Contrairement aux idées reçues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.
"Parler à haute voix existe dans les troubles psychotiques sévères où les personnes ont perdu cet autre intérieur qui nous permet de nous parler en silence, précise le psychiatre. Ils ont besoin de soliloquer, d'être dans des invectives, ce que provoque aussi l'ivresse.
Soliloque (avec soi-même).
Autre point, le "parler tout seul" peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
En fait, selon une étude menée par des scientifiques de l'université de Bangor aux Etats-Unis, se parler à soi-même serait bénéfique et serait une preuve d'une intelligence supérieure. Dans un premier temps, cette pratique est bénéfique pour la mémoire.
Notre cerveau passe son temps à essayer de communiquer avec nous. Cette petite voix que nous entendons dans notre tête est en fait le même phénomène que lorsque nous parlons à voix haute, selon une étude publiée par le journal eLife.
La méthode de pensée à voix haute a pour consigne essentielle de dire ce que l'on pense, alors que la variante du raisonnement à voix haute propose une consigne plus élaborée visant à élucider l'heuristique utilisée par le sujet pour résoudre un problème.
Tout le monde se parle à soi-même, cela fait partie du quotidien. Il est estimé que près de 100% des gens le font régulièrement.
Le mot juste : volubile, bavard, prolixe…
Testez votre audition.
Parler trop fort peut être un signe de perte d'audition. Les autres signes de perte auditive neurosensorielle comprennent la difficulté à entendre lorsqu'il y a beaucoup de bruits de fond et l'incapacité à comprendre clairement ce que les autres disent.
Toutes ces études laissent penser que la schizophrénie, mais aussi les troubles bipolaires, sont à l'origine d'un risque accru de violence et que la consommation d'alcool ou de drogue multiplie ce risque dans un facteur très significatif.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême. Les personnes atteintes de schizophrénie peuvent éprouver des difficultés cognitives persistantes.
Selon la psychologue Mélanie Fouré, ce genre de comportement s'explique : "Si l'on exclut les problèmes ORL, le fait de parler plus fort que les autres dénote paradoxalement un besoin de sur-compenser un sentiment d'insécurité, et bien souvent la peur de ne pas avoir la capacité d'attirer l'attention de son ...
Parler vite c'est souvent un mécanisme lié au stress, c'est aussi une mauvaise habitude que l'on prend lorsque l'on vit à un rythme effréné ou lorsque l'on n'aime pas parler en public (manque de confiance en soi, peur d'être « coupé »…).
La voix de chaque humain est unique, du fait de la forme et de la taille non seulement de ses cordes vocales, mais aussi du reste du corps de la personne. Les humains peuvent relâcher ou resserrer leurs cordes vocales, ou changer leur épaisseur, ainsi que changer la pression d'air transférée.
Une hallucination : qu'est-ce que c'est ? Lorsqu'on entend des voix, il s'agit d'hallucinations verbales. Elles font partie de la famille des hallucinations auditives (son, bruit). Mais il existe aussi des hallucinations visuelles, olfactives, cénesthésiques (impression qu'on vous touche), gustatives et auditives.
Parlez lorsque cela est important.
Les gens ne vont plus s'intéresser à quelqu'un qui passe son temps à partager son point de vue ou à raconter des histoires. Si vous avez tendance à trop parler, vous pourriez vous rendre compte que vous passez votre temps à partager des informations inutiles.
En psychiatrie, l'entente de voix est signe de psychoses redoutées telles que la schizophrénie.
Notre premier réflexe est donc de vouloir la faire taire… Mais lorsque l'on examine les choses avec attention, on constate que vouloir que sa pensée s'arrête est un non-sens absolu. On aborde alors la vie intérieure d'une toute autre manière. Acceptation, lâcher-prise et amour de soi prennent enfin tout leur sens.
Une personne typique est capable, si on lui demande de s'en souvenir, de se figurer un son, une image, une odeur, un goût ou une sensation de toucher. Ce n'est pas le cas de tout le monde.