Dans la dépression, le cerveau devient plus sensible à la douleur. La tristesse et la perte d'espoir amplifient des sensations qui, habituellement, peuvent passer inaperçues. Certaines personnes décrivent des douleurs diffuses.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
On peut soigner la dépression en jouant sur deux registres complémentaires : les médicaments antidépresseurs et la psychothérapie. Face à une dépression légère ayant peu d'impact sur la vie quotidienne, un médecin généraliste recommande plutôt un soutien psychothérapeutique.
Distinguer la dépression de la déprime
On sait qu'ils sont liés à un dysfonctionnement de la "chimie" du cerveau, particulièrement des neurotransmetteurs (sérotonine, noradrénaline..) qui jouent le rôle de messagers chimiques entre les neurones.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
"L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires. Dans ce cas, il faut protéger la personne.
Elle peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire plusieurs années. La plupart des épisodes dépressifs durent moins de six mois. Une guérison totale (disparition de tous les symptômes) et durable est possible.
Les antidépresseurs les plus efficaces :
l'amitriptyline (Elavil, Tryptanol, Endep, Elatrol, Tryptizol, Trepiline, Laroxyl, et Redomex) la mirtazapine (Norset et Remeron) la paroxétine (Paxil, Deroxat et Seroxat) la venlafaxine (Effexor)
Forme particulière de dépression, la dépression résistante se caractérise par la persistance de l'épisode dépressif malgré au moins deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits ou qui n'évolue pas suffisamment favorablement sous l'influence de ces traitements.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Les symptômes de la dépression sont multiples : une humeur dépressive, pénible, douloureuse, envahissante, une perte d'intérêt et de plaisir, une vision négative de soi, du monde, du futur. L'impression d'inutilité, de culpabilité, d'autodévalorisation est fréquente.
début brutal ou en quelques semaines ; spontané ou réactionnel à un événement ou une série d'événements ; phase d'état avec un nombre de symptômes plus ou moins importants et une intensité plus ou moins forte; cette phase dure 4 à 6 mois ; fin progressive de l'épisode : spontanément ou sous l'effet des traitements.
En effet, la baisse de moral des personnes souffrant de dépression engendre des déficits neurocognitifs. Les déficits les plus communs sont : la mémoire, la concentration et l'attention. Une étude récente a mis en lumière la présence d'altérations neurocognitives chez les patients dépressifs et chez les cas témoins.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
C'est un trouble biologique de l'humeur qui peut survenir à la suite d'événements de la vie perturbateurs, d'une maladie ou d'autres facteurs ou changements psychologiques dans la vie ou l'environnement d'une personne.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Phytothérapie : le Millepertuis, pour retrouver la joie de vivre.
Constipation, sécheresse de la bouche, anurie (prostate) pour les imipraminiques. Prise ou, plus rarement, perte de poids. Excitation. Baisse de la libido et difficultés érectiles (tous mais en particulier la paroxétine et les IRS)
Lorsqu'elle est récurrente et d'intensité modérée ou sévère, la dépression peut devenir une maladie grave. Elle peut entraîner une grande souffrance et altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne touchée. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.
Pratiquer un sport régulièrement fait aussi partie de l'"arsenal" du bien-être. Comme le rire, cela favorise la sécrétion de l'hormone du plaisir. Des chercheurs américains ont même montré que la course à pied avait, chez les personnes déprimées, autant d'effet que les médicaments.
La dépression s'accompagne fréquemment d'un état de fatigue généralisée, à la fois mentale et physique, plus ou moins intense, qui perdure malgré le sommeil et le repos. En effet, la dépression entraîne souvent des troubles du sommeil, tels que des insomnies, ou au contraire des hypersomnies.
La maison de repos pour dépression est un établissement psychiatrique de soins médicalisé qui assure la poursuite des soins de suite et de réadaptation (SSR) pour chaque patient. C'est en sortie d'hospitalisation, généralement, que la prise en charge s'effectue.
Combien de temps un arrêt de travail pour dépression peut durer ? Le médecin définira la durée de l'arrêt en fonction de l'état psychologique et physique de la victime. Généralement les arrêts peuvent varier entre 15 jours et 6 mois.
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.