En 2017 le secteur du numérique représentait 3% de la consommation énergétique mondiale, en 2018 il était passé à 7%. En 2019, il émet deux fois plus de gaz à effet de serre que le secteur de l'aviation civile soit 4,2%. De plus, on estime que la pollution liée au numérique devrait doubler entre 2010 et 2025.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
La pollution numérique des emails
Cela correspondrait à l'équivalent de 14 tonnes de pétrole. Envoyer 12,3 mails par jour pendant un an (4 500 mails) pollue autant que parcourir 100 km en voiture (18kg de CO2 pour 100 km [8]). En effet, un mail consomme en moyenne 4g de CO2 [9].
Quels sont les impacts du numérique ? Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d'ici à 2025. En France, le secteur du numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre les 7% d'ici 2040.
En matière d'émissions de CO2, internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien. La moitié des gaz à effet de serre produits par internet provient de l'utilisateur, l'autre moitié étant divisée entre le réseau et les data centers.
Une recherche Google = 5 à 7 grammes de Co2. Il y a 180 milliards de recherches effectuées par heures sur Google, cela équivaut à 16 kilos de Co2 émis chaque seconde. Un mail envoyé = 20 grammes de Co2 (avec quelqu'un en copie = +6 grammes de Co2).
C'est certainement celle produite par les déchets de l'industrie nucléaire. Ces déchets sont produits par les centrales nucléaires qui fournissent la plus grande partie de notre électricité.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Selon son étude publiée en 2015, un client Netflix aurait une empreinte carbone de seulement 300 g de CO2 / an et ajoute que ses infrastructures émettent 0,5 g de CO2 équivalent pour une heure de streaming. Et s'en amuse : "En moyenne la respiration humaine émet environ 40g par heure, près de 100 fois plus.
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Les e-mails génèrent 410 millions de tonnes de CO2 par an
En prenant cette moyenne de 4 g de CO2 par e-mail, c'est donc 410 millions de tonnes de CO2 par an qui sont générés. Par comparaison, le transport aérien mondial a, quant à lui, produit 859 millions de tonnes de CO2 en 2017, d'après l'IATA.
Selon le think tank The Shift Project, la consommation de streaming vidéo (VoD, pornographie, Youtube, réseaux sociaux, etc.) émettrait près de 1% des émissions mondiales de CO₂. C'est moins que l'empreinte carbone liée à la fabrication des terminaux.
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
Le visionnage de vidéos sur une plateforme en ligne, ou l'écoute de musique sur Youtube, génèrent des dépenses d'énergie et polluent. On n'y pense pas toujours, mais le visionnage de vidéos sur une plateforme en ligne, ou l'écoute de musique sur Youtube, génèrent des dépenses d'énergie et donc, in fine, polluent.
La seule façon de tester le monoxyde de carbone consiste à installer des détecteurs de monoxyde de carbone dans chaque pièce. C'est le seul moyen de s'assurer que ce gaz dangereux n'est pas présent dans votre maison.
Au final, 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne ! Mais les avions rejettent également d'autres gaz comme l'oxyde d'azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5.
Dans la lutte contre le changement climatique, le méthane émis par les vaches est un polluant que l'on ne peut tout simplement pas se permettre de négliger.
Le vélo ne pollue pas, et, en ville, il permet de se déplacer plus vite qu'en voiture sur une distance de moins de cinq kilomètres. Un voyage en avion ruine tous les efforts que vous accomplissez par ailleurs pour vivre de façon écologique.
L'utilisation d'engins motorisés très lourds détruit la structure du sol. Les engrais et les pesticides non naturels polluent l'eau et le sol. La généralisation de la monoculture appauvrit la biodiversité. La pêche intensive décime les poissons et transforme certaines zones maritimes en désert écologique.
Les premières pollutions sont apparues lorsque que les hommes ont accumulé de grandes quantités de déchets sur un même lieu. C'est donc avec la sédentarisation (abandon du nomadisme et fixation en un lieu), il y a environ 11.000 ans, et l'accroissement démographique que le phénomène de pollution est apparu.