En effet, l'achat est une délectation sans nom, un sentiment presque orgasmique, un plaisir intense. Le plaisir vient également du fait que l'achat d'un objet s'accompagne de multiples promesses.
Prendre une marche et simplement pour prendre l'air, réfléchir, s'imaginer, rêver... Le Soleil et sentir celui-ci sur sa peau. Une bonne bouffe entre amis ou manger un repas gourmand lorsqu'on a vraiment vraiment faim! Jouer avec ses animaux et le faire plaisir à eux aussi!
Ce plaisir d'un instant nous apaise et nous détend.
Le stress, les tensions, la frustration s'éloignent. L'achat nous détourne temporairement de nos soucis. « Le problème, c'est que ces émotions positives ont un caractère éphémère et exponentiel.
La relation entre consommation et bonheur semble un peu moins forte qu'entre revenu et bonheur, en Europe tout du moins. Les personnes qui consomment peu sont davantage satisfaites de leur vie que les personnes qui gagnent peu. Cela tient pour une part à ce que certaines parmi elles ont choisi un mode de vie frugal.
Dans son livre The Price of materialism, Tim Kasser, professeur de psychologie démontre qu'une fois nos besoins de base couverts (manger, boire, se protéger du froid ou de la chaleur), tout ce que l'on consomme en plus, n'apporte pas un surplus de bonheur.
Comprendre la relation entre émotions et pulsions
On aura besoin d'être consolé, rassuré, et c'est de cette façon que l'on comblera ce besoin. En général, à chaque émotion correspond un besoin à satisfaire et ici ce manque est compensé par l'achat.
L'oniomanie ou trouble lié à l'achat compulsif, ou familièrement fièvre acheteuse, est la manie compulsive des achats, généralement peu ou pas nécessaires à l'individu. Cette manie a été découverte en Allemagne à la fin du XIX e siècle par Emil Kraepelin.
Selon Martin Seligman, il existerait trois chemins pour accéder au bonheur : la vie plaisante, c'est-à-dire, la poursuite des expériences et des émotions positives ; la vie engagée, relative à la poursuite de l'engagement ; et la vie signifiante, propre à la poursuite du sens.
Le sentiment de satisfaction tient à peu de choses – et vous le savez. Selon certaines études, montrer de la gratitude est un élément clé pour être heureux dans la vie, et si vous êtes reconnaissant de ces petites choses qui vous font sourire, c'est encore un bon signe que vous êtes sur la bonne voie.
Cela nous aide et nous invite à nous considérer nous-même comme quelqu'un de généreux et de responsable - ce qui nous procure du plaisir. Mais c'est également parce que dépenser de l'argent pour autrui tend à cimenter les bonnes relations avec les autres.
L'oniomanie est caractérisée par des préoccupations, des besoins et des comportements excessifs et non contrôlés vis-à-vis des achats et des dépenses.
Définition "dépensière"
adj. Qui dépense beaucoup d'argent. Qui fait des dépenses excessives et inconsidérées.
Selon ces études, près de 90 à 95 % des décisions sont prises dans le magasin et sont déterminées par nos impulsions, nos émotions ou nos habitudes. En résumé, nous achetons ce que nous connaissons. Seul un très faible pourcentage de nos achats est réellement basé sur une décision cognitive.
Pour convertir son intérêt en désir, il faut aussi : Toucher ses émotions, il faut faire passer l'avis du client de « pourquoi pas » à « je suis vraiment intéressé » Lui montrer que votre produit va lui faire économiser du temps ou de l'argent. Utiliser des témoignages pour lui prouver l'intégrité de votre produit.
Quelles sont les règles à suivre ? L'idée de base est de se limiter, sur une période donnée, aux achats "utiles" (nourriture, papier toilette...) et d'éviter les dépenses "accessoires" en magasin et sur Internet. Fini aussi les repas en livraison les soirs de flemme.
On devient accro du shopping quand une fragilité survient en nous, qu'elle soit passagère ou non, consciente ou inconsciente. Cela peut être une mauvaise estime de soi, un coup de blues, un manque affectif, une dépression cachée, etc. L'achat est en réalité là pour panser l'âme.
Peut-être souffrez-vous d'une addiction aux achats, aussi connue sous le nom d'oniomanie. Cette fièvre acheteuse se caractérise par une envie irrépressible d'acheter et de dépenser son argent. Elle n'est pas encore reconnue comme une véritable addiction, mais stimule les mêmes mécanismes de dépendance.
Ainsi, il arrive parfois que les gens consomment à l'excès pour fuir leur tristesse, parce qu'ils se sentent seuls, parce qu'ils vivent diverses frustrations. D'autres vont se mettre à faire des achats parce que leurs relations avec autrui ne sont pas satisfaisantes ou parce qu'ils n'ont aucune estime pour eux-mêmes.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Appartenir à un groupe : le souci de reconnaissance ou d'appartenance à un groupe est très important chez les ados. L'acceptation passe par la prise du produit "faire comme tout le monde".