Les méningocoques sont des bactéries qui peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies qui peuvent être mortelles ou laisser des séquelles importantes.
La méningite bactérienne est une maladie grave, potentiellement mortelle.
Les causes des méningites. Les méningites proviennent d'une infection du liquide céphalorachidien (liquide circulant entre les méninges), généralement due à un virus. Dans certains cas, une bactérie, un champignon ou un parasite peuvent aussi être en cause.
Le plus souvent, une méningite virale ne requiert pas de traitement spécifique. La guérison est spontanée et sans séquelles. Seules les formes graves notamment les méningo-encéphalites, par exemple liées à un herpès, nécessitent la prise d'antiviraux.
En outre, des séquelles au niveau de la vue (pouvant aller jusqu'à la perte de la vision) sont possibles, ainsi qu'au niveau de l'audition, de l'élocution et de l'apprentissage. Une paralysie, voire une gangrène des mains ou des pieds aboutissant éventuellement à une amputation, peuvent également être observées.
Traiter une méningite d'origine bactérienne
L'antibiotique donné immédiatement en extrême urgence est le Ceftriaxone par voie intraveineuse. Si ce n'est pas possible, il est injecté par voie intramusculaire. En cas d'indisponibilité, on injecte du Cefotaxime ou en cas d'indisponibilité de l'Amoxicilline.
C'est leur sévérité ou leur association qui doivent inquiéter. Un début brutal, une fièvre élevée (supérieure à 39 °C), très mal supportée par le malade, doit vite attirer l'attention : le malade est abattu, il a le teint gris, se plaint de courbatures, de frissons.
La prévention des méningites repose sur la vaccination contre les bactéries responsables de méningites graves (méningocoque, pneumocoque, Hæmophilus influenzae de type B) et sur le traitement préventif des personnes ayant été en contact avec des malades en cas de méningite à méningocoques.
Les méningites bactériennes sont les plus dangereuses et peuvent s'aggraver rapidement. Des symptômes tels que des maux de tête violents, de la fièvre, une rigidité du cou ou une sensibilité exacerbée à la lumière justifient de consulter un médecin au plus vite.
"L'amputation est l'une des séquelles possibles d'une méningite bactérienne, explique Hervé Haas, comme une grave attaque de la peau, qui peut nécessiter des greffes. En détruisant une partie du cerveau, la maladie peut également entraîner des difficultés à bouger et parler, des retards mentaux et de l'épilepsie."
Chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte, une nuque raide associées à des douleurs insupportables est l'un des symptômes typiques de la méningite.
Symptômes de la méningite virale
C'est-à-dire, ils ont généralement de la fièvre, des maux de tête et une raideur de la nuque. Tenter de fléchir le cou (abaisser le menton vers le thorax) est très douloureux et parfois même impossible.
Maux de tête, vomissements, fièvre: les symptômes des méningites (car il en existe plusieurs) sont souvent confondus avec une grippe ou une gastro. Pourtant, cette maladie est bien plus dangereuse, d'autant plus lorsqu'elle est due à une bactérie (certaines méningites sont provoquées par des virus).
La méningite à méningocoque est une infection bactérienne qui affecte les membranes du cerveau et est très contagieuse. Elle peut causer de graves lésions cérébrales et se révèle mortelle dans 50% des cas si elle n'est pas traitée. On fait le point avec le Dr Pauline Belenotti, médecin interniste.
Pour faire le diagnostic de méningite, il faut analyser le liquide céphalorachidien (LCR), recueilli par une ponction lombaire pratiquée en urgence. L'aspect du LCR permet d'orienter vers une origine bactérienne (présence de pus) ou virale. Une recherche des bactéries (culture) est réalisée.
Des maux de tête, intenses et d'arrivée brutale, ils sont accentués par le bruit, la lumière et les mouvements. Une fièvre élevée, d'environ 39°C. Une photophobie, c'est-à-dire une difficulté voire une impossibilité à supporter la lumière.
Les méningites bactériennes sont dues le plus souvent au pneumocoque (Streptococcus pneumoniæ) ou au méningocoque (Neisseria meningitidis). Il existe plusieurs sérogroupes de méningocoques : le A qui sévit surtout en Afrique et en Asie, le B et le C, ainsi que le sérogroupe W135 d'émergence récente dans le monde.
Depuis avril 2022, la recommandation de vacciner tous les nourrissons contre les infections invasives à méningocoque de type B, à partir de 2 mois et avant l'âge de 2 ans, est ins- crite dans le calendrier des vaccinations.
Qui doit se faire vacciner et pourquoi ? La vaccination contre les infections à méningocoques de sérogroupe C est obligatoire chez les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 avec une première dose à l'âge de 5 mois. Cette vaccination est recommandée chez les personnes non vaccinées jusqu'à l'âge de 24 ans.
La méningite correspond à l'inflammation des membranes enveloppant le système nerveux central appelées "méninges". Dans sa forme la plus grave, qualifiée de foudroyante, la méningite peut être mortelle. L'inflammation est le plus souvent d'origine bactérienne, majoritairement à méningocoque.
Méningite : symptômes, diagnostic et évolution. Les méningites se manifestent par un syndrome méningé (maux de tête, photophobie, vomissements, raideur de la nuque, fièvre). Après avoir examiné son patient, le médecin pratique, en milieu hospitalier, une ponction lombaire pour confirmer le diagnostic.
Le vaccin Trumenba® est indiqué pour l'immunisation active des sujets à partir de l'âge de 10 ans pour la prévention contre les maladies invasives méningococciques causées par Neisseria meningitidis de sérogroupe B, chez les personnes ayant un risque accru d'infection à méningocoques et pour des populations ciblées ...
Transmission. La voie de transmission varie selon l'agent pathogène. La plupart des bactéries à l'origine d'une méningite, comme les méningocoques, les pneumocoques et Haemophilus influenzae, se trouvent dans le nez et dans la gorge. Elles se transmettent par des gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées.
Le déficit héréditaire en complément est une pathologie rare. Il prédispose à plusieurs pathologies dont les maladies auto-immunes, les glomérulonéphrites, les angiœdèmes et les méningites à méningocoque.
des postures de travail inadaptées (de longues heures penchés sur son ordinateur par exemple), un excès de stress accompagné de fatigue, dans certains cas, qui fait contracter les muscles des épaules, des problèmes de vision (lunette inadaptées, problème de convergence des yeux) de l'arthrose cervicale.