Le scénario moyen de l'ONU – qui prévoit 10,4 milliards d'humains en 2086, puis une stabilisation - semble bien plus probable. A l'horizon 2050, ce sont huit pays qui alimentent essentiellement la croissance démographique. Dans beaucoup d'autres endroits, on constate des baisses de la fécondité.
En juillet dernier, l'ONU constatait qu'en 2021, la fécondité moyenne de la population mondiale était de 2,3 naissances par femme au cours de la vie. Elle était de 5 dans les années 1950. Pour l'ONU, elle devrait encore baisser d'ici à 2050 pour atteindre 2,1, soit le taux qui permet de stabiliser la population.
Nous avons atteint les 8 milliards le 15 novembre 2022. Dans un scénario d'évolution moyen, la population mondiale devrait atteindre près de 11 milliards d'habitants en 2100 (ONU). Dans un scénario d'augmentation de population élevée, nous serons plus de 15 milliards en 2100.
De nombreux autres pays vont voir leur population baisser au cours de la deuxième moitié du XXIe siècle. Les populations du Vietnam ou de l'Iran devraient par exemple décroître à partir des années 2050, celles de l'Inde, de l'Indonésie, du Bangladesh, de la Turquie ou du Royaume-Uni à partir des années 2060.
Mais si la fécondité et la mortalité demeurent égales à leurs niveaux actuels, les experts prédisent une Terre peuplée de 16 milliards d'humains en 2100. Une étude de la banque HSBC parue en 2022 prédit, quant à elle, une population mondiale de 4 milliards à la fin du siècle.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
4,2 MILLIARDS D'AFRICAINS EN 2100
Selon le rapport, intitulé "Perspectives démographiques mondiales, révision de 2012", c'est l'Afrique qui assurera plus de la moitié de la croissance de la population mondiale, passant de 1,1 milliard d'habitants à 2,4 milliards en 2050 et 4,2 milliards en 2100.
Population en Chine : des densités inégalées
La population chinoise est, depuis plusieurs siècles déjà, la plus dense de la planète. En effet, ce pays a très tôt développé une agriculture forte, ce qui a entraîné des accroissements démographiques sans précédents dans les régions rurales.
Les Pays sont classés dans l'ordre croissant, l'Antarctique et le Groenland arrivant en tête du classement, évidemment puisque la majorité de ces territoires ne permettent tout simplement pas d'y vivre.
L'Inde, en passe d'être le pays le plus peuplé, n'a pas fait de recensement en douze ans. L'Inde, qui devrait devenir le pays le plus peuplé en 2023, devant la Chine, n'a pas dénombré sa population depuis 2011.
Le nombre de personnes habitant sur la planète devrait croître de 2 milliards d'ici à 2050, passant de 7,7 à 9,7 milliards, puis, la fécondité étant en baisse, avoisiner les 11 milliards à la fin du siècle.
« Cependant, certains s'inquiètent d'un monde surpeuplé, avec bien trop d'habitants et des ressources insuffisantes pour vivre ». En seulement 250 ans, la population mondiale a été multipliée par sept. Selon les projections de l'ONU, 10,4 milliards de personnes pourraient vivre sur Terre dans les années 2080.
Par une baisse drastique de la fécondité et son maintien à un niveau très inférieur au seuil de remplacement (2,1 enfants) pendant longtemps. C'est déjà ce qui se passe dans une grande partie du monde, les humains ayant fait le choix d'avoir peu d'enfants tout en leur assurant une vie longue et de qualité.
1 - La Finlande
En plus d'être réputés pour leur sens du partage et leur simplicité, les Finlandais sont aussi réputés pour leur respect de la nature et donc de l'écologie.
La Nouvelle-Zélande est élue régulièrement plus beau pays du monde. Ici aussi, on retrouve une variété impressionnante de paysages concentrée sur un petit territoire. Des sommets enneigés succèdent aux plages de sable fin, les paysages volcaniques prennent place aux côtés des fjords, des forêts et des lacs…
Il s'agit de celle du Luxembourg, d'après le « World Economic Outlook » du Fonds monétaire international (FMI). Pour le début d'année 2023, il a dressé un classement dans lequel le Luxembourg arrive largement en tête, loin devant ses pays voisins comme la France, l'Allemagne ou encore la Belgique.
La chute de la natalité (12 ‰) et l'augmentation très sensible de la mortalité (surtout masculine) s'expliquent par la conjonction des difficultés économiques et des déficits sanitaires (en hôpitaux, maternités et médicaments).
L'activité peine malgré tout à redémarrer depuis, en raison d'une explosion du nombre de malades du Covid. La Chine dévoilera également mardi son chiffre de la croissance pour le dernier trimestre 2022, avec une série d'autres indicateurs.
En pratique, quand un jeune Chinois venait au monde l'an passé, il pouvait espérer vivre 77,1 ans en moyenne, contre 76,1 ans pour un bébé américain. Ces chiffres, s'ils interpellent, sont pourtant fiables.
Au lieu d'être 10 milliards en 2050, ce que prévoit l'ONU, on ne sera que 2 ou 3 milliards. Donc, soit on sera mort, soit on aura des proches, des amis morts. Ce sera une espèce de tristesse, de dépression mondiale. Tout cela à cause du réchauffement climatique ?
On sera assez cheum
Un phénomène qui commence déjà puisque de plus en plus d'enfants naissent sans dents de sagesse, ces dernières ne servant plus à rien. Il se peut également qu'on ait des super méga double-mentons, et beaucoup moins de poils et des bras et des doigts très longs.
L'éducation sera accessible à tous, n'importe où, en tous temps. Parce qu'elle sera essentiellement numérique, et donc décentralisée et démocratisée. Il n'y aura plus les contraintes physiques que nous connaissons aujourd'hui, comme le besoin de se réunir à plusieurs dans une même salle.