Et la pluie n'arrange pas les choses. En effet, quand il pleut, les risques d'attraper une maladie sont plus élevés. Et pour cause, lorsque les gouttes de pluie frappent le sol, elles ont tendance à projeter dans l'air les bactéries présentes par terre.
Elles se manifestent par un mal de gorge, un nez qui coule, une toux, une fièvre.
Il s'agit d'une idée reçue. Avant tout parce que si le froid est désagréable, il n'est pas une maladie : "Ce n'est pas lui qui vous rend malade, mais l'infection par un virus", explique tout simplement le Professeur Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'Hôpital Saint-Louis, à Paris.
Le froid ralentit l'activité des cellules et la réponse de notre organisme aux attaques extérieures. Ce qui laisse le temps aux virus de s'installer. A cela s'ajoute le manque de luminosité qui peut entraîner des carences en vitamine D (l'exposition au soleil permet à la peau de fabriquer de la vitamine D).
Les virus du rhume se transmettent au moyen des mucosités et de la salive que les éternuements et la toux projettent hors du corps. Donc, si vous voulez vraiment attraper un rhume, essayez de vous tenir près de quelqu'un qui en a déjà un; touchez à tout sans jamais vous laver les mains.
Un courant d'air ne peut pas provoquer de maladie infectieuse. Ce sont les bactéries et les virus qui sont responsables, ce ne sont pas les différences de température. Le courant d'air est bénéfique, il permet le brassage et le renouvellement de l'atmosphère. C'est très sain.
En MTC, on considère que le Vent-Froid a brisé la protection naturelle du corps (l'Énergie défensive), et qu'il s'est infiltré en nous par le biais du Méridien du Poumon provoquant des éternuements, de la toux, des sécrétions nasales, etc.
Les risques d'attraper une maladie sont plus élevés quand il pleut. En effet, lorsque les gouttes de pluie frappent le sol, elles ont tendance à projeter dans l'air les bactéries présentes par terre.
Puisque le système immunitaire passe à la vitesse supérieure pendant le sommeil, les symptômes deviennent plus graves. Cette activité accrue du système immunitaire peut durer toute la nuit.
Les généralistes développent souvent une immunité aux virus au fil de leur carrière. En période d'épidémie, ils redoublent toutefois de vigilance. Plus que la grippe, c'est surtout le risque de surmenage qui leur pend au nez.
On n'attrape pas de rhumes ou de grippes par les pieds, mais par le nez ou la bouche qui sont les meilleures portes d'entrée pour la plupart des virus et des microbes. Il faut ensuite mettre fin à un mythe : on "n'attrape" pas froid.
Les symptômes de l'état grippal ressemblent à ceux de la grippe mais ils se manifestent avec une intensité moins importante. Ce sont la fatigue modérée, la fièvre modérée et les maux de tête modérés ainsi que l'écoulement nasal et/ou le nez bouché.
Pas vraiment. « On aura beau s'installer au pôle Nord, pieds nus et cheveux mouillés, s'il n'y a que des phoques et des ours polaires pour nous tenir compagnie, on n'attrapera pas le rhume! » s'exclame le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif de Montréal.
Un simple coup de froid bénin entraîne la plupart du temps (dans près de 50 % des cas) des maux de gorge, mais également le nez qui coule, une toux voire une légère hyperthermie (fièvre).
Les virus doivent pénétrer dans le nez pour aller infecter les membranes nasales. Ils doivent se fixer aux cellules nasales pour se multiplier. Inhaler des gouttelettes contaminées produites lorsque quelqu'un d'autre tousse ou éternue peut être une des façons d'attraper un rhume.
Une fièvre modérée se situe autour des 38-39 degrés. La fièvre est élevée lorsque la température dépasse les 39 degrés. La fièvre est considérée comme légère entre 37,7 degrés et 37,9 degrés, on parlera alors de fébricule.
Chez les personnes en bonne santé habituelle, la guérison de la grippe se fait en une semaine, mais une fatigue est fréquemment ressentie pendant les trois ou quatre semaines suivantes. Une toux sèche peut également persister durant deux semaines.
Ces symptômes semblent être attribuables au virus en cause en tant que tel, mais en réalité, ils sont attribuables à la réaction de l'organisme à ce virus. En effet, ce sont les mécanismes de défense contre les infections qui provoquent une inflammation et des courbatures dans tout l'organisme.
Le «coup de froid», une légende urbaine
Grippe, rhino-pharyngite, angine virale, bronchite aiguë, bronchiolite... «Toutes ces maladies respiratoires sont provoquées par des virus, le froid n'est pas un vecteur de transmission», insiste le médecin.
Si vous avez attrapé le rhume, vous serez contagieux à peu près un jour avant l'apparition des premiers symptômes. Mais c'est surtout au cours des deux ou trois jours suivants que le risque de contagion est maximal.
La sensibilité aux changements météo n'est pas une maladie
Le système nerveux végétatif a de la peine. Cela peut déclencher une série de symptômes non spécifiques, parmi lesquels un état d'épuisement ou de la fatigue, voire des problèmes circulatoires, notamment en cas d'hypotension.
L'expression «prendre froid» vient de là
Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l'eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l'air et provoque l'assèchement de la barrière physique que constitue le mucus.
– Du sel de Nigari (chlorure de magnésium) : diluez 1 cuillérée à soupe pour une litre d'eau et boire un verre, 1 ou 2 fois par jour jusqu'à disparition des symptômes. – De l'extrait liquide de propolis : de 3 à 10 gouttes dans de l'eau ou dans une boisson tiède (tisane de thym par exemple), 2 ou 4 fois par jour.
Selon le Pr Bruno Lina, virologue, «l'étude confirme de manière objective qu'une majorité de personnes contaminées sont porteuses asymptomatiques de la grippe».