Dans les ouvrages soignés, le tiret court (demi-cadratin) est utilisé de part et d'autre d'une incise, devant les éléments des listes et des énumérations, et dans les toponymes surcomposés. Le tiret long (cadratin) est employé pour marquer le changement d'interlocuteur dans les dialogues et pour indiquer la nullité.
Simple ou double, le tiret a principalement pour rôle de créer un effet d'insistance et de signaler un changement de niveau dans le discours. Comme il détache les éléments de la phrase plus nettement que ne le fait la virgule, le tiret contribue à la clarté de l'expression et facilite ainsi la tâche au lecteur.
Le tiret est notamment employé pour isoler un passage dans une phrase dans le but de le mettre en valeur. Dans ce cas, il est précédé et suivi d'une espace. Si le passage termine la phrase, on n'utilisera qu'un tiret ouvrant; le tiret fermant laissera place au signe de ponctuation final.
Le tiret sert à distinguer les personnages dans un dialogue, ou à séparer les parties d'une énumération. Il est également utilisé dans un titre ou un classement, entre le numéro ou la lettre et le titre lui-même. Les tirets servent à encadrer une incise.
Le tiret cadratin (tiret le plus long), de la taille de la lettre M, est utilisé de la même manière qu'une virgule. Il sépare une phrase ou une pensée d'une phrase précédente ou suivante, au sein d'une même phrase.
Un trait d'union apparaît entre le verbe et le sujet qui se retrouve alors à droite du verbe : verbe + trait d'union + sujet + complément + ?. Pour des raisons de sonorité, il est possible qu'un trait d'union apparaisse avec la troisième personne du singulier.
Les expressions tiret du 6 et tiret du 8 sont employées quand on épèle une URL, une adresse e-mail ou encore un pseudo qui comprend ces signes.
Comme le souligne Jacques Drillon dans son Traité de la ponctuation française (Gallimard), le tiret se met avant et après une proposition, un membre de phrase, une expression ou un mot, qu'on veut séparer du contexte pour les mettre en valeur. Autrement dit, à la façon de la parenthèse ou de la virgule.
Dans une pièce de théâtre ou dans un scénario, le tiret vient immédiatement avant les paroles de chaque personnage. Le tiret est précédé, au début de la ligne, du nom du personnage (en petites capitales); de didascalies, s'il y a lieu (en italique et entre parenthèses); et d'un point. Simon.
Trait d'union dans les déterminants numéraux composés
Dans les déterminants numéraux composés, on emploie le trait d'union uniquement entre les nombres qui sont l'un et l'autre inférieurs à cent, lorsqu'ils ne sont pas déjà liés par le coordonnant et.
Le tiret est un signe de ponctuation. Il ne doit pas être confondu avec le trait d'union ni avec le signe moins. Il existe trois types de tirets, selon leur longueur : le tiret long (‹ — ›), le tiret moyen (‹ – ›) et le tiret court (‹ - ›), ainsi que le double tiret.
Un trait d'union relie deux ou plusieurs mots tandis qu'un tiret sépare les mots dans les déclarations parenthésées. Parfois on les confond parce qu'ils se ressemblent, mais l'usage est distinct. Le train d'union n'a pas d'espaces autour, alors qu'un tiret a un espace de chaque coté en anglais.
Les règles de ponctuation
· Les tirets cadratin (Ctrl + Alt + le « - » du pavé numérique) et semi-cadratin (Ctrl+ le « - » du pavé numérique) prennent une espace simple avant et après lorsqu'ils sont utilisés en incise. S'il s'agit d'un tiret de dialogue, il n'y a pas d'espace avant, mais une espace insécable après.
En anglais, c'est le tiret long, ou tiret cadratin (— « em-dash », Word : Ctrl + Alt + Num -), qui remplit habituellement cette fonction. Précisons que l'unique usage du tiret long, en français, étant de marquer le changement d'interlocuteur dans les dialogues, il ne devrait jamais figurer dans vos textes.
Écrivez un tiret demi-cadratin.
Maintenez la touche Alt et pressez 0150 sur le clavier numérique, puis relâchez la touche Alt.
introduire le dialogue par un verbe introducteur de parole suivi de deux points ; ouvrir le dialogue par des guillemets ; aller à la ligne chaque fois qu'un personnage différent prend la parole et placer un tiret devant ; fermer le dialogue par des guillemets après la dernière parole rapportée.
Le dialogue est généralement annoncé par un guillemet ouvrant au début de la première réplique. Chaque changement d'interlocuteur est ensuite précédé d'un tiret. Le dialogue se termine par un guillemet fermant après la dernière réplique. Il est présenté avec ou sans alinéas.
Voici quelques règles en ce qui concerne l'utilisation d'autres signes de ponctuation avec le tiret : Il faut éviter de mettre plus de deux tirets dans une phrase. Que le tiret soit simple ou double, on doit employer la ponctuation exigée par le sens de la phrase.
Lorsqu'il suit un pronom personnel, l'adjectif « même » est précédé d'un trait d'union – moi-même, lui-même – et s'accorde au pluriel : nous-mêmes, eux-mêmes. En revanche, si « même » suit immédiatement un nom, on ne met pas de trait d'union.
Dans les ouvrages soignés, le tiret court (demi-cadratin) est utilisé de part et d'autre d'une incise, devant les éléments des listes et des énumérations, et dans les toponymes surcomposés. Le tiret long (cadratin) est employé pour marquer le changement d'interlocuteur dans les dialogues et pour indiquer la nullité.
L'underscore ou tiret bas ou tiret du 8 est un caractère de soulignement « _ », accessible sur les claviers AZERTY sous PC en tapant la touche 8 (en haut du clavier, non sur le pavé numérique).
Étymologie. De tiret, le 6 faisant référence au fait que le caractère du trait d'union se trouve sur la même touche que le 6 sur certains claviers physiques francophones classiques d'un PC. Cette précision est destinée à éviter la confusion avec le caractère tiret bas, situé sur la touche du 8.
Qu'est-ce que le tiret du 6 ? Le tiret du 6, c'est un tiret court, employé le plus souvent comme trait d'union ou comme signe moins dans les soustractions : -. Dans le langage de la typographie, on l'appelle aussi tiret quart de cadratin .
Le tiret long, ou tiret cadratin, est en quelque sorte l'ancêtre du tiret moyen. Il était utilisé très couramment dans l'édition française pour tous les dialogues et les incises. Il est aujourd'hui en voie de déshérence, sans qu'il y ait une véritable raison à cela.