Il n'a aucune obligation légale d'y recourir. C'est un élément important à prendre en compte, car seul le prononcé du licenciement, à la suite d'un abandon de poste, déclenche la possibilité de percevoir le chômage. À savoir : l'abandon de poste peut permettre au salarié de bénéficier du chômage.
Pour percevoir les ARE, un salarié ayant fait un abandon de poste devra attendre que son employeur lance la procédure de licenciement, et que celle-ci arrive à son terme. Les délais pour toucher les allocations chômage peuvent donc être longs (voir les détails plus bas).
Dans le cas d'un abandon de poste, l'employeur n'a aucune obligation de licencier le salarié. Il peut le mettre en demeure de reprendre le travail et lui demander de justifier son absence. L'employeur n'est pas obligé de délivrer l'attestation destinée à Pôle emploi tant que le contrat de travail est en cours.
Bon à savoir : dès l'inscription à Pôle emploi effectuée, suite à un abandon de poste qui s'est soldé par le licenciement du salarié, un délai de carence légale et incompressible de 7 jours s'applique avant de toucher l'ARE.
Le principal avantage de l'abandon de poste est la possibilité de recevoir des indemnités de chômage. En effet, la démission est prise à l'initiative de l'employé. En revanche, le licenciement qui suit l'acte de l'abondant de poste, est une décision par l'employeur. Or, l'abandon de poste présente des risques.
Rappelons-le, la rupture conventionnelle ne peut pas être imposée à l'employeur tout comme un employeur ne pas pas imposer à ses salariés une rupture conventionnelle. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un commun accord des deux parties souhaitant mettre fin au contrat de travail.
Comment faire un abandon de poste ? Faire un abandon de poste est tout simple, il suffit soit de quitter son poste de travail avant la fin de la journée, soit de ne pas se rendre au travail pendant un ou plusieurs jours.
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
Rupture conventionnelle : la solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits. Signer une rupture conventionnelle avec votre employeur vous permet de bénéficier des allocations chômage dès la fin du contrat de travail à durée indéterminée.
Les raisons du refus de l'employeur
Le contrat de travail du salarié (un salarié en CDD ne peut signer une rupture conventionnelle) ; L'importance du salarié dans l'entreprise ; La situation du salarié (en congé maternité ou en congé maladie) ; Le coût de l'indemnité de rupture, plus élevé pour l'entreprise.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. L'employeur est en mesure de refuser cet accord.
Pour respecter les termes de votre contrat de travail, la démission est la solution la plus adéquate pour quitter son travail du jour au lendemain. Mais surtout pour ne pas prendre au dépourvu votre employeur. En effet, celui-ci doit vous trouver un remplaçant et le former dans un laps de temps plutôt court.
Autre solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits, la rupture conventionnelle. Elle consiste à négocier son départ avec l'entreprise. Cependant, mieux vaut être en bon terme avec son employeur, car celui-ci est en droit de refuser cet accord.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
En résumé : Le fait d'être licencié pour faute simple, grave ou lourde n'a en réalité aucune incidence sur vos droits au chômage. En effet, quel que soit le motif pour lequel vous êtes licencié on considère que vous êtes involontairement privé de votre travail.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Le salarié et l'employeur peuvent convenir ensemble de mettre fin au contrat de travail en signant une rupture conventionnelle. L'employeur doit remettre au salarié tous les documents suivants : Certificat de travail. Attestation Pôle emploi.
Pour quitter une entreprise en bons termes, le meilleur moyen est d'obtenir une rupture conventionnelle du contrat de travail. En d'autres termes, l'employeur et l'employé tombent d'accord pour mettre terme au contrat de travail. Il s'agit alors d'un licenciement à l'amiable.
Le licenciement pour abandon de poste est un licenciement pour faute grave et suit une procédure et des délais stricts. L'employeur doit d'abord mettre en demeure le salarié puis il dispose de 6 semaines à compter du constat d'abandon de poste pour entamer la procédure de licenciement pour abandon de poste.
Quelle est la procédure à suivre ? Que l'inaptitude soit professionnelle ou non, la procédure est la même : Demande de visite médicale. En général, c'est le salarié, souvent suite à une visite avec son médecin traitant, qui demande un rendez-vous à la médecine du travail.
Beaucoup de bons employés finissent par démissionner lorsque depuis trop longtemps, leurs supérieurs semblent plus se concentrer sur les profits que sur eux. Il est bien évident que les profits, pour une entreprise, sont primordiaux : si on ne fait pas d'argent, il n'y a pas d'entreprise !
Une démission, ça ne se refuse pas
Première bonne nouvelle pour le démissionnaire : l'employeur ne peut pas légalement refuser une démission (sauf si le démissionnaire est en CDD et qu'il ne souhaite pas partir pour un CDI).
La première chose à faire donc, dès que l'on soupçonne un abandon de poste, est de "prendre date". A cet effet il convient, les 48 heures ci-dessus étant dépassées, d'adresser une mise en demeure au salarié, lui intimant l'ordre de reprendre son travail ou de fournir un motif valable d'absence.