La religion est présente tout au long de Candide:Voltaire nous montre la différence de traitements entre les hommes selon leur religion, par exemple, lorsque Candide tue le juif et le grand inquisiteur qui retenaient
3) Le désenchantement de Voltaire modifie sa réflexion sur la religion et la Providence. La critique se traduit dans Candide par des représentants de la religion qui s'adonnent au vol, à la luxure, à l'hypocrisie et sombrent dans les égarements du fanatisme.
Extraits célèbres : critique de la philosophie de Leibniz selon laquelle « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ; la morale finale « il faut cultiver son jardin ».
L'un des objectifs de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire (1759), est la critique de l'optimisme métaphysique de Leibniz qui, simplifié par certains de ses disciples, affirme que notre monde est le meilleur des mondes possibles.
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Voltaire montre le chemin intellectuel de Candide, qui est celui d'une désillusion : l'optimisme, dit Candide, c'est la manie de dire que les choses sont bien quand on est en enfer. En effet, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal.
Les grands thèmes de Candide :
- Le Mal : Candide le rencontre sous toutes ses formes : physique - le froid, la faim et la maladie de Pangloss - et moral - à travers les motifs de la guerre, la pauvreté, l'hypocrisie et le fanatisme religieux -. - L'utopie : ce thème est très à la mode au XVIIIème siècle.
Voltaire critique le pouvoir monarchique absolu qui est source d'abus et d'injustices, il souhaite une monarchie constitutionnelle avec des pouvoirs royaux modérés. Il s'insurge contre les privilèges des nobles et réclame leur abolition. Il rejette également les privilèges accordés à l'Eglise et à une partie du clergé.
Cet extrait du chapitre III décrit la guerre entre les Bulgares et les Abares, et la fuite de Candide qui s'ensuit à travers les villages dévastés. Nous allons voir dans ce passage comment Voltaire utilise l'ironie comme une arme de dénonciation.
Pour Voltaire, les "lettrés de Chine" ne peuvent pas devenir fanatiques, car ils ont une grande sagesse. Voltaire dénonce la fanatique qui croit trouver le bonheur après la mort. Par opposition, le philosophe cherche la paix dans la vie, "la tranquillité qui apaise l'âme".
Mahomet est une tragédie militante qui dénonce l'instrumentalisation du sentiment religieux mis au service de la volonté de puissance d'un pervers manipulateur. L'islam, auquel Voltaire rendra justice dans d'autres écrits, est un paravent commode pour attaquer tous les fanatismes.
A travers ce récit, on retrouve Voltaire dénonçant le fanatisme. En effet, on connaît les positions du philosophe concernant les excès des dogmes et des pratiques religieuses, son intervention lors de l'affaire Calas pour dénoncer l'intolérance à l'égard du protestantisme.
Voltaire use d'ironie pour faire une critique de la noblesse. Le nom de famille du baron est ridicule : "Thunder-ten-tronckh". Les sonorités sont dures, il y a un côté grotesque, des sonorités anglaises aussi. La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres".
Dans ce cas "Il faut cultiver notre jardin" signifierait cultiver son propre savoir-faire et se mettre à exercer ses talents afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné, de donner un sens à notre vie et d'atteindre la liberté spirituelle.
S'il militait contre le fanatisme religieux, Voltaire était loin d'être athée. Ce n'est pas un hasard si l'une de ses déclarations préférées était sa maxime : «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer».
Le fanatique est d'abord un être superstitieux qui peuple le monde de fantasmes et d'hallucinations. Il ne sait pas où sont les bornes de son esprit, ne développant pas sa raison, définie comme une faculté autocritique soucieuse des limites de nos connaissances et de nos convictions.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Afin de contourner la censure, les philosophes écrivent des contes philosophiques (fictions critiquant le pouvoir et la société). Candide est un personnage naïf qui découvre la brutalité du monde.
Comme il a été montré dans la première partie, Voltaire croyait que le despote éclairé dirigeait pour le bien du peuple, pour autant qu'il ne fasse atteinte aux libertés des gens. Donc, le pouvoir arbitraire de la monarchie est une horreur selon Voltaire.
Pourquoi la censure ? En Irlande parce que le livre s'attaque de manière indécente à la famille et à la religion. En Inde, le livre a été interdit car son auteur, Aldous Huxley, est accusé d'être un "pornographe".