Ils étaient chevaliers, riches souvent, châtelains eux-mêmes, et vivaient honorés dans les cours de France, d'Espagne et d'Italie, où ils étaient appelés par l'amitié des princes souverains. Leurs compositions étaient répandues par des jongleurs qui les chantaient et les récitaient.
Accompagnés de leur instrument, le plus souvent le luth ou la flûte, ils prônent l'amour courtois, une thématique incontournable du Moyen Âge. S'ils s'inspirent souvent de chants religieux, ils n'hésitent pas non plus à s'engager dans la vie sociale et politique en clamant des valeurs chères à leur cœur.
Le mouvement troubadour a commencé vers la fin du XI e siècle en Occitanie, au sein de la haute noblesse occitane. Puis, il s'est répandu par la suite dans d'autres couches sociales et s'est étendu au nord de l'Italie et de l'Espagne.
Au Moyen Age, les troubadours et trouvères sont des poètes lyriques qui accompagnent leurs compositions de musique. Un des aspects particulier de leur art est d'être profane et entièrement monodique, alors que la musique chrétienne de l'époque devient un art polyphonique (chant grégorien).
la viole : instrument à corde, on y jouait à l'aide d'un archet, c'est l'ancêtre du violon. le luth : instrument à cordes pincées. Il ressemble à la guitare. le psaltérion : instrument à cordes de forme triangulaire ou trapézoïdal.
Guillaume IX est l'un des plus grands seigneurs d'Occident. Il est aussi le premier des troubadours, ces poètes de langue d'oc porteurs d'une nouvelle conception de l'amour, faite d'une adoration, à la fois brûlante et respectueuse, de la femme aimée.
Ces poètes originaires pour la plupart d'Aquitaine ou de Provence ont inventé l'«amour courtois», fait de tendresse et de passion. Ils sont en général d'extraction noble ou bourgeoise. Certains appartiennent même à la haute noblesse. C'est le cas du duc Guillaume IX d'Aquitaine, grand-père d'Aliénor d'Aquitaine.
Une trobairitz, forme féminine de troubadour en langue d'oc, est une poétesse et compositrice d'expression occitane ayant vécu dans le sud de la France aux XII e et XIII e siècles. En langue d'oïl (français du nord), c'est une trouveresse.
Les troubadours sont des poètes et compositeurs du sud de la France. La période où ils furent le plus nombreux est comprise entre le XIIe et XIVe siècles . Une grande partie de leurs œuvres sont écrites en langue d'oc (occitan).
Poète qui, aux xiieet xiiies., dans le Midi de la France, composait en langue d'oc des poèmes, satires, ballades, etc., avec leur accompagnement musical, et qui allait de château en château, propageant les valeurs de la société courtoise.
jongleur, ménestrel, troubadour[Rel. App.] métier : chanteur[ClasseHyper.]
Les trouvères, sont les poètes, qui au nord de la Loire adaptent le chant courtois, vers la fin du XIIe siècle. On connaît les noms de 200 trouvères (Gace Brulé, Blondel de Nesle, Conon de Béthune, etc.).
De son temps, les troubadours se virent tellement honorés qu'ils se multiplièrent en France à l'infini : ceux à qui le défaut de voix ou de connaissances en musique ôtait la faculté de chanter leurs vers se faisaient accompagner par des chanteurs et des joueurs d'instruments qu'on appelait ménestrels, jongleurs, etc.
Les termes troubadours et trouvères (du provençal trobar : trouver) signifient : 'inventeurs du texte et de la mélodie' (poètes-musiciens). Ils diffèrent par le dialecte. La Loire forme frontière linguistique. Au sud règne la langue d'oc des troubadours, au nord c'est le domaine de la langue d'oïl des trouvères » [1]
Ils sont issus de milieux sociaux relativement divers. Les premiers connus – Guillaume IX (mort en 1127), duc d'Aquitaine et auteur de chansons gaillardes, Raimbaut d'Orange (mort en 1173), défenseur d'une poésie très hermétique et obscure (le. On connaît le nom d'une quarantaine de troubadouresses (trobairitz).
Genres et formes. Articles détaillés : Chant grégorien, Organum, Motet, Madrigal, Canon et Ballata. La musique médiévale est à la fois sacrée et profane. Durant le Moyen Âge central, le genre liturgique, avec le chant grégorien prédominant, est monodique.
Et que ces poètes compositeurs - que l'on nomme troubadours ou trouvères selon qu'ils s'expriment en langue d'oc ou en langue d'oïl - s'employaient également à chanter des épopées relatant les exploits des guerriers de leur temps, et dont la plus fameuse est la Chanson de Roland.
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
L'ancien français | modifier le wikicode. L'ancien français est l'ensemble des dialectes de la langue d'oïl, durant le Moyen Âge, soit environ quatre siècles de littérature.
Au Moyen-Âge, le jongleur était un amuseur, qui jonglait, montrait des animaux, faisait des tours de force ou d'adresse, et parfois aussi racontait des histoires et chantait des poèmes.
La musique profane, dite aussi musique séculière ou encore musique mondaine, regroupe les genres musicaux qui ne sont pas associés aux pratiques religieuses d'un groupe social donné. Le concept s'oppose donc à celui de musique sacrée. La musique profane peut être vocale ou instrumentale.
a) Genre, poésie lyrique. Genre poétique caractérisé par l'expression de sentiments ou d'émotions liés à des thèmes religieux ou existentiels dans des formes rythmiques permettant le chant ou la déclamation avec accompagnement musical.
Azalaïs est la première trobairitz dont le nom soit connu, célèbre aussi pour sa voix, sa beauté et son « art de trouver », c'est-à-dire de composer des vers.
1. Personne dont les plaisanteries font rire ; pitre : Le bouffon de la classe. 2. Personnage grotesque que les rois, les grands entretenaient autrefois pour se divertir de ses facéties.
burlesque, comique, extravagant, facétieux, grotesque. – Familier : cocasse. Contraire : austère, grave, précieux, puritain.