La concurrence "pure et parfaite"1 est censée régir tous les marchés et permettre d'aboutir au meilleur équilibre général possible. En réalité, elle est plus rare encore qu'un train italien arrivant à l'heure ou qu'un programme électoral sincère et réaliste.
Dans le monde réel, il est pratiquement impossible d'atteindre la concurrence pure et parfaite. En effet, chacune des conditions est difficilement réalisable. Atomicité du marché : Des entreprises et des gouvernements ont des poids assez forts pour changer et contrôler des marchés.
En situation de monopole, deux conditions de la concurrence parfaite ne sont pas respectées : l'atomicité de l'offre et de la demande puisqu'il n'existe qu'un seul offreur pour une multitude de demandeurs. la libre entrée car le monopoleur bénéficie de barrières à l'entrée d'un concurrent.
La concurrence pure et parfaite représente un des deux cas extrêmes de structures de marché étudiés par les économistes néoclassiques, le second étant le cas de monopole. En 1921, les conditions de la concurrence pure ont été explicitées par Frank Knight.
En somme, bien que Leboncoin ne soit pas un marché parfaitement concurrentiel, il se rapproche tout de même de la concurrence pure et parfaite sur plusieurs aspects.
L'hypothèse d'homogénéité des produits n'est plus respectée et en raison de cette différenciation des produits, le marché se retrouve en situation de concurrence monopolistique. Lorsque l'hypothèse d'atomicité n'est pas respectée, le marché est en situation soit d'oligopole, soit de monopole.
L'entreprise en concurrence pure et parfaite est price taker. Tel n'est pas le cas du monopole qui a la possibilité de fixer le prix de vente de son produit. Le monopole est price maker. Il ne peut cependant pas vendre à n'importe quel prix.
Sur un marché en concurrence pure et parfaite, le prix et la quantité d'équilibre se fixent de telle façon que l'offre est égale à la demande. On peut représenter graphiquement le prix et la quantité d'équilibre au point de croisement des droites d'offre et de demande.
Un monopole est aussi opposé à une situation de concurrence parfaite. A l'inverse d'un marché oligopolistique, il n'y a pas de concurrence dans un monopole. Une seule entreprise offre un type de produits ou de services sur un marché où les acheteurs sont nombreux.
Défaillances de marché, asymétries d'information, externalités, biens collectifs. négatives, non-rivalité, non-exclusion, biens communs, biens collectifs impurs.
La concurrence imparfaite désigne une situation de concurrence sur un marché où une au moins des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas respectée. Elle est une façon moins normative que la théorie de la concurrence pure et parfaite d'aborder la concurrence.
La concurrence déloyale peut être définie comme un ensemble de pratiques exercées par une ou plusieurs entreprises dans le cadre d'un marché afin de nuire à un de ses acteurs.
Pourquoi l'hypothèse de libre entrée de la concurrence parfaite n'est-elle pas toujours vérifiée ? Les entreprises déjà présentes sur un marché peuvent être protégées par des barrières à l'entrée. Elles empêchent ou dissuadent d'éventuels concurrents d'entrer sur le marché.
L'intérêt du modèle de concurrence pure et parfaite
Il permet notamment de comprendre les différences de prix (exemple du prix de l'immobilier d'un quartier à un autre), mais aussi les variations du prix d'un bien du fait de modifications des conditions d'offre ou de demande.
Le monopole est une organisation du marché moins efficace que celle du marché de concurrence parfaite car le prix de vente est supérieur et la quantité offerte est inférieure à ce qui résulterait d'une situation de concurrence parfaite.
On distingue généralement quatre structures de marché (la concurrence, le monopole, l'oligopole et la concurrence monopolistique).
L'atomicité du marché est une caractéristique du marché indiquant la présence d'un grand nombre de vendeurs et d'acheteurs, empêchant ainsi toute position dominante sur le marché.
sur un marché concurrentiel, aucune entreprise ne détient à elle seule le pouvoir d'influencer le prix de vente car l'offre est suffisamment abondante. C'est donc le rapport entre l'offre et la demande qui détermine les prix ; sur un marché monopolistique, une seule entreprise a l'exclusivité du bien vendu.
Ce modèle est très intéressant puisqu'il permet de mieux comprendre le processus de formation des prix parfaits, sans intervention extérieure, régie par une sorte de main invisible, concept développé par Adam Smith.
En situation de concurrence pure et parfaite, l'entreprise ne peut pas choisir le prix, elle va produire tant que son coût marginal est inférieur au prix de marché (le prix de marché est le prix permettant d'égaliser la fonction de demande "demande : disposition à payer" avec la fonction d'offre :" coût marginal" ).
En situation de monopole, deux conditions de la concurrence parfaite ne sont pas respectées : l'atomicité de l'offre et de la demande puisqu'il n'existe qu'un seul offreur pour une multitude de demandeurs. la libre entrée car le monopoleur bénéficie de barrières à l'entrée d'un concurrent.