La peine de mort en Turquie a été abolie le 7 mai 2004 , et dès le 3 août 2002 pour les crimes de droit commun. Le pays ne comptait plus alors aucune exécution capitale depuis 1984. En 2016, Recep Tayyip Erdoğan indique sa volonté de remettre en place la peine capitale.
en pratique seulement. Plusieurs Etats insulaires des Antilles n'ont pas encore aboli la peine capitale. Parmi eux, la Jamaïque, qui ne l'applique plus depuis 1988 (date de la dernière exécution). Les sénateurs jamaïcains se sont toutefois prononcés pour son maintien en 2008.
La Chine demeure le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions. Toutefois, il s'avère impossible d'obtenir des chiffres précis sur l'application de la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d'État.
La Chine est le seul pays du monde à disposer de la « peine de mort avec sursis », le condamné est placé en détention et s'il ne commet aucune infraction durant les deux premières années sa peine de mort sera commuée en perpétuité plutôt que mise à exécution. L'âge minimum pour la peine de mort est de 18 ans.
Le 21 décembre 2021, le Premier ministre Fumio Kishida a ordonné la première exécution de son mandat. La pendaison de Tomohiro Kato le 26 juillet 2022 est la deuxième exécution réalisée depuis que Fumio Kishida a pris ses fonctions en octobre 2021.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
La guillotine est une machine de conception française, inspirée d'anciens modèles de machines à décapitation, et qui fut utilisée en France pour l'application officielle de la peine de mort par décapitation, puis dans certains cantons de Suisse, en Grèce, en Suède, en Belgique et en Allemagne.
À Caen, en 1937, la guillotine coupe sa dernière tête en public. Il y a quarante ans, le 9 octobre 1981, la France abolissait la peine de mort. À Caen (Calvados), la guillotine a sévi jusqu'en 1949, date de la dernière exécution.
Seuls les États-Unis maintiennent, comme méthode d'exécution alternative à l'injection létale, la chaise électrique. Le condamné est sanglé sur une chaise en bois.
Un moratoire sur la peine de mort est en vigueur en Russie depuis 1997, mais ce n'est pas le cas dans les deux territoires séparatistes de l'Est ukrainien. Les autorités pro-russes leur refusent le statut de prisonnier de guerre, les privant de la protection des conventions de Genève.
L'Iran est le deuxième pays au monde après la Chine à recourir le plus à la peine capitale ; en 2020, 246 personnes y avaient été exécutées, selon Amnesty International. La dernière exécution publique a eu lieu en juin 2009, selon l'organisation iranienne des droits de l'homme.
Et, toujours selon ce rapport, près de 90% de ces exécutions (89 % en fait) ont eu lieu dans trois pays : l'Iran, l'Arabie saoudite et le Pakistan.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Méthodes d'exécution
Les condamnés à mort en Égypte sont exécutés par injection létale. Les peines de mort sont par ailleurs exécutables immédiatement.
Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l'exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie.
Alors que la France fête le quarantième anniversaire de l'abolition de la peine de mort, voici l'histoire du dernier condamné à mort guillotiné, Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat, viol et torture. Il fut le dernier condamné à mort exécuté de l'histoire de France et le dernier homme guillotiné en Europe.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Croyant en la grâce présidentielle, Georgette Thomas résista violemment devant l'échafaud et le scandale fut tel qu'elle fut la dernière femme guillotinée en public.
La peine maximale de prison en France est la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 30 ans. Au sens strict du terme, la réclusion criminelle à perpétuité, c'est-à-dire l'emprisonnement jusqu'à la mort du condamné, n'existe pas en France.
une idée de justice, de réparation pour les victimes ; la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
La peine de mort en Inde constitue le châtiment suprême, très rarement mis en œuvre. Parmi les pays appliquant la peine de mort, l'Inde est celui où le taux d'exécution est le deuxième plus bas du monde, avec 8 exécutions depuis 1996 pour une population de plus d'un milliard d'habitants.
Avant 1981, la peine capitale pouvait être exécutée selon deux modes : la fusillade et la décapitation. La guillotine est née avec la Révolution française. Au fil du temps, elle a toutefois été de moins en moins utilisée, les exécutions devenant plus rares. La dernière décapitation a eu lieu le 10 septembre 1977.
La Corée du Sud est abolitionniste de facto, ayant procédé à sa dernière exécution en 1997. Bien qu'aucune condamnation à mort n'ait eu lieu en 2018, une personne a été condamnée à mort et 61 individus demeurent sur le couloir de la mort.