Ressentir parfois une certaine peur de la mort, c'est tout à fait normal. En revanche, si cette angoisse de mort prend de plus en plus de place dans votre quotidien, si elle perturbe vos activités, vos relations sociales ou votre sommeil, il est important de trouver de l'aide.
Pour mieux appréhender la mort et apaiser l'angoisse qui l'accompagne, la clé se trouve dans l'acceptation. "Comme nous ne pouvons rien faire pour éviter la mort, il est préférable de l'accepter. Parler de la mort, c'est la dédiaboliser et mettre de la pensée là où il n'y a que de la terreur", explique Joseph Agostini.
La thanatophobie est une anxiété provoquée par l'exposition à un objet ou une situation liés à la mort. Elle se manifeste par des signes cliniques, et elle conduit souvent à un comportement d'évitement. Il s'agit d'une peur irraisonnée de la mort en général, de la mort de ses proches et de sa propre mort.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
Quelles sont les causes de l'hypocondrie ou lapeur des maladies ? Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de l'hypocondrie sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées.
La nosophobie (ou pathophobie) est la peur de contracter une maladie (IST, cancer…). A ne pas confondre avec l'hyponcondrie qui désigne la peur de la maladie en général. La nosophobie peut être liée au souvenir d'un parent malade pendant l'enfance.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Et qu'en avoir peur (ce qui ne veut pas dire être terrorisé) est non seulement normal mais utile. Parce que la peur est un signal qui protège.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle. Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psycho-corporelle très forte.
La mort est l'état irréversible d'un organisme biologique ayant cessé de vivre. Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux (nutrition, respiration…) de l'organisme considéré.
La peur de dormir concerne les enfants mais aussi beaucoup d'adultes. Elle est souvent associée à une anxiété permanente, ou bien à une peur de la nuit ou du noir. Pourtant, il existe des solutions pour appréhender ce moment d'angoisse de façon plus facile.
Elle peut aussi voir des choses que les autres ne voient pas ou bien leur parler (hallucinations). Elle peut essayer de sortir de son lit ou bouger davantage quand elle est couchée. Elle peut modifier complètement son cycle de sommeil et ainsi dormir le jour et rester éveillée la nuit.
Dans le cas de la peur, cela passe par la libération des hormones du stress : la noradrénaline et l'adrénaline. Une fois relâchées dans le cerveau et dans le sang, elles entraînent la modification des paramètres physiologiques du corps, le préparant à agir.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.
C'est un terme qui vient du mot grec « thanatos » qui signifie « mort ». Une personne qui souffre de thanatophobie vit dans une peur démesurée et irraisonnée de la mort. Il peut s'agir d'angoisse de mort imminente, ou d'angoisses en rapport avec la mort : angoisse de la maladie, de la foule,…
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
"L'hypocondrie est souvent liée à une peur de la mort et de vieillir", note le Pr Pelissolo. "Elle a d'ailleurs tendance à augmenter avec l'âge, mais pour des raisons rationnelles". En vieillissant, nous sommes en effet davantage confrontés à la maladie, que ce soit pour nous-mêmes ou nos proches.