Il faut être très clair avec ça. Quand on sait soi même ce qu'on peut accepter, ça permet de savoir ce qu'on peut proposer. Si on peut encore attendre, il vaut mieux dire « je serai là pour en parler quand tu le voudras ». Mais si ça dépasse vos limites, il faut prévenir sans être dans l'accusation.
A force d'être en contact permanent avec une personne dépendante, par envie d'aider, par amour, parfois par pitié ou compassion, l'entourage va adopter un certain nombre d'attitudes toujours dirigées dans le même sens: éviter les conséquences négatives ou les atténuer, éviter les conflits, avoir la paix à tout prix.
Parler avec compassion ; écouter sans juger. Lorsque vous parlez à un membre de votre famille souffrant de dépendance, ce que vous dites compte. Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage. Il pourrait par exemple se faire prescrire un traitement de substitution et bénéficier d'une prise en charge en ambulatoire.
Les dépendances peuvent entraîner des risques graves pour la santé, des problèmes juridiques et financiers, ainsi que des perturbations familiales. Vous pouvez avoir des problèmes reliés au jeu si: Vous dépensez l'argent de votre famille pour jouer ou acheter des drogues et/ou de l'alcool.
Il faut savoir aussi qu'un toxicomane est un menteur "professionnel". S'il s'énerve quand vous le mettez face à ses mensonges, c'est parce qu'il culpabilise de ne pas vous avoir dit la vérité. Sans doute est-il aussi culpabilisé par sa faiblesse et son manque de résistance.
La nicotine
Il s'agit du principal ingrédient addictif du tabac. La nicotine est rapidement absorbée par les poumons et envoyée vers le cerveau. Les chercheurs prévoient que le tabac tuera 8 millions de personnes chaque année d'ici 2030. Il s'agit de la drogue la plus addictive accessible en vente libre.
De plus, un total de 43 000 décès ont été attribué à la dépendance aux opioïdes en 2010, ce qui suggère que l'espérance de vie a été réduite de 46 ans pour chacun de ces décès. La morbidité mondiale attribuée à la dépendance au cannabis est plus élevée que celle dela cocaïne.
Commencez à discuter avec votre ami uniquement lorsqu'il est n'est pas ivre. Si vous essayez de lui parler pendant qu'il est en état d'ivresse, il ne sera pas en mesure de tenir une discussion cohérente. Votre ami peut vouloir se montrer défensif lorsque vous l'approchez pour lui parler de ses problèmes.
Si vous vous inquiétez au sujet de la sécurité immédiate de la personne, conduisez-la au service des urgences de l'hôpital le plus proche, dans la mesure où vous pouvez le faire sans danger. Si elle refuse d'aller à l'hôpital, composez le 911. Il peut être difficile de prendre la décision de composer ce numéro.
La toxicomanie peut souvent être traitée de manière efficace à l'aide de médicaments peu coûteux et de simples interventions psychologiques. Le traitement de la toxicomanie peut être intégré aux soins de santé primaire.
En 2007, David Nutt et ses collègues ont ainsi interrogé des experts en addictologie et ont fait d'intéressantes découvertes. L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3.
Le tabac et l'alcool, de loin les plus mortelles
Selon les chiffres de l'Insee sur les morts liées à l'alcool et au tabac, et ceux de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ex-Afssaps), ce sont les drogues légales qui tuent le plus en France.
Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé. Cependant, les idées noires et l'insomnie peuvent persister pendant plusieurs semaines.
Les gens peuvent aussi prendre de la drogue pour s'évader temporairement d'une situation difficile, malheureuse ou stressante, ou obtenir un soulagement temporaire. Prendre de la drogue peut aussi les aider à faire face à l'ennui, à la colère ou à un manque de confiance en soi.
Le magistrat ou le tribunal qui a prononcé l'injonction thérapeutique adresse le ou la toxicomane à un médecin relais, habilité par l'Agence régionale de santé (ARS), après avis du procureur général près la cour d'appel. Ce médecin réalise un 1er examen pour déterminer la nécessité de la mesure prononcée.
Et la toxicomanie ? Le terme toxicomanie renvoie à une dépendance et à une recherche active de produits toxiques, à la différence de quelqu'un qui serait dépendant au sport ou à un jeu vidéo par exemple. Aujourd'hui on a plutôt tendance à parler d'addiction car la toxicomanie a une connotation très péjorative.
Les complications liées à la toxicomanie ne manquent pas. La substance peut provoquer des problèmes physiques tels qu'une maladie du foie, des poumons, une maladie cardiaque, des carences vitaminiques et des lésions cérébrales.
La toxicomanie est une maladie complexe et chronique qui s'installe lentement et qui est difficile à traiter.