Le niveau de vie des guadeloupéens reste inférieur à celui de la France métropolitaine et les inégalités y sont plus fortes. Le niveau de vie des plus modestes a augmenté en 5 ans mais les prestations sociales restent la principale composante de leur revenu disponible.
Le constat est particulièrement préoccupant. “En Guadeloupe, 34 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 1 010 euros par mois, en 2017. En comparaison, ce taux s'élève à 14 % en France métropolitaine.
Les habitants des DOM plus exposés à la pauvreté
Calculé en référence au niveau de vie médian national, le taux de pauvreté monétaire s'élève à un tiers en Guadeloupe et en Martinique, contre 14 % en métropole.
Le fort taux de chômage en Guadeloupe, de 21 % au sens du BIT en 2021 mais de 28,8 % selon les chiffres du recensement de l'Insee en 2018, plus fiables car reposant sur le déclaratif, s'explique simplement par le décalage entre le nombre d'emplois et le nombre d'actifs présents sur le territoire.
La situation sur le marché l'emploi est la principale cause de pauvreté. En effet, le taux de chômage s'élève à 17 % en 2017, deux fois plus élevé qu'en France métropolitaine. À cela s'ajoute un nombre important de Martiniquais (12 % de la population) se situant à la frontière entre le chômage et l'inactivité.
Avec un PIB par habitant de 23 353 dollars, Aruba, petite île néerlandaise d'environ 180 kilomètres carrés, est le pays «le plus riche» des Caraïbes, selon cet indicateur. Il est suivi des Bahamas avec 22 217 dollars et de Trinidad and Tobago avec 21 323 dollars, deux pays membres du Commonwealth.
Niveau de vie médian et pauvreté
Le niveau de vie médian des Guadeloupéens s'élève à 15 770 euros par an en 2017. Il est inférieur à celui des Martiniquais, mais supérieur à celui des autres Domiens. En Guadeloupe, 34,5 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté national.
Combien d'habitants en 2030 dans le département de la Guadeloupe. Sur le long terme la population est passée de 385 609 habitants en 1999 à 372 900 habitants en 2022, soit une évolution de -3% sur une période de 23 ans.
Au deuxième trimestre 2021, l'emploi salarié privé augmente de 6,9% sur un an en Guadeloupe (il avait augmenté de 2,9% au premier trimestre 2021). Le nombre de contrats signés en intérim augmente de 62,5% et celui du volume d'emploi correspondant est en hausse sensible de 90,3% (Equivalent Emplois Temps Plein (EETP)).
Au 2e trimestre 2019, 22 500 personnes sont au chômage à Mayotte. Le taux de chômage s'élève à 30 %, comme en 2017 et en 2016. Mayotte est le département français où le taux de chômage est le plus élevé. Les jeunes, les femmes et les natifs de l'étranger demeurent les plus touchés par le chômage.
L'absence d'emploi ou de diplôme accroit le risque d'être pauvre en Guadeloupe. L'absence d'emploi (chômage, inactivité) explique en premier lieu le taux de pauvreté élevé en Guadeloupe : il s'éleve à 83 % pour les individus vivant dans un ménage dont la personne de référence est au chômage ou sans emploi.
Selon une étude de l'Insee publiée le lundi 11 juillet 2022, la pauvreté est « cinq à quinze fois plus fréquente » dans les territoires d'Outre-mer qu'en métropole. La Guyane est le département qui connaît le plus de précarité.
Le manque de transports et la complexité de l'administration fait que très peu de jeunes peuvent être scolarisés sur l'île : "il y a très peu de transports sur l'île, il n'y a qu'une seule route qui fait le tour, les embouteillages sont monstrueux." A cela s'ajoute un manque de moyens, de personnel "pour s'occuper de ...
Le salaire horaire moyen en Guadeloupe est de 15 € par heure, avec une légère disparité entre les hommes et les femmes. Il est de 15,6 € par heure pour un homme et 14,3 € pour une femme. Rapporté à un mois de 151 heures de travail, cela représente environ 2 265 €.
L'économie guadeloupéenne repose sur le secteur agricole dont la production de la banane et la filière canne-sucre-rhum sont les principales cultures. La banane reste le premier produit d'exportation en volume.
En 2019, 27,4 % de la population martiniquaise vit sous le seuil de pauvreté qui est de 1 100 euros par mois en 2019 (figure 1). Ce seuil de pauvreté est fixé à 60 % du niveau de vie médian métropolitain. Le taux de pauvreté est près de deux fois plus important qu'en France métropolitaine.
Au moins 3000 ans avant J.C., la Guadeloupe est d'abord peuplée par des populations amérindiennes, comme en témoignent plusieurs découvertes archéologiques. Puis, s'installent dans la région des Indiens Arawaks, peuple pacifique d'agriculteurs et de pêcheurs arrivés du bassin de l'Orénoque (Vénézuela).
Selon une étude de l'INSEE publiée ce mercredi 29 décembre sur le recensement de la population Française, il y a de plus en plus d'habitants dans le Nord, qui reste le département le plus peuplé de France.
1 Hervé Damoiseau, l'homme qui fait couler le rhum à flots. Il habite encore près de la distillerie, qui fait vivre 25 employés. La production a atteint 2,7 millions de litres en 2009.
Cette tendance se confirme sur tout le littoral de la Guadeloupe et de la Martinique. Si l'origine de l'érosion est naturelle, elle est accentuée par la présence et l'activité humaine, le réchauffement climatique et l'augmentation du niveau de la mer.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.