Un enfant qui a été mal aimé ou a reçu peu d'amour aura plus de mal à s'aimer, et du coup à aimer les autres de manière juste. Il n'y a sans doute pas d'inégalité génétique face à l'amour, mais une grande inégalité à travers l'environnement familial qui marque en profondeur notre manière d'aimer.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.
La peur de l'engagement
Erich Fromm repère trois autre types de peurs qui poussent à fuir l'amour : la " peur de l'intimité ", qui conduit à la solitude à deux, la " peur des conflits " et la " peur de la souffrance ", qui mènent fatalement à la solitude, puisque aimer ne va jamais sans douleur et sans heurts.
Cela est probablement la conséquence de système de défense que vous avez construit contre le non amour pour vous protéger. Mais cela vous fait souffrir. En effet l'amour coule en nous comme un fleuve qui a besoin de descendre jusqu'à la mer.
Les raisons sont nombreuses : parmi les principales, nous trouvons les conflits et les douleurs de notre vie, tels que la perte de quelqu'un que nous aimons, à cause d'un deuil ou d'une relation terminée, ou un mal d'amour, une crise de n'importe quel nature ou certains inadaptation organique et hormonale.
L'amour désigne un sentiment intense d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour.
Impassible = qui ne manifeste aucune émotion. Impavide = qui n'éprouve ou ne manifeste aucune peur. Impassible se dit dans tous les registres, impavide est littéraire et rare.
Ce sentiment est parfois lié à un manque de confiance en soi. On a du mal à s'accepter, à s'estimer, on ne comprend pas comment les autres pourraient nous aimer alors qu'on est comme « ça ». Il arrive également qu'on ait l'impression que si l'autre nous aime, on pourra s'aimer en retour.
Être heureux(se) et épanoui(e) sans l'autre, mais faire le choix d'être avec l'autre pour profiter encore plus de la vie. Donner sans rien attendre en retour. Un état d'équilibre, un bien-être, une paix acquise, sans obsession ni désespoir.
Le psychanalyste et philosophe italien Umberto Galimberti est formel : les hommes ont du mal à aimer parce qu'ils sont dans le « tout ou rien ». Seuls ceux qui ont accepté leur part de féminité peuvent s'engager dans une relation vraie.
Des blessures mal guéries ou d'anciennes expériences négatives peuvent faire que nous n'ayons pas confiance d'ouvrir notre cœur à une nouvelle personne. Et par la suite, nous pouvons aussi nous éloigner de l'intimité car elle suscite des sentiments de douleur, de perte, de colère ou de rejet.
Cette irritabilité profonde peut être le symptôme d'un mal-être installé, qui dure depuis longtemps. Lorsqu'on se sent saturé à ce point, c'est probablement que la capacité de résistance est utilisée trop fort depuis trop longtemps.
Si deux personnes sont faites pour être ensemble, elles finiront par se retrouver.
Le fait de faire rentrer un homme au cœur de son intimité, de partager des moments familiaux montrent bien que l'on tient beaucoup à cette personne et qu'il est différent des autres ce qui est signe que l'on a des sentiments forts, que l'on envisage un avenir même si cela n'est pas encore dit.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
On comprend alors que, pour contrer le sentiment de solitude dans le couple, il est nécessaire d'oeuvrer sur deux fronts, de façon simultanée: oeuvrer à restaurer le lien d'amour dans la relation et, en même temps, oeuvrer à restaurer le lien avec soi-même. Le sentiment de solitude peut alors commencer à s'estomper.
Cela dépend bien évidemment de chaque personne. Certains sont contre cette idée, d'autres pensent qu'il est possible de retrouver ses sentiments. Et nous sommes plutôt d'accord avec ces derniers ! Beaucoup de témoignages nous prouvent qu'il est en effet possible de retrouver ses sentiments.
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes.
Se couper, ou être coupé de ses émotions, a pour but de se protéger de soi-même (éventuellement, protéger les autres de leurs débordements). Cela fait beaucoup de mal, nous éloignant de notre personnalité, ceci peut aller jusqu'à la dépersonnalisation, laissant une sensation de vide intérieur.
Ne plus être amoureux n'est pas nécessairement synonyme de désamour. Bien au contraire. C'est au moment de la transition entre les débuts d'une relation et celle où l'on arrête d'idéaliser notre partenaire, que le couple peut se construire.