Comme tout opioïde, le tramadol peut rendre dépendant. Le corps s'y habitue et y devient moins sensible. Il lui faut des doses plus élevées. Inévitable, cette tolérance favorise un mésusage ou une addiction (une perte de contrôle) et leurs complications (surdose, hospitalisation).
Nausées, somnolence, convulsions, euphorie…
Outre le risque d'arrêt respiratoire, la prise de tramadol expose les patients à de nombreux effets indésirables.
Votre médecin devra régulièrement réévaluer la nécessité de continuer le traitement antalgique. Si les doses dépassent la posologie maximale quotidienne recommandée (400 mg), vous vous exposez à des difficultés respiratoires et à un risque plus important de crises d'épilepsie.
"Le tramadol fait partie des opiacés, par définition des substances très addictogènes. N'importe quelle personne peut vite avoir des signes de manque en 2 à 3 semaines si le traitement est mal arrêté."
Des symptômes de sevrage, analogues à ceux notés lors d'un sevrage aux opiacés, peuvent survenir tels que agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
Le tramadol est substitué par la buprénorphine en ambulatoire avec initialement 2 × 2 mg puis 3 × 2 mg d'Orobupré, avec une tentative de synthèse hospitalière entre addictologue, neurologue et médecin traitant qui échoue.
TRAMADOL/PARACETAMOL ARROW ne doit pas être administré en cas d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3). Les risques associés à un surdosage en paracétamol sont plus élevés chez les patients présentant une atteinte hépatique alcoolique non cirrhotique.
La dose d'attaque est de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) suivie de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) toutes les 4-6 heures sans dépasser 400 mg/24 h (8 comprimés). Ce médicament ne convient pas aux enfants de moins de 15 ans (voir rubrique « Ne prenez jamais TRAMADOL EG 50 mg, comprimé»).
Rythme cardiaque : le tramadol peut provoquer l'apparition de battements cardiaques irréguliers appelés prolongation du segment QT. Cette prolongation est un trouble grave qui met la vie en danger et peut causer un évanouissement, des convulsions et la mort subite.
Apprécié du Maroc au Cameroun, de l'Egypte au Ghana, du Sénégal à la Guinée, du Mali au Congo-Brazzaville, du Niger à la Côte d'ivoire, le Tramadol fait planer le continent. Des millions de personnes consomment ce dérivé de l'opium en détournant son usage.
L'un des effets secondaires du tramadol est la somnolence parce qu'il a tendance à "ralentir" le système nerveux, et favoriser l'endormissement. C'est notamment le cas lorsque l'on prend des doses élevées.
Ne stoppez pas le tramadol d'un seul coup, mais diminuez progressivement les doses par paliers décidés avec votre médecin en fonction de votre tolérance. Plus on arrive vers la fin du sevrage, plus les paliers doivent être longs.
Le tramadol agit comme agoniste des récepteurs morphiniques ; il est aussi inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Les effets indésirables les plus fréquents sont les nausées et vomissements, la sensation vertigineuse, une pseudo-ébriété et une somnolence.
Sa durée d'action est de 4 à 6 heures, et sa demi-vie d'élimination est de 5 à 7 heures. Comme les autres opiacés, le tramadol a un métabolisme hépatique qui utilise les voies des cytochromes (CYP4502D6), conduisant à la production de nombreux métabolites dont un seul est actif.
Il sert à traiter des douleurs légères à modérées.
Le tramadol est un antalgique dérivé des opiacés, utilisé pour soulager la douleur après un accident, une chirurgie, ou encore dans le cas de douleurs chroniques. Son usage prolongé peut entraîner une forte dépendance.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
Sur une analyse groupée de 1200 patients, suivis 8h après une extraction dentaire , l'association paracétamol + tramadol a démontré un surcroit d'efficacité par rapport au paracétamol seul et au tramadol seul, mais un effet antalgique similaire à celui d'ibuprofène 400.
L'antidouleur tramadol placé sous étroite surveillance
L'AMA rappelle aussi que le tramadol, comme tous les opioïdes, peut entraîner une forte dépendance avec des risques d'addiction. La substance est notamment impliquée dans la crise des opiacés qui secoue les États-Unis depuis plusieurs années.
Posologie usuelle :
Adulte : douleur aiguë : 2 gélules lors de la première prise, puis 1 ou 2 gélules lors des prises suivantes, à renouveler si nécessaire toutes les 4 à 6 heures. douleur chronique : 1 ou 2 gélules toutes les 4 à 6 heures.
Le tramadol est un médicament opioïde antalgique. Son action vise le cerveau et permet de stimuler les récepteurs opioïdes afin de produire plus de dopamine dans le cerveau, ce qui génère un sentiment d'apaisement -que vous décrivez- et atténue la douleur en bloquant les messages douloureux véhiculés au cerveau.
Les comprimés de TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP sont à prendre par voie orale. Il faut toujours avaler les comprimés de TRAMADOL MYLAN GENERIQUES LP en entier, sans les casser ni les mâcher, avec suffisamment de liquide, de préférence le matin et le soir. Les comprimés peuvent être pris à jeun ou pendant les repas.
Posologie usuelle :
douleur aiguë : 2 comprimés lors de la première prise, puis 1 ou 2 comprimés lors des prises suivantes, à renouveler si nécessaire toutes les 4 à 6 heures.
Un nombre ignoré par la plupart des patients. Selon un ancien sondage, mené par l'Observatoire français des médicaments antalgiques (Ofma) et publié en 2022, 9 personnes sur 10 ignoraient le risque d'arrêt respiratoire lié à une surdose. Un phénomène pouvant entraîner la mort.
Là encore, le tramadol arrive en tête, devant la morphine et la codéine.