous devez avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 24 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail. Cette période minimale de travail est dite durée d'affiliation.
Il vous sera demandé d'apporter votre pièce d'identité, votre carte d'assuré social (carte Vitale) et si possible l'attestation d'employeur remise par votre dernier employeur. L'attestation d'employeur permet de vérifier que vous avez droit à des allocations chômage et de calculer leur montant et leur durée.
Vous n'avez pas le droit à l'allocation chômage si vous avez démissionné de votre emploi ou si vous l'avez quitté volontairement pour un autre contrat qui a duré moins de 65 jours travaillés, ou de moins de 455 heures (soit 3 mois).
L'Aide au retour à l'emploi (ARE), aussi appelée indemnités chômage, est un revenu de remplacement versé par l'Assurance chômage. L 'ARE est versée sous certaines conditions et pendant une période variable selon la durée de l'activité professionnelle antérieure de l'assuré.
Jusqu'alors, l'abandon de poste pouvait donner lieu à un licenciement pour faute grave qui ouvrait droit à indemnisation par l'Assurance chômage. Désormais, la présomption de démission fera obstacle à une ouverture de droit à l'Assurance chômage.
Non , le salarié n'est pas indemnisé par France Travail (anciennement Pôle emploi).
Délai de déchéance des droits à l'ARE
Le délai de déchéance des droits, délai au-delà duquel le versement des droits ne peut plus être demandé, est de 3 ans. À ce délai de 3 ans s'ajoute la durée totale du droit initial.
Démission légitime, mode d'emploi
Si dans les faits, seuls les salariés privés d'emploi de manière involontaire peuvent prétendre au chômage, il est possible, dans certains cas et sur présentation de justificatifs, de quitter un CDI sans perdre ses droits. C'est le cas par exemple de la démission légitime.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
L'attestation employeur n'est pas nécessaire pour s'inscrire. Elle peut être envoyée plus tard.
Si vous avez perdu votre emploi, vous pouvez vous inscrire dès le lendemain de votre dernier jour de travail. pour vous inscrire, vous devez être disponible. Pour toucher des allocations chômage, vous devez avoir travaillé une période minimale de travail dite durée d'affiliation.
Il faut avoir occupé un emploi assurable. Règle générale, une personne qui paye des cotisations d'assurance-emploi, qui est sous la supervision d'un employeur ou d'un contremaître et ne détermine pas elle-même ses heures de travail ni son salaire, a un emploi assurable.
18 mois, soit 548 jours calendaires, pour les allocataires de moins de 53 ans* ; 22,5 mois, soit 685 jours calendaires, pour les allocataires âgés de 53 à 54 ans* ; 27 mois, soit 822 jours calendaires, pour les allocataires âgés de 55 ans* ou plus.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Si vous restez inscrit comme demandeur d'emploi, vous pouvez recevoir une partie de vos allocations chômage en plus de vos revenus. Chaque mois, France Travail (ex Pôle emploi) calcule les allocations à vous verser en fonction du revenu procuré par votre nouvelle activité.
Pour pouvoir toucher le chômage, il faut avoir travaillé au moins 130 jours, soit 910 heures de travail ou environ 6 mois au cours des 24 derniers mois (2 ans) pour les moins de 53 ans ou au cours des 36 derniers mois (3 ans) si vous avez 53 ans et plus.
La démission est désormais préférable à l'abandon de poste, car elle est considérée comme une rupture volontaire du contrat de travail.
Il est alors possible de sanctionner un abandon de poste par : Une sanction disciplinaire, comme un blâme ou un avertissement ; Un licenciement pour cause réelle et sérieuse ; Un licenciement pour faute grave.