Le régime alimentaire de la pie dans la « nature » est celui de prédateur opportuniste et il est vrai qu'elle consomme des oeufs et des jeunes oiseaux. Mais la pie ne prélève généralement des oeufs ou des oisillons que pour nourrir sa propre nichée.
Le mieux pour vous débarrasser des pies, le plus simple est de diminuer la quantité de nourritures à leur portée. Déplacez de façon assez régulière les mangeoires et placez-les de préférence là où seuls les petits oiseaux peuvent les atteindre.
Alimentation de la pie bavarde
Insectes et leurs larves, surtout quand ils sont attractifs par leur brillance (carabes, cétoines, bousiers, staphylins…). Egalement araignées, mollusques, vers, lézards, micromammifères, jeunes passereaux ou oiseaux blessés, graines et fruits.
2/15 Ce qui les attire
Les pies ont une préférence pour les fraises et les tomates bien mûres. Elles aiment surtout se désaltérer avec les jus de ces fruits.
Le danger pour vos poules vient également du ciel : les rapaces, les corbeaux et les pies peuvent convoiter les œufs de vos poules, et ainsi s'infiltrer dans le poulailler pour vous les voler. Les rapaces sont aussi attirés par les poussins et les petites poules qu'ils peuvent attaquer pour se nourrir.
Les rapaces, diurnes ou nocturnes peuvent attaquer et manger vos poules. On pense aux rapaces, notamment diurnes, tels les buses, les éperviers, qui chassent et attaquent en journée. Ils survolent vos enclos et volières, repèrent leurs proies et piquent pour se saisir de vos poules.
La fouine, le putois, la belette profiteront du moindre trou dans le grillage de votre poulailler pour s'y introduire.
Il suffit qu'un chat est une proie, comme une souris, ces demoiselles peuvent attaquer pour lui suptiliser ce petit déjeuner et s'en régaler. Elles tournent autour du chat en jacassant, cela fait un sacré boucan, elles sont très éffrontées.
L'espérance de vie de la pie bavarde est de 14 à 16 ans à l'état sauvage.
La pie trouve refuge dans les grands arbres comme les peupliers, les bouleaux, les pins ou les cèdres, mais aussi les bosquets.
Différentes raisons de repousser les pies
C'est un oiseau qui adore le verger, ainsi que le potager. Les pies vont donc venir picorer vos jeunes plants ou vos semis. Elles ont une préférence pour les fraises et les tomates bien mûres. Le jus de ces fruits leur permet ainsi de se désaltérer.
Habitudes alimentaires de la pie
La pie se nourrit en même temps de graines, de noisettes et de baies en hiver, puis de graines de conifères après la période de reproduction. Elle consomme aussi des détritus d'origine humaine qu'elle trouve dans les sacs-poubelle, d'œufs, de fruits, de poussins d'autres oiseaux.
Elle est accusée de rentrer en concurrence avec les pratiques agricoles, d'élevage et surtout de chasse. On raconte qu'elle pille les réserves de jeunes petits gibiers, de petits oiseaux et de mammifères.
Trois pies espoir. Quatre mariage. Cinq naissance. Mais attention à partir de six, tous se corse.
Dans la plupart des pays d'Europe, elle est considérée comme un oiseau de malheur, l'alliée des sorcières et du diable. En Chine, en revanche, elle est un symbole de chance et de bonne fortune. Les pies sont des créatures audacieuses, tapageuses et familières.
Les petits sont nourris par les deux parents et quittent le nid après avoir atteint 25 à 30 jours. Cependant ils resteront en famille jusqu'à l'automne. La pie ne migre pas, quoique certains individus s'en vont vers le sud en hiver. Son nom anglais est 'Eurasian magpie' et son nom scientifique est Pica pica.
La vie sociale des pies : le couple comme pivot
Chez les pies, l'unité sociale de base est le couple. Ce partenariat dure une vie entière jusqu'à la mort de l'un des deux compagnons. Le mâle et la femelle élèvent ensemble leurs petits et défendent leur nid, qui reste le même d'année en année.
La Pie bavarde est en effet très bavarde. Le cri le plus courant est un "kiah" rêche isolé ou encore un "kiak" souvent dédoublé en "ka yak" ou "tcha iak".
Bien que la pie bavarde soit protégée, à l'instar de la plupart des corvidés, dans nombre de pays d'Europe occidentale (dont la Belgique voisine), elle est une espèce non protégée en France, et qui peut donc, dans certaines conditions, être chassée et piégée.
A l'élevage de volaille de la famille Raynaud à Jonquières on confirme que «les renards ou bien les putois peuvent attaquer les élevages de poules, couper les têtes sans vraiment toucher le reste.
renards, fouines, putois et parfois chiens (errants ou non) peuvent s'attaquer de façon directe à vos gallinacés ; rats et chats préfèrent s'attaquer à plus petit et optent pour les poussins ; enfin, serpents (vipères et couleuvres) et hérissons sont friands des œufs de poules.
Comme cela est indiqué dans l'article, les martres, fouines ou belettes laissent souvent sur place les poules décapitées.