Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Arrivé novembre, la messe est dite et rendez-vous en Février/Mars pour les premiers coups d'œil à la ruche et à son redémarrage d'activité. Il existe néanmoins un recours possible pendant l'hiver, le nourrissement au candi, fondant ou pattie.
L'abeille adulte se nourrit de nectar, un liquide sucré produit par les fleurs. Elle aspire le nectar à l'aide de sa langue, qu'elle glisse au fond du calice des fleurs. Lorsque le nectar est ramené à la ruche et transformé en miel, il se conserve très longtemps.
Savoir si une colonie est forte ou faible est nécessaire pour orienter la conduite du rucher selon que l'on vise la production du miel, la production d'essaims, que l'on propose ses colonies à la pollinisation. Le premier indicateur est au trou de vol, on y voit l'abondance des butineuses.
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
Cela arrive souvent sur les faibles ou les malades. Il ne faut pas mettre non plus le sirop trop tôt car s'il fait trop froid les abeilles peuvent s'engourdir et rester dedans mais c'est surtout sur les faibles, les fortes dégagent suffisamment de chaleur.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Le chant est le plus souvent émis par la première reine vierge éclose pour annoncer sa présence à la colonie. S'il y a d'autres cellules royales prêtes à éclore dans la ruche, les autres reines vierges – souvent empêchées d'éclore par les ouvrières – peuvent y répondre de l'intérieur de leur cellule.
Au printemps, les heures idéales pour une visite de ruche sont lorsque le plus grand nombre de butineuses sont de sortie, c'est-à-dire entre 11 et 15 heures.
Ceux-ci ont en effet testé différents types d'abreuvoirs, et le mieux aimé des abeilles est fort simple : un abreuvoir à volailles, remplis d'eau salée à 0.5% (soit 5 g par litre), dont la rigole est remplie de cailloux, ce qui facilite l'atterrissage aux abeilles et leur évite de se noyer.
Il faut savoir qu'en dessous de 12-13°C, les abeilles ne prennent pas le sirop. Le candi se donnera donc à des températures inférieures à ces dernières. Soit entre Novembre et Mars en Ile-de-France. Si toutefois, vous avez une pause hivernale durant la mauvaise saison (un été indien), il ne faudra pas nourrir au sirop.
L'abeille quant à elle, n'aime que le sucre. Elle se nourrit en général de nectar de fleurs ou de plantes mellifères car elle nourrit ses larves uniquement avec du pollen ou du nectar.
Une abeille fatiguée reste habituellement dans sa ruche. Si vous apercevez une abeille seule, qui ne vole pas, alors elle se trouve peut-être en danger. Si celle-ci semble faible, vous pouvez lui déposer un peu de miel pour accélérer son rétablissement. Vous pouvez préparer un mélange composé de miel et d'eau.
Pour augmenter les chances d'unification, l'apiculteur peut brouiller les pistes en perturbant les phéromones de chaque colonie. En effet la personne peut placer des bandelettes imprégnées d'huile essentielle d'eucalyptus ou pulvériser toutes les abeilles avec une solution sucrée mélangée à de l'huile essentielle.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Essaimer, c'est le modèle naturel de reproduction des colonies : la reine, accompagnée des butineuses (l'essaim) quitte la ruche pour reconstruire un nouvel habitat ailleurs. C'est un processus bénéfique qui permet la régénération et la multiplication de leur population.
Une colonie sans reine sera souvent nerveuse ou agitée sur le rayon. Les ouvrières sont plus enclines à courir partout sur le rayon. Vous pouvez également remarquer une activité de ventilation beaucoup plus importante que d'habitude.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.