Le premier enjeu est de protéger sa famille et son entourage proche en cas d'hépatite B. Il existe un vaccin contre l'hépatite B qui est efficace et bien toléré contrairement à sa réputation. Il permet de prévenir l'infection dans presque 100 % des cas. Il faut donc inciter son entourage à se faire dépister.
La plupart des hépatites B (90%) guérissent spontanément en quelques semaines après une phase aiguë, mais les 10% restant, ce qui représente quand même 280 000 personnes, la conserveront toute leur vie.
Salive. La salive des personnes atteintes de l'hépatite B peut renfermer le virus, mais à une concentration beaucoup plus faible que dans le sang. Or, la salive infectieuse peut transmettre le virus si elle est injectée dans le sang.
L'entécavir
Sa posologie est d'un comprimé par jour et sa tolérance est bonne (presque pas d'effets secondaires). Plus efficace que la lamivudine ou l'adéfovir, il négative la charge virale dans 90 % des cas.
Prévenir les personnes avec lesquelles on a eu des rapports sexuels au cours des six derniers mois. Ces personnes doivent être examinées et vaccinées si nécessaire; À l'avenir, utiliser un condom pour réduire les risques d'infection; Les porteurs du virus ne doivent jamais donner de sang, de sperme, ou d'organes.
Il n'existe pas de traitement permettant une guérison de l'hépatite B. S'il n'existe pas de traitement spécifique, certains médicaments sont prescrits afin de ralentir la progression de la maladie en maintenant le virus à un niveau bas et en évitant les lésions du foie.
Elle repose sur certains examens biologiques une fois par an: - dosage des transaminases, - dosage des phophatases alcalines, - dosage de la gamma GT , - recherche de l'ADN sérique du VHB . En cas de toxicomanie ou d'homosexualité, il sera sage de demander une sérologie du VHD .
La réponse de l'expert
Lors d'une hépatite, on recommande un régime normal, qui tient compte de la tolérance et des goûts de la personne. Les besoins en protéines sont légèrement augmentés. Les sources de protéines sont: viande/volaille, poisson, fruits de mer, produits laitiers, noix et graines, légumineuses,oeufs.
Une fois le virus dans l'organisme, les symptômes ressentis sont très similaires à ceux d'une grippe, c'est-à-dire, fatigue, fièvre, maux de tête, perte d'appétit, jaunisse, urine foncée, selles pâles, diarrhée… Un certain pourcentage des personnes infectées par le virus de l'hépatite B ne ressent aucun symptôme.
Il est donc préférable d'éviter la consommation de fruits ou légumes non cuits (sauf ceux ayant une pelure), et des salades vertes; mais aussi des viandes et poissons crus tout comme les fruits de mer et autres crustacés qui se consomment généralement crus.
Le virus de l'hépatite B se transmet par contact avec le sang d'une personne infectée et ses sécrétions : le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel. Une personne non vaccinée peut être contaminée par : une relation sexuelle (vaginale, anale ou buccogénitale) non protégée avec une personne infectée.
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
Le nombre de décès imputables au VHB était de 1327 (IC 95% : 463-2 192), correspondant à un taux de mortalité de 2,2 pour 100 000 (IC 95% : 0,8-3,7). Le taux de décès était 2,5 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes, avec un âge moyen au décès de 65 ans.
Dans la très grande majorité des cas (98 % des infections), l'évolution de l'hépatite B est sans gravité. Neuf personnes sur dix vont éliminer le virus grâce à leurs défenses immunitaires : elles guérissent spontanément et sont immunisées parce qu'elles ont fabriqué des anticorps contre le VHB.
Le virus de l'hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par le sang et par contact sexuel. L'hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l'hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA.
L'évolution vers l'hépatite B chronique
Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Seule une prise de sang permet de savoir si une personne est immunisée ou non contre l'hépatite B. En effet, si on retrouve un taux d'anticorps anti-HBS (anticorps propres au virus de l'hépatite B) supérieur ou égal à 10 UI/l, cela signifie que la personne est bien immunisée contre l'hépatite B.
Les fruits rouges, comme le cassis, la myrtille ou la fraise, sont particulièrement riches en vitamine C. "Ils seraient bénéfiques pour améliorer la santé du foie et agir contre l'oxydation des cellules, notamment celles du foie", indique le Professeur.
Les personnes ayant de graves nausées et des vomissements sont à risque de déshydratation, de déséquilibre des électrolytes, de ralentissement du métabolisme et de perte de poids.
Pour éliminer les toxines et régénérer le foie en douceur, il faut : Éliminer les laitages, les produits raffinés trop gras et trop sucrés, les excitants (alcool, café, tabac…) ou encore les grillades. Privilégier les aliments riches en fibres (légumes crucifères comme le chou-fleur, le brocoli...), de préférence crus.
Lorsque la charge virale fluctue entre l'indétectabilité et 10 000 copies/ml, soit 104 ou 4 log, l'hépatite est considérée comme inactive. Au-delà de 100 000 copies/ml, soit 105 ou 5 log (la charge virale peut aller au-delà de 10 milliards de copies/ml, soit 1010 ou 10 log), elle est considérée comme active.
Un taux bas d'Ag HBs (500-1 000 UI/ml), associé à une charge virale faible (< 2 000 UI/ml) et des transaminases normales est en faveur d'un portage inactif du virus. Un taux très bas (< 100 UI/ml) est de bon pronostic.