Être à découvert est toujours une situation à éviter. Si cela vous arrive ponctuellement et sur de petites sommes, il n'y aura aucune incidence à l'exception des agios et des éven-tuels frais qui vous seront prélevées, surtout si vous restez dans les clous de votre autori-sation de découvert.
Le découvert bancaire, pourquoi il faut l'éviter ? D'une part pour arrêter l'effet boule de neige : parce qu'en dépassant régulièrement votre découvert, votre banque vous prélève des intérêts élevés. Eh oui, c'est le moment où vous en avez le moins besoin que votre banque vous facture des frais importants.
Être à découvert tous les mois de 500, 1000 voire 2000€ est une situation qui peut difficilement se régler en un mois ou deux. La solution la plus efficace est donc la suivante : calculer très précisément son budget pour le mois suivant, en prévoyant de dédier une partie du revenu au remboursement du découvert.
Si votre découvert dépasse 200 € sur 90 jours consécutifs (3 mois), la banque doit vous soumettre une offre de crédit à la consommation. Vous bénéficiez des mêmes droits : durée de validité de 14 jours, délai de rétractation de 14 jours après signature de l'offre.
Elles s'élèvent généralement à 8 € par opération, dans la limite 80 € par mois maximum. Votre banque est en droit de refuser le dépassement de votre découvert autorisé ! Elle peut alors bloquer vos dépenses en rejetant vos chèques et virements sans provisions.
Selon une enquête de Panorabanques.com pour Le Parisien, ils sont un sur six est à l'être au moins une fois par an. Finir le mois dans le rouge, c'est la crainte de nombreux Français.
La banque peut vous interdire de payer par chèque si vous avez fait un ou plusieurs chèques sans provision. Dans ce cas, on parle d'interdiction bancaire. L'interdiction peut aussi être décidée par un juge pour vous sanctionner d'un délit. Dans ce cas, on parle d'interdiction judiciaire.
Être à découvert signifie que votre compte présente un défaut de provision. En d'autres termes, le solde est négatif et vous êtes redevable à la banque du montant indiqué. Selon que le découvert soit autorisé ou non, il peut engendrer des conséquences qui peuvent s'inscrire sur la durée.
Le crédit pour combler un découvert bancaire
Vous empruntez une petite somme (entre 2 000 et 4 000 € par exemple) pour étancher le découvert et rééquilibrer vos finances. Le remboursement du crédit va s'ajouter à vos dépenses mensuelles. À discuter avec votre conseiller bancaire.
À savoir : si votre compte fonctionne à découvert pendant plus de 3 mois, votre banque doit soit en exiger le remboursement immédiat, soit vous proposer une autre forme de crédit (crédit amortissable).
Une autre façon de remettre ses comptes à flot, c'est de mieux maîtriser les dépenses liées à l'alimentation. 1re chose à faire : arrêtez ou réduisez considérablement les sorties au restaurant ! C'est tellement moins cher de manger les restes du dîner d'hier soir que de sortir déjeuner.
Éviter le découvert pour éviter les agios
En mesures préventives, on peut donc : Opter pour une carte bancaire à autorisation systématique : la carte à autorisation systématique ne peut être utilisée que lorsque le compte est suffisamment provisionné. Dans le cas contraire, le paiement est évité.
Pour un besoin d'argent ponctuel, emprunter une petite somme entre 2 000 et 4 000 € peut être une solution pour éviter le découvert. C'est efficace pour faire face à une situation exceptionnelle et rééquilibrer vos finances. Ensuite, le remboursement du crédit va simplement s'additionner à vos dépenses mensuelles.
Pour cela : Envoyez votre demande à votre banque en courrier recommandé avec accusé de réception. En principe, votre banque est obligée d'accepter si vous demandez la suppression pure et simple de votre découvert autorisé. Par contre, si vous demandez un montant supérieur de découvert, votre banque peut refuser.
Le découvert non autorisé
En cas de dépassement du découvert autorisé, le montant de la commission d'intervention ne peut pas dépasser 8 euros par opération et 80 euros par mois (article R312-4-1 du Code monétaire et financier).
Une carte bancaire peut être bloquée définitivement dans le cas où elle a été volée et que le client a fait opposition. Pour des raisons de sécurité, la banque émettrice va immédiatement bloquer la carte de paiement pour éviter toute tentative d'utilisation abusive ou de fraude.
Un découvert, même autorisé, reste un crédit et n'est pas gratuit. Cas du découvert autorisé : La banque vous prête de l'argent quand vous êtes à découvert. En contrepartie de ce prêt vous payez des intérêts débiteurs (agios).
Le solde d'un compte est débiteur si les sommes débitées de celui-ci sont supérieures à celles qui ont été créditées. Les débits sur le compte n'ont pas été compensés par des revenus suffisants, ce qui a rendu le solde du compte négatif. A l'inverse, un solde positif est qualifié de "créditeur".
Des commissions d'intervention peuvent être prélevées sur votre compte lorsque vous dépassez le montant de découvert autorisé. Les commissions d'intervention sont limitées par la loi à : 8 € par opération, et 80 € par mois au maximum.
L'interdiction bancaire a trois principales conséquences, pouvant fortement contraindre vos démarches quotidiennes : Le fichage aux fichiers nationaux de la Banque de France ; L'interdiction d'émettre des chèques et/ou de payer par carte ; Les difficultés d'accès aux banques et organismes de crédit.
Les agios sont les frais que le client d'une banque doit payer lorsque son compte est à découvert, c'est-à-dire que son solde est négatif.
La banque examine votre demande et votre situation
Elle examinera ainsi : votre capacité de remboursement au regard de votre situation familiale et professionnelle, vos revenus, votre patrimoine, votre endettement, etc. les garanties que vous pouvez apporter : hypothèque ou caution par exemple.
Si vous voulez vérifier si vous êtes inscrit au FICP et pour quel motif, vous pouvez : Vous rendre, après avoir pris rendez-vous, dans un bureau de la Banque de France muni d'une pièce d'identité. Adresser un courrier simple avec copie d'une pièce d'identité à un bureau de la Banque de France.