Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux. Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
Pour avoir réellement conscience et connaissance de lui-même, l'homme a besoin du rapport à autrui : il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences, c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi.
Le concept de conscience n'a été isolé de sa signification morale qu'à partir de John Locke, dans son Essai sur l'entendement humain (1689).
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains. On distinguera donc la conscience spontanée, commune aux animaux supérieurs et à l'homme, et la conscience réfléchie, propre aux êtres humains.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
La conscience est un pouvoir de connaissance de soi, du monde et du bien et du mal. Un savoir qui accompagne mon être, mes pensées en général. Si on prend un être inconscient comme un dormeur, il est comme un objet puisqu'il ne se représente ni le monde, ni lui-même.
La plupart des espèces animales, y compris les oiseaux et les poissons, sont équipées pour détecter et réagir à des stimuli nociceptifs. Les mammifères partagent avec les humains la plupart des structures cérébrales impli- quées dans la perception consciente de la douleur, y compris sa composante affective négative.
Le raisonnement de Descartes, c'est que reconnaître une conscience à l'animal conduit à nier toute différence entre l'homme et l'animal. En effet, l'essence de l'homme, c'est la conscience, ou la pensée. Si l'animal aussi a une conscience, il n'y a plus de différence. L'homme n'est alors rien de plus qu'un animal.
A) La conscience peut-elle nous tromper ? La conscience, illusion du sujet ? La conscience est ambiguë : si rien n'est connaissable sans elle (comment savoir quelque chose sans en avoir conscience ?), elle n'en est pas moins sujette à l'erreur et à l'illusion.
En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
«La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale. Il n'y a pas, comme le croyait Descartes, une âme ou un esprit séparé du corps – un petit homoncule assis dans le cerveau – qui pilote la machine.»
Dès 18 mois, l'enfant développe en effet une conscience de soi en concert avec celle d'autrui. Ce développement est l'expression d'une coconscience de soi où l'enfant devient conscient de lui-même dans sa dépendance aux autres, de même qu'en fonction et au travers du regard d'autrui.
Ils ont conscience que quelque chose ne tourne pas rond. » Les scientifiques ont découvert un nombre croissant d'espèces, des girafes aux chimpanzés, dont le comportement indique qu'elles sont frappées par la tristesse. Les éléphants, par exemple, font des allers-retours auprès du corps d'un congénère décédé.
Chats, chiens et hamsters pourraient espérer rejoindre le paradis. Le pape François a expliqué jeudi, durant son allocution hebdomadaire sur la place Saint-Pierre au Vatican, que les chiens, «comme toutes les créatures de Dieu» avaient leur place au ciel.
D'un point de vue religieux, le christianisme soutient traditionnellement que les animaux n'ont pas de vie après la mort. Néanmoins, le pape Jean-Paul II a affirmé en 1990 que les animaux ont une âme et sont aussi proches de Dieu que les êtres humains.
La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde. Néanmoins, avec la conscience apparaît la loi morale, et de multiples interdits vont peser sur mes actions : si j'agis consciemment, je deviens responsable de ce que je fais, et l'on peut me punir si j'agis mal.
« Puis-je savoir qui je suis ? » La conscience est propre à l'homme ; c'est le savoir immédiat, ou réfléchi, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous. En ce sens, elle fait de l'homme un sujet capable de dire « Je ».
Pour savoir de science certaine qu'un être est conscient, il faudrait pénétrer en lui, coïncider avec lui, être lui. Je vous défie de prouver, par expérience ou par raisonnement, que moi, qui vous parle en ce moment, je sois un être conscient.
La conscience ne peut pas engendrer que des illusions, puisqu'elle est la vérité première. Le philosophe qui a démontré ceci est Descartes. Cette vérité première qu'est la conscience est longuement déduite notamment dans les deux premières méditations de l'ouvrage les Méditations Métaphysiques.
Elle ne peut pas être sans être conscience d'être ; elle est donc entièrement présente à elle-même. Elle ne peut pas être sans se penser, se reconnaître. De ce fait, son essence implique qu'elle soit une connaissance d'elle même. Sa totalité essentielle la rend lisible et limpide.
Vivre sans souci de la morale ou de manière immorale est cependant possible, mais ne permet pas de conclure à l'absence de conscience morale ni d'instinct moral.