De manière générale, tous les DYS sont des troubles cognitifs, qu'il s'agisse de dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, dyscalculie, dysorthographie ou de syndrome dysexécutif. Grâce à la loi n° 2005-102, depuis 2005, ils sont reconnus comme des handicaps.
L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) est une allocation spéciale destinée à compenser le surcoût des soins et de l'éducation des enfants handicapés. Le montant varie considérablement selon l'enfant et la situation de la famille. L'allocation de base s'élève à 131,81 euros.
L'enfant dysgraphique est incapable de se concentrer à la fois sur l'écoute, la compréhension des mots et le fait de tracer des lettres. Il écrit lentement, et il a du mal à diriger son crayon. L'écriture le fatigue et entraine des douleurs du poignet et du bras.
Un étudiant Dys de moins de 20 ans et ne gagnant pas plus de 800€ par mois peut bénéficier de l'AEEH, l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé à partir de 130€ pour aider les familles à subvenir aux surcoûts générés par l'handicap de l'enfant.
La dysgraphie est généralement un trouble isolé. Les enfants qui en souffrent ne présentent pas de trouble psychologique ou intellectuel, l'enfant suit dans la plupart des cas une scolarité normale. La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique.
Un médecin spécialisé dans les Troubles spécifiques du Langage et des Apprentissages coordonne le projet de soins qui fait appel à des professionnels de santé formés aux troubles spécifiques du langage : orthophoniste, psychologue, ergothérapeute, psychomotricien(ne)...
Interventions pédagogiques adaptées : les enseignants peuvent apporter des adaptations pédagogiques pour aider les élèves atteints de dysgraphie, en utilisant par exemple des supports d'écriture spéciaux, des outils d'aide à l'écriture, et des exercices ciblés pour améliorer la motricité fine.
En général, votre médecin généraliste ou pédiatre vous orientera vers : Un orthophoniste pour la dyslexie, dysorthographie, dyscalculie ou dysphasie. Un psychomotricien ou un ergothérapeute pour la dyspraxie. Un psychologue spécialisé en neuropsychologie pour le TDAH ou d'autres troubles DYS.
Ces troubles sont durables, persistants tout au long de la vie. Les estimations globales notamment issues des travaux récents de la HAS [2] révèlent une prévalence de l'ordre de 6% à 8% des enfants par classe d'âge pour l'ensemble des troubles.
Lorsqu'il est diagnostiqué, l'enfant peut être intégré à une classe ordinaire dans l'école dont il dépend. Si cela s'avère compliqué, il peut être orienté vers une classe spécialisée dans une école ordinaire en intégration scolaire collective : ULIS (Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire).
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
Plusieurs causes peuvent participer à l'apparition d'une dysgraphie : Des troubles fonctionnels comme un problème de latéralité, Trouble de la motricité fine. Trouble lié au langage.
Aujourd'hui, la dysgraphie est repérée à l'aide d'un test standardisé d'évaluation rapide de l'écriture, appelé BHK et datant de 2004.
La dyspraxie est reconnue comme un handicap nécessitant des mesures d'accompagnement (loi du 11 février 2005).
Une multitude de collèges privés comme par exemple le collège Saint-Joseph de Saint Saturnin ou l'établissement scolaire La Salle à Igny. Ces établissements mettent en place des dispositifs et des classes dédiées à l'accueil des jeunes dys.
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
Une question de rythme
C'est ce qui se passerait dans le cerveau des enfants dys : à cause de la mise en place déficiente de leurs connexions réciproques, les régions impliquées dans un apprentissage ou une fonction cognitive ne parviendraient pas à se synchroniser, provoquant le trouble dans un apprentissage donné.
Pour les troubles du langage, l'idéal est de s'adresser à l'un des Centres référents. Il est le plus souvent implanté dans un centre hospitalier universitaire (CHU). Coordonnées disponibles sur le site de l'INPES.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Lorsqu'on parle de dyspraxie, l'ensemble des gestes du quotidien est impacté (repas, habillage, bricolage, organisation sur une feuille & lecture etc.). La dysgraphie, quant à elle, est spécifique à l'écriture.