Stress, alcool, fatigue : de nombreuses situations provoquent des palpitations sans gravité. Mais elles peuvent aussi être le symptôme d'un trouble du rythme cardiaque.
Causes. Il existe des maladies ou des facteurs favorisants l'apparition d'une arythmie. Par exemple : l'âge, l'hypertension artérielle, toutes les maladies du cœur, le diabète, l'obésité, les problèmes de thyroïde, des maladies héréditaires génétiques, ou des troubles endocriniens.
Symptômes d'arythmies
Une grande fatigue (chronique) qui persiste même après le repos est un premier symptôme. L'essoufflement et des étourdissements peuvent survenir ainsi qu'une perte de conscience dans certains cas. Ces symptômes sont typiques à la bradycardie.
Les divers stress aigus ou chroniques peuvent très facilement donner des palpitations. Les maladies fébriles, la fatigue ou les trouble du sommeil peuvent donner des palpitations sans que le cœur soit vraiment concerné. Une anémie (un manque d'hémoglobine) donne très souvent des palpitations.
L'anxiété accroît le risque de palpitations, d'arythmie, de spasmes et d'emballement du cœur, des symptômes qui peuvent mener à des complications cardiaques. L'anxiété favorise aussi les comportements malsains, comme le tabagisme, la suralimentation, une mauvaise qualité de sommeil et une baisse de l'activité physique.
Aujourd'hui les recommandations françaises, européennes et américaines placent majoritairement l'ablation par radiofréquence ou par cryothérapie en première intention de traitement, car elle seule garantit une guérison définitive de l'arythmie cardiaque et notamment de la fibrillation atriale.
"Lorsque l'on a une arythmie cardiaque, il faut vivre normalement. Si on commence à mettre des barrières partout à cause de l'arythmie, la qualité de vie se dégrade et on prend un coup de vieux assez rapidement. Cela correspond d'ailleurs au côté maléfique de l'arythmie. Il faut donc vivre normalement.
Les symptômes qui doivent vous alerter
Plus préoccupantes, et devant inciter à consulter, les manifestations inhabituelles : de fortes palpitations pendant quelques minutes, un rythme irrégulier ou encore des pauses dans les battements, quand ce ne sont pas des syncopes inexpliquées.
Parmi les symptômes associés aux arythmies, mentionnons : les palpitations (battements de cœur rapides ou irréguliers) les étourdissements ou vertiges. l'évanouissement ou quasi-évanouissement.
Comment faire ? Inspirer par le nez ou par la bouche pendant 5 secondes pour remplir les poumons, puis expirer par la bouche à nouveau pendant 5 secondes pour les vider. À faire pendant 2 à 3 min pour calmer les palpitations (puis plusieurs fois par jour pendant une minute ou deux).
Les médicaments utilisés en cas d'arythmies cardiaques
les antiarythmiques dits stabilisants de membrane, les bêta-bloquants (qui ralentissent et renforcent les contractions du cœur), l'amiodarone (une substance iodée qui agit sur les troubles du rythme ventriculaire et supraventriculaire), les inhibiteurs calciques.
Les médicaments anti-arythmiques les plus utilisés sont les bêtabloquants (métoprolol, propranolol) ou certains inhibiteurs calciques (vérapamil, diltiazem). Ils diminuent la fréquence des battements de cœur. Plus rarement, d'autres anti-arythmiques sont utiles : la flécaïnide, ou la propafénone.
Une arythmie survient lorsque la fréquence régulière des battements du cœur est modifiée – les battements peuvent devenir plus rapides ou plus lents, ou irréguliers.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Elles se traduisent par un cœur qui bat : trop vite : tachycardie, plus de 100 battements par minute, trop lentement : bradycardie, moins de 50 battements par minute, de façon irrégulière : arythmie.
Les symptômes d'une arythmie sont divers : fatigue, étourdissements, syncopes, vertiges, palpitations, perte de connaissance (syncopes) peuvent faire partie des signes d'appels. Devant cette symptomatologie, le praticien peut proposer plusieurs examens : L'électrocardiogramme (ECG).
La fibrillation auriculaire (FA, ou fibrillation atriale) est une forme d'irrégularité du rythme cardiaque (arythmie) qui résulte d'une perturbation des signaux électriques du cœur. La fibrillation auriculaire est le type le plus courant d'arythmie et affecte environ 200 000 personnes au pays.
Inspirez profondément par le nez pendant 5 secondes en adoptant une respiration par le ventre. Soufflez lentement pendant 5 secondes, en freinant l'air avec le cavum. Faites 6 cycles de 6 inspirs/expirs.
Lorsque l'on parle de muscles, il ne faut pas oublier que le cœur en est un très important, et il a été démontré qu'un taux suffisant de magnésium protège contre les maladies cardiovasculaires. Il aide aussi à maintenir une pression artérielle correcte, prévenant l'hypertension.
Les sports d'endurance tels que la marche, le jogging, la natation ou le cyclisme sont particulièrement bénéfiques en cas de maladies cardiaques car ils améliorent de façon progressive le système cardiaque et respiratoire.
Les médicaments anti-douleur, type anti-inflammatoires non stéroïdiens, utilisés par des millions de personnes chaque jour, provoqueraient des risques de trouble du rythme cardiaque.
L'électrocardiogramme (ECG)
Examen indolore, il est effectué en collant des électrodes sur diverses parties du corps (thorax, cheville, poignet). Ces électrodes sont reliées à une machine qui analyse les signaux électriques collectés par les électrodes et les transcrit sous forme de lignes.
L'extrasystole est une anomalie du rythme cardiaque (ou arythmie). Lors d'une extrasystole, il se produit une contraction trop précoce du muscle cardiaque (myocarde) et cette contraction s'intercale entre des battements normaux.