Règlement de la succession : avec ou sans notaire ? L'intervention d'un notaire est obligatoire pour régler une succession dans les cas suivants : le patrimoine du défunt comporte un bien immobilier (dans ce cas, vous devrez faire établir l'attestation de propriété immobilière)
Si de son vivant, votre défunt parent n'avait consenti aucune donation entre époux, sa succession peut être réglée sans avoir à faire intervenir un notaire. Dans ce cas précis, la loi vous autorise à effectuer les démarches requises pour entrer en possession de votre héritage.
Le montant de la succession est égal ou supérieur à 5 000 €. Dans ce cas , vous devez faire établir l'acte de notoriété prouvant que vous êtes héritier. Il existe un testament ou une donation entre époux.
Suite au décès d'un proche, ses héritiers doivent procéder au règlement de sa succession. Certaines situations comme la présence d'un bien immobilier, d'une donation, d'un testament ou encore le niveau du montant de la succession exigent de passer obligatoirement par les services d'un notaire.
En principe il est possible de changer de notaire mais l'unanimité des héritiers est requise. En principe, il est possible de confier le dossier à un autre notaire en cours de succession.
Un achat immobilier étant une vente comme une autre, la loi ne vous contraint aucunement à avoir recours à un notaire. Légalement parlant, il est tout à fait possible de régler une vente sous seing privé, et donc de conclure un achat immobilier sans notaire.
Où demander un certificat d'hérédité ? Le certificat d'hérédité peut être demandé à la mairie de la commune du domicile du défunt, du lieu de son décès ou de la commune du domicile de l'héritier. Certaines mairies ne délivrent de certificats qu'au conjoint et aux descendants directs.
Qui peut informer la banque du décès ? Généralement, l'initiative est prise par les proches du défunt. La famille adresse à l'établissement bancaire un courrier avec une copie de l'acte de décès. Mais le notaire chargé de la succession peut aussi effectuer cette démarche.
Conclusion. Vous ne pouvez pas vider un compte bancaire avant le décès de son titulaire. En effet, l'ensemble des biens disponibles sur le compte doit servir à un partage à l'amiable. C'est également ce qui doit payer les frais de notaire et les frais funéraires.
Tous les enfants ont les mêmes droits dans la succession. Le partage est effectué entre eux à parts égales. Exemple : Si le défunt a eu 2 enfants pendant son mariage, dont l'un avec une femme autre que son épouse, chaque enfant recevra la moitié des biens de son père, après la part attribuée à l'épouse.
La façon la plus simple d'éviter de payer des droits de succession sur un bien immobilier est de créer une Société civile immobilière (SCI) familiale.
Montant des frais de notaire pour une succession
Plus la valeur du bien est élevée, plus le pourcentage est faible. Par exemple, pour un partage de succession, le notaire applique un taux de 4,837 % pour les biens de moins de 6.500 euros et un taux de 0,998 % pour ceux dépassant les 60.000 euros.
Qui paie les frais de notaire ? Les frais de notaire sont réglés par les héritiers. Chaque bénéficiaire de la succession contribue proportionnellement à la part qu'il a reçue. Dans certains cas, il n'est pas nécessaire de faire appel à un notaire.
C'est le notaire qui s'occupe de la succession qui pourra de débloquer le compte après un décès : celui-ci sera en contact avec la banque du défunt. Le notaire devra rédiger et délivrer l'acte notarié afin de débloquer les comptes.
Un descendant peut en effet recevoir, en biens ou en liquidités, jusqu'à 100 000 euros de chacun de ses parents mais également, jusqu'à 31 865 euros en sommes d'argent de chaque parent, grand-parent et arrière grand-parent (sous condition d'âge des donateurs et donataires) en franchise de droits de mutation.
La clôture du compte n'intervient qu'après envoi d'un acte de notoriété à la banque. Établi par un notaire, ce document permet de débloquer les comptes bancaires du défunt, mais aussi de percevoir les pensions de réversion ou toute autre créance administrative.
Entre 15 jours et un mois maximum, l'argent de la succession est versé à chaque héritier selon ce qui lui revient. Par contre, si le défunt avait beaucoup de liquidités sur ses comptes courants, des biens immobiliers, des livrets d'épargne, et une assurance vie, alors, le temps de versement est encore plus long.
Les formalités après le décès auprès des banques sont à effectuer au plus tôt et dans un délai d'un mois.
En principe, le livret A est inclus dans la succession. Cependant, dès lors qu'il y a un principe, il y a des exceptions. La succession, en matière de livret A, va dépendre de la relation entre les héritiers et le défunt ainsi que du régime matrimonial.
Les biens légués aux associations ou fondations reconnues d'utilité publique sont exonérés de droits de succession. Leurs ressources doivent être affectées notamment aux activités suivantes : Œuvres d'assistance et de bienfaisance. Protection de l'environnement.
En principe, ces différents types d'acte de notoriété doivent être signés par tous les héritiers, particulièrement l'acte qui contient des dispositions relatives au partage.
5 000 € ou plus. En cas de succession supérieure à 5 000 €, vous devez demander au notaire d'établir un acte de notoriété : Document établi par un notaire qui permet d'identifier tous les héritiers et de préciser leur lien de parenté avec le défunt pour prouver que vous êtes héritier.
Le solde (positif ou négatif) du compte est réglé en même temps que la succession. Le compte est clôturé après le règlement de la succession. Si le solde du compte est inférieur à 5 000 € et que la succession ne comporte pas de bien immobilier, un héritier peut clôturer seul le compte.