Par définition, le désir de vérité est insatiable, car c'est la vérité elle-même qui nous meut et non les services qu'elle rend. Pour preuve, plus on sait, plus on désire savoir, la curiosité appelle la curiosité. Il faudrait donc dire : l'homme est intéressé à la vérité avant d'avoir un intérêt pour la vérité.
La réponse traditionnelle tient que l'homme est un être doué d'un esprit et qu'il y a, inhérent à sa nature, un besoin de savoir. La science disait Aristote est fille de la curiosité, de l'étonnement, de l'émerveillement constitutifs de l'esprit.
Les hommes ont toujours cherché la vérité. C'est grâce à cela que la science a évolué, de même que les connaissances dans de nombreux domaines, et évoluent encore. Cependant, aujourd'hui certains sont morts pour avoir eu connaissance de vérités qui ne les concernaient pas.
Ainsi, il n'est absolument pas raisonnable de prétendre posséder la vérité du fait que nos cultures ont et continuent à influer sur nos esprits... On peut également réfléchir sur la thèse d'Aristote qui expliquait que « Le vrai et le faux ne sont pas dans les choses, mais dans la pensée ».
La vérité est un idéal que l'on nous demande de respecter en société. Elle est également un idéal dans le domaine de la connaissance : la science, qui cherche à connaître la vérité, cad, à savoir de quoi est vraiment constituée la réalité, est mise sur un piédestal.
Pour le sens commun, une proposition ou une théorie est « vraie » lorsqu'elle est conforme au réel et qu'elle peut être attestée par l'observation ou par l'expérimentation.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
On ne peut désirer l'impossible si on le sait impossible. C. Ce serait donc un comportement irrationnel. Or si l'homme est un être de désir, il est aussi un être de raison.
Ce n'est pas à l'homme de se libérer du désir mais au désir d'être libéré Si l'homme n'est plus homme sans désirs, il ne faut pas pour autant céder à un désir débridé et chaotique. Le désir peut mener à un épanouissement personnel et intellectuel important à condition que l'homme sache en faire bonne usage.
des désirs est la nature • Le désir n'est ni bon ni mauvais, mais c'est l'usage que l'on en fait, qui peut être déréglé. Un désir n'est justifié que s'il correspond à la réalité. On distingue les désirs naturels et nécessaires des désirs naturels mais pas nécessaires, enfin il y a les désirs vains.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
Nier la vérité est un acte beaucoup plus facile que de l'affronter. En règle général il est plus facile de contourner son obstacle que d'y faire face. C'est un mouvement instinctif, courant et surtout humain. Pour certaines personnes fragile d'esprit, fuir la vérité les protègent du quotidien souvent sans pitié.
l'homme peut il se connaitre
Par elle la pensée se fait miroir d'elle-même et aussi miroir du monde dans la mesure où le monde demande à être compris en fonction de la conscience humaine qui seule peut en chercher le sens et la raison d'être.
égocentrisme (n.m.) 1. tendance à ne voir le monde qu'en fonction de soi-même.
Misanthropie; état de celui qui a les hommes en horreur.
Ce qui a commencé par être désir peut se transformer en besoin. Il s'ensuit qu'il faut renverser la proposition de départ et comprendre que le besoin humain s'étaie sur le désir. Réciproquement nous rejetons du côté du superflu des désirs, au motif qu'ils sont spirituels et que leur privation n'empêche pas de survivre.
« Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique. Il faut comprendre par là que l'homme est désir et qu'il s'affirme en exprimant pleinement la puissance qui le caractérise. Cette approche positive rompt avec l'idée selon laquelle le désir ne serait que manque et marquerait l'imperfection humaine.
C'est ainsi, nous dit Lacan, « […] que le sujet est appelé à renaître pour savoir s'il veut ce qu'il désire… »[5] Lacan ajoute que « C'est là un champ où le sujet, de sa personne a surtout à payer pour la rançon de son désir ». [6] Le désir a donc à être racheté, mais de ce que nous avons été comme objet libidinal.
1- Désirer l'impossible nous condamne au malheur
a) Si, comme le suggère Aristote dans l'Ethique pour Nicomaque, « tous les hommes tendent naturellement vers le bonheur », il pourrait sembler absurde de désirer l'impossible. En effet, un tel désir nous condamnerait à l'insatisfaction permanente et définitive.
Par définition, on ne désire que ce que l'on n'a pas puisque le désir naît du manque. Or, l'impossible, c'est aussi ce que l'on n'a pas, au sens où c'est ce que l'on n'a jamais. Par conséquent, c'est dans la nature même du désir, qui est désir de ce qui manque, de désirer l'impossible comme ce qui manque toujours.
Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences.
Cela ne veut certes pas dire qu'il faille déclarer la vérité en toute occasion, certes pas : « cacher la vérité n'est pas mentir » ; un homme qui avait le souvenir des persécutions savait qu'il est de nombreuses situations où dire le vrai revient à trahir autrui et commettre un crime.
Locution-phrase
On se sent d'autant plus offensé ou blessé que les remarques désobligeantes ou reproches qui nous sont faits sont justes et mérités.