La chaleur fatigue plus le cœur, donc reposez vous et restez au frais le plus possible.
La chaleur, et en particulier dans les zones très humides, est une cause d'infarctus reconnue. L'infarctus ne survient pas seulement face aux températures élevées, l'organisme réagit aussi à la déshydratation, qui rend le sang plus épais.
Sous l'effet de la chaleur, les vaisseaux cutanés se dilatent et le sang se répartit vers les extrémités. Le cœur est alors obligé de pomper davantage, augmentant ainsi le rythme cardiaque de 10 à 15 pulsations/minute de plus, même au repos.
Les palpitations cardiaques sont fréquentes et souvent impressionnantes. Les palpitations, sans gravité la plupart du temps, peuvent toutefois être la conséquence de plusieurs troubles psychiques, physiques et de stress. Parfois, ce sont aussi les signes d'une grande fatigue.
La chaleur est un vasodilatateur. C'est à dire que le chaud provoque une dilatation des vaisseaux sanguins et favorise la vascularisation des tissus.
Votre fréquence cardiaque augmente généralement avec la chaleur et l'humidité. En fait, votre fréquence cardiaque augmentera progressivement tout au long de votre course, même si votre rythme ne change pas. Votre corps essaie de se refroidir pendant l'effort, et il le fait le plus souvent en transpirant.
Une tension artérielle élevée ou trop basse
Un coup de chaleur peut augmenter ou faire baisser la pression artérielle.
Le premier symptôme ressenti lors de l'insuffisance cardiaque est l'essoufflement. Il est provoqué par un engorgement du sang dans les poumons. Autre symptôme évocateur, la fatigue provient d'un déficit d'irrigation des muscles, ainsi privés d'un apport suffisant en nutriments et en oxygène.
[Quatre pictogrammes – Essoufflement inhabituel, Prise de poids rapide, Pieds et chevilles gonflés, Fatigue excessive – apparaissent à l'écran.] Ces 4 symptômes ne doivent pas être pris à la légère. C'est peut-être le signe que votre cœur ne fonctionne plus correctement.
Avoir un bon sommeil est aussi important.
Cela permet au cœur de se reposer. Le sommeil intervient également dans la pression artérielle, l'inflammation et le métabolisme du glucose qui jouent un rôle dans la survenue des maladies cardiovasculaires. Six à huit heures de sommeil par nuit, c'est l'idéal.
Les gestes pour calmer les palpitations cardiaques
En position assisse ou couchée, inspirez lentement, puis expirez profondément par la bouche jusqu'à vider vos poumons de l'air qu'ils contiennent.
Les carences en potassium et en fer peuvent provoquer des palpitations cardiaques.
Comment faire ? Inspirer par le nez ou par la bouche pendant 5 secondes pour remplir les poumons, puis expirer par la bouche à nouveau pendant 5 secondes pour les vider. À faire pendant 2 à 3 min pour calmer les palpitations (puis plusieurs fois par jour pendant une minute ou deux).
Au-delà de 23 °C, l'organisme est davantage sollicité car il travaille à nous refroidir, explique Jean-Louis San Marco, professeur de médecine. Sous 35 °C, nous marchons au ralenti. Et sous 45 °C nous ne répondons plus de rien. La chaleur nous fatigue.
Comment réagir ? Placer la personne au repos dans un endroit frais et aéré. Maintenir le corps de la personne souffrante légèrement mouillé à l'aide d'un linge humide et frais et ventiler si possible la personne avec un ventilateur. Consulter un médecin si les symptômes persistent après une heure ou deux.
Au repos, le cœur se contracte de façon régulière à une fréquence comprise entre 60 et 80 pulsations par minute. Si elle dépasse 100 battements par minute, le patient souffre de tachycardie, parfois douloureuse. Si les contractions sont en plus anarchiques, les spécialistes parlent de fibrillation.
Lorsque l'insuffisance cardiaque touche la moitié gauche du cœur, les symptômes comprennent essentiellement une forte toux et une dyspnée qui surviennent à l'effort. Pourquoi ? L'insuffisance cardiaque gauche et l'insuffisance mitrale (qui touche également la moitié gauche du cœur) affectent les capacités pulmonaires.
Les diurétiques les plus fréquemment utilisés en cas d'insuffisance cardiaque sont les diurétiques de l'anse, comme le furosémide, le torsémide ou le bumétanide. Ces diurétiques sont généralement pris par voie orale à long terme mais, en cas d'urgence, ils sont très efficaces par voie intraveineuse.
L'eau est la seule boisson indispensable ; il faudrait en boire au moins un litre et demi par jour, telle quelle ou sous forme de boissons chaudes. Limitez la consommation des graisses, surtout saturées (viennoiseries, pâtisseries, charcuteries, beurre, sauces, fromages, lait entier…).
Il est également recommandé de boire au moins 1,5 à 2 litres d'eau par jour pour une hydratation optimale et pour aider à maintenir une tension artérielle saine.
Compte tenu de l'augmentation de l'hypertension avec l'âge, l'Association européenne de cardiologie considère qu'une pression artérielle inférieure à 140/90 mmHg chez les personnes de 65 ans et + est une bonne tension.
Pratiquer la cohérence cardiaque
Cette technique vise, grâce au contrôle de la respiration, à ralentir le rythme cardiaque. Elle consiste à effectuer six respirations par minute pendant 5 minutes, et cela, trois fois par jour (matin, midi, fin d'après-midi).