L'animal est privé de raison et de conscience ; c'est pourquoi, l'homme peut en disposer à sa guise. L'homme, à la différence du vivant, possède une dignité. La dignité définit la valeur intrinsèque d'une personne.
La conscience est donc comme une sorte de dédoublement, de distanciation vis à vis de soi-même. Contrairement à l'homme, l'animal a une conscience immédiate de son vécu; il n'y a pas de mise à distance. L'animal fait parfois preuve d'une intelligence admirable, mais il ne participe pas consciemment à ce qu'il fait.
Le raisonnement de Descartes, c'est que reconnaître une conscience à l'animal conduit à nier toute différence entre l'homme et l'animal. En effet, l'essence de l'homme, c'est la conscience, ou la pensée. Si l'animal aussi a une conscience, il n'y a plus de différence. L'homme n'est alors rien de plus qu'un animal.
Kant, lui, distingue l'homme de l'animal par la morale. L'homme est un être moral par essence en tant qu'il est doué de conscience, de raison et d'une volonté autonome qui lui permet d'exercer une liberté. L'homme agit en déterminant lui-même la loi de son action. La moralité suppose la liberté.
Or, les animaux ne nous communiquent pas de pensées. Ils émettent un certain nombre de sons, par exemple en criant en cas de douleur. Cependant, rien ne nous prouve que ces sons ne sont pas produits de manière automatique. Aucun élément ne nous permet donc d'établir qu'ils sont autre chose que de simples machines.
Pour certains auteurs, la conclusion qu'un animal possède une conscience de soi car il est capable de toucher une marque sur son corps à l'aide d'un miroir constitue une surinterprétation.
Les études disponibles sur le comportement, les facultés cognitives et la neurobiologie tendent ainsi à montrer l'existence de contenus élaborés de conscience chez certains animaux, dont les mammifères et les oiseaux.
Pourtant, elle ne suffit pas réellement à le définir, car nous avons montré l'existence de l'inconscient, qui échappe à notre pensée, et du corps, qui est la dimension physique de l'homme. Cependant, la conscience est indépendante de la connaissance, et il existe de nombreux obstacles à la connaissance de soi.
INTRODUCTION D'après la philosophie classique, l'homme se définit par la pensée, la conscience. Il est maître de ses pensées ainsi que les actes qu'il pose. C'est pourquoi René Descartes déclare : « je pense dont je suis ». Autrement dit, c'est la pensée qui définit l'homme.
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
Les animaux sont soumis à l'homme, qui est capable de domestiquer certains animaux d'asservir des espèces sauvages. Cette domestication de l'animal peut être perçue de façon négative : l'animal dépend uniquement de l'homme, il est comme un esclave.
Une étude hongroise révèle que les chiens ont une conscience corporelle et comprennent les conséquences de leurs actions. Dans une récente étude, des chercheurs hongrois révèlent que les chiens ont conscience de leur corps. Ils comprendraient également les conséquences de leurs actions.
En revanche, la conscience perceptive s'intercale, pour ainsi dire, entre les flux sensoriels et moteurs, ce qui permet aux animaux de fixer momentanément leur attention sur des aspects particuliers de l'environnement et d'élaborer des réponses plus flexibles, plus contextualisées, en un mot plus adaptées, nommées ...
L'Homme est souvent décrit comme un être supérieur à l'animal car il dispose d'une conscience que les animaux n'ont pas. Ceci s'explique par l'aptitude du rire, d'examiner et de raisonner. Pour Aristote, l'homme est par nature un animal politique.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
Souvent, le monde animal nous paraît beaucoup plus libre que le monde des Hommes car il y a une absence de contrainte sociale. L'animal fait ce qui lui plait, c'est à dire il suit ses instincts, il n'a pas de barrière morale, il a une liberté physique lié à son indépendance (déf. : ne dépendre de personne pour vivre).
L' homme est un sujet conscient, il se sait avec la réalité extérieure et ce part le bien de ses cinq sens. A cela s' ajoute la perception d' une réalité intérieure de ses états d' âmes et sentiments. Etre doué de conscience c' est aussi se représenter la réalité même passé par le souvenir.
La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau.
Le mot conscience vient de cum et scire, qui signifient « savoir avec ». La conscience est en effet une connaissance qui est avec soi, qui nous accompagne.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
[Gén. sans compl. déterminatif] Qui a conscience de son existence et de ce qu'il est, qui est totalement présent − en particulier de toutes ses facultés intellectuelles − à lui-même, à ses états, à ses actes, à son expérience vécue, et par conséquent qui est responsable.
CONSCIENCE, subst. fém. [Chez l'homme, à la différence des autres êtres animés] Organisation de son psychisme qui, en lui permettant d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même; p.
Parmi tous les animaux qui sont capables de le faire, outre l'être humain, se trouvent les dauphins, les chimpanzés, les bonobos, les chiens et une espèce d'oiseau appelée la pie bavarde.
Ce qui distingue l'être humain des autres animaux est, classiquement, le fait qu'il possède la raison et le langage. De nombreux éléments remettent cependant en question ce partage bien établi, entre nature et raison.
Ils ont conscience que quelque chose ne tourne pas rond. » Les scientifiques ont découvert un nombre croissant d'espèces, des girafes aux chimpanzés, dont le comportement indique qu'elles sont frappées par la tristesse. Les éléphants, par exemple, font des allers-retours auprès du corps d'un congénère décédé.