Oui, le conjoint survivant peut vendre sa maison au décès de son partenaire, mais à condition d'obtenir l'accord des autres héritiers : dans le cas où le conjoint survivant a l'usufruit de la maison : il peut vendre si et seulement si l'ensemble des nus propriétaires (c'est-à-dire vos enfants) donnent leur accord.
En l'absence d'inventaire, l'ensemble des biens meublants le patrimoine immobilier du défunt (meubles, bijoux, tableaux, etc.) est évalué de manière forfaitaire, à hauteur de 5 % de l'actif brut successoral (voir ci-dessous).
Si vous souhaitez organiser un vide-maison, vous devez en effet avertir la mairie du lieu de l'habitation quinze jours avant la date prévue, soit par lettre recommandée, soit via un formulaire remis directement à la mairie. Un justificatif de domicile et une pièce d'identité est demandé à l'organisateur du vide-maison.
Il restera donc à la disposition de tous ceux qui veulent éventuellement s'opposer à la réalisation de la succession. Ainsi, légalement, il ne faut jamais vider l'habitat d'une personne défunte avant que la succession ne soit clôturée par un notaire.
Les frais d'inventaire sont une charge de la succession. S'il y a des fonds disponibles, par exemple chez le notaire, les héritiers ont la faculté d'autoriser le dépositaire à prélever les frais de l'inventaire sur ces fonds.
Les héritiers doivent se mettre d'accord devant le notaire, si son recours est obligatoire, ou entre eux. En l'absence d'accord, c'est le JAF : JAF : Juge aux affaires familiales qui fixe cette répartition. Celui qui signe le contrat avec la société de pompes funèbres doit régler seul la facture.
Chaque héritier choisit à son tour un objet. Une fois les objets attribués à chacun, on calcule leur valeur totale et, le cas échéant, on procède à une égalisation. Rien n'empêche les frères et soeurs ou les cousins de procéder à des échanges ultérieurs. Le notaire n'intervient généralement pas dans cette procédure.
De nombreuses solutions sont envisageables pour vous débarrasser de votre mobilier gratuitement : faire un don aux associations, demander à des sociétés spécialisées ou services de votre ville de procéder à leur enlèvement ou les déposer vous-même en déchetterie. Vous pouvez même tenter de les revendre.
Les frais bancaires de succession sont prélevés pour la clôture du compte du défunt. Ils rémunèrent le traitement des opérations administratives jusqu'au transfert des avoirs aux héritiers (principalement la réception de l'acte de décès, l'inventaire des fonds et la gestion des mouvements post-mortem sur le compte).
Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette. Dans ce cas, vous devez faire établir l'attestation de propriété immobilière.
Des grilles d'évaluation spécifiquement dédiées à cet usage sont disponibles sur le web. À défaut, l'agence immobilière ou le notaire lui-même peuvent apporter leur concours à l'évaluation du mobilier du logement. La valeur estimée du mobilier peut atteindre sans difficulté 2 à 3 % du prix de vente.
Ils peuvent être fixes ou proportionnels. Les émoluments proportionnels sont calculés en pourcentage de l'actif successoral brut, lorsque l'acte porte sur l'ensemble de la succession (déclaration de succession et partage de la succession). Sinon, ils sont calculés en pourcentage de la valeur du bien.
La vente d'une maison en succession nécessite de produire deux actes notariés : l'attestation de propriété et l'acte de partage. Ces documents engendrent le paiement des émoluments du notaire qui prennent la forme d'un pourcentage appliqué sur la valeur du bien.
Ils récupèrent les meubles gratuitement, et les chargent. Sachez qu'ensuite, ces meubles seront redistribués à des familles modestes pour meubler leurs intérieurs.
En effet, de nombreux organismes caritatifs comme Emmaüs, la Croix-Rouge ou encore Envie sont spécialisés dans ce genre de collectes, qui profitent aux personnes les plus démunies. Certaines associations peuvent parfois venir récupérer votre mobilier à domicile si vous ne pouvez pas vous charger du transport.
Débarras maison gratuit peut être gratuit suivant récuperation, il s'agit d'un échange du contenu de la maison contre le débarras, le déblaiement et nettoyage de l'habitation, mis en déchetterie des encombrants; il suffit que la valeur de ce qui est récupérable et valorisable représente la même somme que la prestation ...
Un usufruitier peut donc quasiment tout faire comme s'il était propriétaire du bien. Le « quasiment » fait référence au fait qu'il ne peut pas vendre ce bien, il peut seulement en vendre son usufruit.
Les biens sont évalués à leur valeur vénale c'est-à-dire à leur prix sur le marché de l'occasion. Votre agence immobilière et votre notaire peuvent vous aider à procéder à l'évaluation.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
La banque bloque le compte en indivis au décès sans exception : le solde du compte bancaire (positif ou négatif) entre alors dans l'héritage. Le compte indivis est bloqué par la banque dans tous les cas, y compris, celui dans lequel le cotitulaire du compte est le conjoint du défunt.
Les héritiers prennent rendez-vous avec un notaire
En cas de désaccord sur l'office, le conjoint choisit en priorité (les études affichent toutes les mêmes tarifs). Lors de ce première prise de contact, le notaire fait connaissance avec la famille et détermine qui sont les héritiers.