Rassurez-vous, il n'y a pas d'âge pour apprendre à skier ! Clo reste une grande débutante. Nous avions déjà pris des cours de ski aux Menuires l'année dernière mais nous avons dû reprendre les bases pour lui redonner confiance. Commencer le ski à l'âge adulte est tout à fait possible.
Rassurez-vous, débuter au ski n'est pas difficile et ne requiert pas la condition physique d'un sportif professionnel ! On peut s'élancer sur les pistes et prendre du plaisir dès les premières heures de leçon, à condition de s'adresser à une école de ski reconnue par l'état et d'être accompagné d'un moniteur compétent.
Nous conseillons toujours des skis courts aux skieurs débutants : ils sont plus maniables, ils « tournent » plus facilement grâce au léger rocker* spatule* et ils assurent une excellente stabilité.
« Quand ils se sentent chuter, beaucoup de skieurs essayent à tout prix de rester debout sur leurs skis et se tordent le genou », remarque Jean-Marc Simon. En cas de déséquilibre, mieux vaut se laisser chuter vers l'arrière sans tenter de se rattraper. Un moniteur pourra ainsi vous apprendre à bien tomber.
Pour faire cette activité sur des chemins réservés, vous avez deux solutions : chausser des skis de randonnée (qui n'ont rien à voir avec ceux de descente qui vous effrayent) ou miser sur des bonnes chaussures de trail résistantes au froid et à l'humidité.
Les trois points-clés à retenir pour apprendre à skier :
Bien se positionner sur les skis et déplacer le poids du corps d'un côté et de l'autre permet de contrôler naturellement les skis. Apprenez à tourner en respectant les étapes d'apprentissage : chasse-neige, puis virage parallèle, puis dynamique.
Garder le dos droit et incliner le buste en avant – ceci aura pour effet de transférer le poids du corps sur l'avant des skis ; Plier les genoux et appliquer une pression simultanée sur les carrés intérieurs de vos skis ; Rapprocher progressivement les pointes avant des skis en écartant les talons.
Entrainez-vous d'abord à descendre lentement des pistes à faible pente, en allant d'un côté à l'autre de la piste. En écartant les skis, vous freinez, en les rapprochant, vous accélérez. Vous prendrez rapidement de l'assurance et pourrez alors augmenter votre vitesse et passer à des pistes plus difficiles.
C'est très simple : en position chasse-neige, regardez loin devant, déclenchez votre virage et transférez le poids de votre corps sur le ski extérieur, en restant bien face à vos skis. Tout naturellement les skis vont pivoter dans la direction où vous souhaitez aller.
- le poids du skieur : il détermine le réglage DIN c'est-à-dire la puissance de déclenchement de la fixation, - la longueur de la semelle de la chaussure (gravée sur le talon), - le niveau du skieur, - la pratique : elle détermine la position de la fixation sur le ski.
Lorsque vous skiez en chasse-neige vers le bord de la piste, laissez vos skis glisser vers position des frites (position parallèle) autour de l'arrivée. Skiez en parallèle sur la pente, et en forme de chasse-neige (forme de pizza) uniquement lorsque vous devez ralentir ou commencer le prochain virage.
La méthode consiste à marquer fortement l'appui pendant la phase initiale du virage grâce à une flexion-extension prononcée. L'angle de prise de carre ne doit pas être trop important sous peine de faire déraper le ski, mais suffisant pour assurer l'accroche.
Pratiquez des activités qui stimulent le cardio
Pour développer son endurance et ses capacités respiratoires, certains sports sont particulièrement recommandés. C'est le cas du vélo, du vtt, du roller, de la natation, de la course à pied ou encore de la marche nordique.
Le virage télémark s'effectue avec un fléchissement de la jambe intérieure. C'est l'une des plus anciennes techniques de ski, inventée en 1868 par un menuisier du comté de Telemark en Norvège, Sondre Norheim.
Toujours d'après la seconde loi de Newton, à l'accélération calculée précédemment s'ajoute un terme négatif inversement proportionnel à la masse du skieur. Donc plus vous êtes lourds, plus ce terme sera faible et moins les frottements ralentieront le mouvement !
Lors de la prise de carre, il faut incliner les genoux vers l'intérieur et imprimer avec le haut du corps une pression supplémentaire sur le ski aval. Cela permet d'éviter les glissades désagréables sur les plaques de verglas.
En ski alpin, les genoux jouent un rôle très important. C'est le genou du ski aval (dans une traversée) ou externe (dans un virage) qui règle la prise de carre en se rapprochant plus ou moins de l'autre jambe. Pour ce faire, il doit être fléchi. En effet, sans flexion, le genou n'a aucune mobilité latérale.
Massez-vous les cuisses, aussi bien devant que derrière dans le sens de la longueur du muscle, et si vous êtes nombreux massez-vous les uns les autres ! Rien n'empêche d'étendre votre massage aux mollets, aux fessiers, voire au dos.
Et comme vous venez à la neige pour « vous reposer », vous vous « éclatez » le premier jour et sollicitez au maximum vos muscles, vos ligaments et vos articulations. Le matin du second jour, les efforts de la veille et la fatigue ne sont pas résorbés. Au début ça « tire » un peu, mais ça passe.
Tous ceux qui sont en dessous du skieur ont la priorité. Le skieur qui se trouve en amont (du côté de la montagne) a une position qui lui permet de choisir une trajectoire. Il doit donc faire ce choix de façon à préserver la sécurité de toute personne qui est en aval (du côté de la vallée).
Tout skieur doit se comporter de telle manière qu'il ne puisse mettre autrui en danger ou lui porter préjudice. Le skieur doit respecter le balisage et la signalisation. Sur les traces/pistes, il doit suivre la direction et la technique imposées. S'il y a plusieurs traces, le skieur doit utiliser la trace de droite.
Les bienfaits du ski pour les muscles et les articulations
Par exemple, le ski alpin muscle les quadriceps, les fessiers, les mollets, les abdominaux, le dos et les épaules. Sans compter que la pratique de ce sport va permettre de brûler les calories et d'affiner sa silhouette.