L'évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine montre un réchauffement depuis 1900. Ce réchauffement a connu un rythme variable, avec une augmentation particulièrement marquée depuis les années 1980.
Bien que surprenants, les résultats obtenus par les chercheurs sont clairs : le réchauffement climatique auquel nous assistons a commencé au tout début de la révolution industrielle, il y a environ 180 ans.
Le principal moteur du changement climatique est l'effet de serre. Certains gaz de l'atmosphère terrestre agissent à la manière des parois d'une serre: ils permettent à l'énergie solaire d'entrer dans l'atmosphère mais l'empêchent de s'en échapper, provoquant le réchauffement climatique.
Svante Arrhenius, scientifique suédois pionnier qui, en 1896, estimait pour la première fois l'ampleur du réchauffement dû à la combustion généralisée du charbon, voyait en ce changement une aubaine, une évolution vers « des climats plus équitables qui favorisera les climats terrestres les plus froids. »
Comment la Terre s'est-elle remise du dernier réchauffement climatique important ? Le Maximum Thermique de la transition Paléocène-Éocène, il y a 55,9 millions d'années, représente l'une des plus importantes crises climatiques que la Terre ait connue.
De plus, nos émissions massives de gaz à effet de serre devraient décaler la prochaine ère glaciaire de 50 000 ans supplémentaires, qui pourrait donc arriver dans environ 100 000 ans.
Les populations médiévales n'ont pas vécu mille ans sous un climat humide et glacial. Elles ont même connu une longue période de réchauffement climatique ! En fait le climat a évolué au cours du Moyen Âge, tantôt favorisant les cultures tantôt entraînant mauvaises récoltes et famines.
Désormais, en 2050, ces 40°C sont devenus la norme pour la ville et elles vont continuer à augmenter dans les années à venir: nos étés vont être de plus en plus brûlants, les canicules et les nuits tropicales vont se multiplier.
Les États-Unis, la Chine, l'Inde, les Philippines, l'Indonésie, le Vietnam, le Japon, le Mexique, le Bangladesh et l'Australie sont les 10 pays les plus touchés par les tempêtes lors de la période 2000-2019 (Nations Unies).
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
Les courants chauds en France
Ces courants, appelés « alizés », apportent de l'air chaud et humide de l'équateur vers les régions tempérées de l'hémisphère nord. En raison de sa position géographique, la France reçoit une grande quantité de ces courants, ce qui contribue à augmenter la température.
Les principales conséquences sont la diminution de la disponibilité en eau et des rendements des cultures, l'augmentation des risques de sécheresses et de perte de biodiversité, les incendies de forêt et les vagues de chaleur.
Quel est le Classement des villes les plus chaudes de France dès 2040. Les villes d'Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-France-Comté, Grand Est et Provence-Alpes-Côte d'Azur, situées loin des côtes, seront les plus touchées par la hausse des températures dans 20 ans.
La température moyenne de la France, sur les douze mois de l'année, était de 11,4 °C en 1901-1910 ; elle est passée progressivement à 12 °C en 1941-1950 – les années de guerre et d'après-guerre. À signaler quand même, malgré ce qui vient d'être dit, les trois grands hivers de 1940, 1941 et 1942.
En France, un réchauffement désormais évident
La hausse des températures en France est aussi plus élevée que la moyenne mondiale : +1,7 °C en France (contre +1,2 °C au niveau mondial). Le rythme de réchauffement est alarmant dans notre pays : +0,36 °C en moyenne tous les 10 ans.
Pour que l'on comprenne bien le contexte de la découverte, il faut imaginer que voici 20 000 ans, la planète vivait un climat glaciaire avec des températures moyennes d'environ 10°C plus basses que les températures actuelles.
Les Tuvalu, menacés par la montée des eaux
Et d'ici 2050 à 2100, si la hausse des températures ne se maintient pas en dessous de 1,5 °C, 95 % du territoire pourrait bien disparaître, précise le Huffington Post. Alors pour éviter de sombrer dans l'oubli, les Tuvalu vont… se numériser !
Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen). D'ici 2070, l'est de la Chine et une partie du Brésil pourraient aussi dépasser les 35°C.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
Chronique 1950. Du 19 au 30 janvier 1950 : période très froide mais sèche et sans dégel - les températures oscillent entre 0 et -10° sur toute la France. 6 février 1950: violente tempête - les rafales de vent dépassent souvent les 100 km/h, atteignant même 120 km/h sur la partie nord du pays.
L'Ouest est bloqué
L'hiver 1959-1960 n'est pas particulièrement froid, mais un épisode assez marquant a lieu du 9 au 17 janvier 1960. Les gelées puis la neige se généralisent à tout le pays et les températures atteignent près de –20° en Lorraine et dans le Morvan, -18° à Limoges et –14° à Alençon.
Le Moyen-Âge en Europe est une époque historique s'étant à peu sur un millénaire (500-1500), de l'Antiquité jusqu'à la Renaissance.