Pour procéder à l'expulsion du preneur du bail commercial, le bailleur doit l'assigner devant le Tribunal de grande instance du lieu de situation de l'immeuble, pour obtenir la résiliation et l'expulsion du bail commercial. La date de jugement sera alors fixé au plus tôt 1 mois après la notification du preneur.
Le propriétaire peut décider d'un commun accord avec le locataire de mettre fin au bail à tout moment. On parle alors de résolution amiable du contrat de bail. La résiliation à l'amiable n'exige pas de forme particulière. Il faut simplement que le locataire accepte l'offre de résiliation amiable du propriétaire.
Le propriétaire du logement doit faire appel à un huissier pour qu'il assigne le locataire devant le tribunal d'instance et obtenir la résiliation du bail et son expulsion. Avant d'assigner le locataire en justice, le propriétaire peut éventuellement lui adresser une mise en demeure de respecter ses engagements.
À tout moment, le locataire et le bailleur peuvent convenir d'une résiliation anticipée du bail commercial. Cette résiliation amiable n'est pas soumise aux conditions de forme et de délai prévues par le Code de commerce. Les conditions de la résiliation sont librement négociées par les parties.
La résiliation du bail commercial peut résulter d'un accord amiable entre le bailleur (propriétaire des murs) et locataire, de violation de clauses du bail ou de la destruction des lieux loués.
Oublier de dater le bail
La date de signature du bail ne correspond pas forcément à la date de prise du logement par le locataire. C'est pourquoi il est obligatoire de préciser sur votre contrat de location meublée ou vide sa date de prise d'effet. Sans cette date, le bail pourra être invalidé.
Ainsi, le locataire ayant conclu un contrat 3/6/9 peut, sans avoir à se justifier, donner congé, c'est-à-dire résilier son contrat de bail à l'expiration de chaque période triennale (au bout de 3 ans, 6 ans ou 9 ans de contrat).
L'indemnité d'éviction correspondant à la différence entre les deux loyers multipliée par le coefficient (compte tenu du coefficient appliqué par le juge) soit le calcul suivant : (35 000 - 10 000) × 6 = 150 000 €.
À l'arrivée de l'échéance contractuelle, le bail ne se renouvelle pas automatiquement, il faudra qu'il y ait délivrance obligatoire d'un acte, (le congé ou une demande de renouvellement) pour que le bail prenne fin, et que soit mis en œuvre le renouvellement du bail commercial.
Le bailleur qui refuse de renouveler le bail commercial à son locataire doit en principe verser une indemnité d'éviction à son locataire qui doit être égale au préjudice causé par le défaut de renouvellement, soit, s'il veut y échapper, il doit justifier d'un motif légitime ou d'un droit de reprise.
Le Cabinet DEMEUZOY AVOCATS vous assistera à chaque étape de la procédure (mise en demeure, gestion de l'huissier, procédure judiciaire) afin que vous puissiez obtenir la restitution de votre créance locative et l'expulsion de votre locataire le cas échéant.
La relation entre locataire et bailleur est strictement encadrée par la loi française. Ainsi, le propriétaire ne peut vous forcer à quitter votre logement immédiatement si le contrat de bail se déroule normalement : peu importe la raison, il doit respecter un délai de préavis.
Quand le locataire ne paie pas son loyer ou lorsque sa présence dans l'immeuble nuit aux autres occupants, le propriétaire peut entamer une procédure d'expulsion. Mais avant d'y avoir recours, l'intéressé doit s'assurer que la résiliation du bail a été préalablement décidée par le juge.
Comment mettre fin au bail professionnel ? Au bout de 6 ans, le propriétaire peut prévenir le locataire de son intention de ne pas renouveler le contrat. Il doit respecter un préavis de 6 mois.
Qui doit payer les frais de notaire ? En général, les frais de notaire sont partagés entre le preneur et le bailleur. Toutefois, les parties peuvent décider de prévoir une autre répartition par le biais d'une convention.
Il relève du statut des baux commerciaux et a une durée minimale de 9 ans. En pratique, le bail commercial établi par écrit apporte une preuve de l'existence du contrat et permet de définir clairement les obligations de chacune des parties.
S'il s'agit d'un bail de 12 mois ou plus, le locataire doit donner son avis entre 3 et 6 mois avant la fin du bail. Donc, pour les baux se terminant le 30 juin, l'avis doit être donné entre le 1er janvier et le 31 mars.
Lorsque le bailleur refuse le renouvellement du bail commercial, il doit en principe payer au locataire une indemnité d'éviction. Elle permet de compenser le préjudice du locataire qui est obligé de quitter les lieux.
Elle peut être fixée à l'amiable entre les parties. En pratique, elle est toutefois le plus souvent fixée par un expert choisi par les contractants. Et en l'absence d'accord, l'indemnité d'éviction est fixée par le tribunal judiciaire qui peut avoir recours à la désignation d'un expert judiciaire.
Le preneur peut mettre fin au bail, à tout moment, sans préavis et sans indemnité, si le bail de 9 ans n'est pas enregistré, SI ET SEULEMENT SI le preneur a mis en demeure le bailleur de faire enregistrer le bail dans un délai d'un mois et que le bailleur n'y a pas donné suite.
Si le bail est conclu pour une durée ferme de 10 ou 12 ans, le bailleur obtiendra du preneur qu'il renonce à toute faculté de résiliation. En pratique, les parties peuvent décider de conclure des baux 3/6/9/10 ou 3/6/9/12.
Cas n°2 : résiliation après la prolongation tacite du bail commercial. À l'expiration du 1er bail commercial de 9 ans, si celui-ci a été tacitement reconduit, vous avez le droit de donner congé à votre locataire, mais le préavis doit démarrer après la fin du trimestre civil + 6 mois de préavis.
Si le bailleur est une personne morale, le bail est de 6 ans minimum. En location meublée, la durée du bail est d'un an minimum ; cette durée peut être réduite à neuf mois si le locataire est étudiant.