L'huile de colza pressée à froid ne devrait pas être chauffée et il vaut mieux l'utiliser uniquement pour la cuisine froide. L'huile de colza classique peut parfaitement être chauffée pour cuire à chaleur modérée ou pour la pâtisserie. Elle conserve toutes ses propriétés bénéfiques jusqu'à 160 °C.
Stable et non dénaturée par une cuisson douce (au four ou à la poêle), nous pouvons donc l'utiliser pour la pâtisserie, les poêlées de légumes, les plats chauds, la cuisson modérée des viandes ou des poissons … De nombreux usages sont possibles. À l'exception des fritures !
L'huile de colza se marie aux légumes crus et cuits, aux salades croquantes et aux tartares de poissons. A chaud, elle peut aussi bien se cuisiner dans des cakes, pâtisseries ou viandes rôties (à cuisson douce <180°C).
Le danger de la surchauffe de l'huile de colza
Il s'agit de la température à partir de laquelle le produit émet des fumées en continu. Et lorsque l'on atteint ce point de fumée, par exemple lors d'une cuisson à la poêle, les acides gras se décomposent et émettent des substances nocives pour la santé.
À chaque huile ses acides gras
Les oméga-6 sont présents en plus grande quantité dans l'huile de tournesol. Les oméga-3 sont quant à eux majoritaires dans l'huile de colza. Si les deux ont leurs rôles à jouer, des études ont montré que le ratio entre oméga-6 et oméga-3 est le plus important.
Huile de colza dangers. Dans les années 1960, l'huile de colza avait mauvaise réputation puisqu'elle était soupçonnée de provoquer des problèmes cardiaques. En cause : sa forte teneur en acide érucique, un acide gras oméga-9 présent dans certaines huiles de la famille des brassicacées.
Notre conseil : privilégiez une huile d'assaisonnement possédant un rapport oméga 6/oméga 3 le plus bas possible (comme l'huile de colza ou de lin).
Pensez également à l'huile coco, l'huile d'amande ou l'huile d'olive raffinée. Il est fortement déconseillé de faire chauffer les huiles aromatisées car l'aromatisation passe par l'infusion de morceaux de piment ou d'épices qui risquent de brûler. De plus, le goût s'évapore à la cuisson.
L'huile de Colza est réputée pour sa haute teneur en oméga-3. Un aliment santé dont les vertus sont nombreuses, notamment sur la ligne, le cœur et dans la lutte contre le cholestérol.
Enfin, l'huile de colza HOLL est une huile qui convient parfaitement à la friture. Sa composition lui permet en effet de très bien résister à la chaleur et son point de fumée ne se situe jamais sous les 220°C, atteignant même jusqu'à 246°C.
Les deux huiles sont proches au niveau du goût, mais si vous souhaitez une huile avec des apports équilibrés en oméga 3 et oméga 9, vous pencherez plus pour l'huile de colza bio. Cependant, si vous recherchez un produit alimentaire riche en oméga 6, l'huile de tournesol est votre championne.
L'huile de colza doit être conservée au frais et dans un emballage fermé, de préférence dans une armoire de cuisine sombre, au réfrigérateur ou à la cave.
L'huile de colza pressée à froid, avec son petit goût de noisette, est idéale pour la cuisine froide, par exemple pour assaisonner les salades ou affiner les dips et les marinades. Sa saveur caractéristique en fait une véritable huile de gourmet.
L'huile de colza que les industriels ont tendance à substituer à l'huile de tournesol, est quant à elle majoritairement constituée : d'acides gras monoinsaturés ou oméga 9 (64,3 g) d'acides gras polyinsaturés (26,5 g) dans une moindre mesure.
Ainsi, nous vous conseillons d'opter pour une huile de colza raffinée biologique afin d'être sûr que celle-ci ne nuise pas à votre santé. Vous aurez donc une huile propre à la cuisson, neutre en goût, sans risque pour la santé et respectueuse de l'environnement.
Les huiles à conserver au frigo :
Les huiles de noix, de germes de blé, de pépins de raisin, de chanvre, de courge, de nigelle et de noisette sont également mieux conservées au frigo. L'huile de colza est, de manière générale, une huile de base qui doit se consommer fraîche et dans le mois après son achat.
Pour la cuisson à la poêle, les huiles végétales comme l'huile d'olive, l'huile de colza ou l'huile de pépin de raisin sont adaptées à la cuisson à température moyenne.
À l'aune de ce critère, l'huile d'arachide et l'huile d'olive sortent grandes gagnantes. La première est très riche en omégas 9, réputés pour leur action bénéfique sur la prévention des maladies cardio-vasculaires. Son goût neutre en fait la candidate parfaite pour la cuisson des frites.
Il y a deux grandes familles d'huiles : celles au goût neutre et celles à la saveur plus marquée. L'huile de pépins de raisin et l'huile de tournesol sont neutres. Ce sont des valeurs sûres faciles à employer dans tous les gâteaux. L'huile de colza vierge n'est pas conseillée ici, car elle ne supporte pas la cuisson.
La viande d'agneau aime l'huile d'olive. Le porc peut être cuit au saindoux. Pour le bœuf, la viande de cheval et le veau, il est préconisé d'utiliser un mélange d'huile neutre, type pépins de raisins, et de beurre. Ce mélange permet au beurre de monter plus haut en température sans brûler.
Pour prendre soin de votre bon cholestérol, il faut choisir une alimentation riche en acides gras (monoinsaturés ou polyinsaturés) et en oméga 6 et oméga 3. Les huiles de tournesol, de noix, de soja, de colza sont idéales pour cela.
Pour le rôtissage et la friture, les diététiciennes conseillent l'huile de colza HOLL ou l'huile de tournesol HO, qui résistent aux températures élevées. Toutefois, il ne faudrait pas les chauffer au point de les faire fumer.
L'huile d'olive est l'une des huiles les plus légères, avec une faible proportion d'acides gras saturés. Elle contient du gras monoinsaturé ainsi que des vitamines et des antioxydants.
Huile essentielle de Menthe poivrée
Considéré comme “l'aspirine végétale”, c'est un anti-inflammatoire naturel puissant qui peut agir pour soulager les douleurs névralgiques. Son écorce contient notamment de salicine, l'un des principaux actifs de l'aspirine.