Pour qu'un avion vole, il faut qu'une deuxième force le tire vers le haut et s'oppose ainsi à son poids. Cette force s'appelle la portance. D'où vient la portance ? Quand l'avion avance, grâce à la forme de son aile, l'air qui passe au-dessus de l'aile accélère.
L'air passe sur ses ailes bombées et quand la vitesse est suffisante, l'accélération les fait monter comme si elles étaient aspirées vers le haut. En même temps, le dessous de chaque aile étant plat, l'air qui arrive par en-dessous “pousse” l'appareil.
Grâce aux systèmes électriques d'un avion, la perte d'un moteur n'induit pas la perte de contrôle, et un pilote qui garde son sang-froid peut réussir à faire planer l'appareil en toute sécurité jusqu'au sol.
Les petits avions tournent dans les virages grâce aux palonniers (les pédales) qui contrôlent la roue avant (ou la roue arrière sur certains avions comme la Piper PA-18) . Les palonniers sont les pédales qui contrôlent aussi la gouverne de direction, située sur la queue de l'appareil.
Les avions volent parce que l'air pousse sur leurs ailes. C'est ce qu'on appelle la portance : les ailes sont courbées sur le dessus car l'air se déplace rapidement sur les courbes.
À bord d'un avion commercial, deux pilotes sont généralement aux commandes : le commandant de bord (CDB) et l'officier pilote de ligne (OPL, aussi appelé copilote). Ils forment le personnel navigant technique (PNT). Le CDB, comme son statut l'indique, est le chef du vol.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Galan. Une fois posé sur l'eau, "l'avion flotte normalement le temps que les passagers soient secourus" mais "il n'est pas fait pour être totalement étanche, l'eau finit par entrer, il peut aussi y avoir des ouvertures dans le fuselage à l'impact", observe par ailleurs M.
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
Le cerveau va associer l'avion à un danger de mort. C'est pour cette raison que les personnes phobiques ne parviennent pas à se rassurer. Une fois dans l'avion, leur corps va envoyer des signaux. Dans cette situation perçue comme dangereuse, le cerveau émotionnel envoie une alerte.
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol.
Les ailes d'un avion de transport en deux sections sont fixées à la structure du fuselage par une section centrale. Les points d'attache entre les longerons de l'aile et la section centrale du fuselage sont souvent en alliage de titane ou d'acier pour les avions de grande taille.
Les avions circulent dans le ciel sur des autoroutes de l'air. Sur la quasi-totalité des routes aériennes, une altitude correspond à une direction et une vitesse, et les avions sont donc alignés à grande distance les uns derrière les autres à vitesse stable, gardant un espacement constant.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.
La portance devient égale au poids, la poussée devient égale à la traînée et donc en vol en palier, l'avion ne gagne ni ne perd de l'altitude, c'est pour ça que les avions ne tombent pas du ciel.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Ainsi, les turbulences ne présentent aucun risque en avion ; il s'agit juste d'une question de confort pour les passagers, raison pour laquelle les pilotes les évitent si cela est possible.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Le salaire d'un pilote de ligne se situe en moyenne à plus de 100 000 euros de rémunération annuelle, soit plus de 8 000 euros bruts mensuels.
Un commandant de bord gagne un salaire mensuel de 10 000 à 15 000 euros par an s'il pilote un avion moyen-courrier d'une compagnie nationale, et entre 6 000 et 10 000 euros s'il opère sur le même avion dans une entreprise low-cost.
Les femmes sont encore sous représentées dans les métiers de l'aviation et de l'aéronautique.