La Suisse a une Armée. Celle-ci est organisée essentiellement selon le principe de l'armée de milice. L'Armée contribue à prévenir la guerre et à maintenir la paix; elle assure la défense du pays et de sa population.
L'OTAN est une organisation de sécurité collective, dont les activités dépassent le seul domaine de la défense militaire. La Suisse participe, via le Partenariat pour la Paix (PPP) - et à la carte, en quelque sorte - à l'architecture de sécurité européenne.
La Confédération suisse protège la liberté et les droits du peuple et elle assure l'indépendance et la sécurité du pays. Tout homme de nationalité suisse est astreint au service militaire. La loi prévoit un service civil de remplacement. Les Suissesses peuvent servir dans l'armée à titre volontaire.
L'Armée suisse est classée 29e armée selon la liste des armées nationales par effectif en 2015. Sa devise est « Sécurité et liberté ».
La Suisse fait partie du Partenariat pour la paix établi entre l'Otan et des Etats tiers. Si la Finlande et la Suède deviennent membres de l'Alliance, elles sortiraient de ce dispositif.
En temps de paix, la Suisse, en tant qu'État neutre, ne peut pas adhérer à une alliance militaire telle que l'OTAN, car cette dernière prévoit une obligation d'assistance mutuelle. Pour la Suisse, en revanche, l'adhésion à l'OTAN est hors de question, même si la guerre en Ukraine a marqué la fin d'une époque.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le Conseil fédéral réaffirme la neutralité de la Suisse, qui est reconnue par les belligérants. Afin de garantir son indépendance et sa neutralité, la Suisse mobilise son armée.
Une explication plus simple est que la conquête de la Suisse n'aurait guère apporté d'avantages stratégiques, alors qu'une longue et coûteuse guerre des montagnes aurait pu s'ensuivre. Bien que la Wehrmacht ait simulé des manœuvres contre la Suisse dans ses offensives, elle n'a jamais tenté d'envahir.
1 – La Chine
La République Populaire de Chine compte un peu plus de 2,1 millions de militaires d'active, auxquels peuvent s'ajouter 510 000 réservistes. Ses moyens matériels comprennent 5250 chars et véhicules blindés, 3285 aéronefs et 777 navires de guerre dont trois porte-avions ou porte-aéronefs.
La Bundeswehr (traduit en français par « Force de Défense fédérale » mais littéralement « Défense fédérale ») est l'armée nationale de la République fédérale d'Allemagne depuis 1955. Les forces armées de la République fédérale sont contrôlées en temps de paix par le ministère de la Défense (Verteidigungsministerium).
Au sein de l'UE, la France possède l'armée la plus puissante selon le site Global Firepower. Construit à partir de critères comme la puissance militaire ou les capacités financières et logistiques, le classement hisse même Paris à la 7e place mondiale, derrière la Corée du Sud et devant le Royaume-Uni.
La marine marchande suisse regroupe l'ensemble de la marine marchande en Suisse. Fait plutôt inhabituel pour un pays sans littoral, la Suisse a en effet une longue tradition de navigation, non seulement sur ses lacs et rivières, mais également en haute mer.
Liste de pays neutres
Le Costa Rica, proclamé en 1986. L'Irlande. Le Japon. Malte.
Parmi les atouts suisses, on trouve l'ex- cellente qualité de son capital hu- main et une politique économique axée sur la stabilité. En d'autres termes, la chance et l'intelligence sont à l'origine de la réussite de l'économie suisse des 90 derniè- res années.
Quatre pays membres de l'UE restent hors de l'Alliance : l'Autriche, Chypre, l'Irlande et Malte. Ils sont soit militairement neutres, soit non alignés. Dans le cas de Chypre et de l'Irlande, ce choix est fondé sur le fait que les deux îles sont divisées en deux territoires distincts.
Les risques sous la loupe
Elle nous a montré à quel point la Suisse est vulnérable, malgré un système de santé et de protection de la population qui fonctionne, une bonne situation économique et une capacité de coopérer profondément ancrée dans notre pays.
Le système politique de la Suisse est celui d'un État fédéral comportant trois niveaux politiques : la Confédération, les cantons et les communes. Les 26 États fédérés (cantons) cèdent une partie de leur souveraineté à l'État fédéral, suivant le principe de subsidiarité.
La Suède avait choisi d'adopter une politique de neutralité dès le début du XIXe siècle, après avoir subi une défaite traumatisante pendant les guerres napoléoniennes. Ces guerres lui ont notamment causé la perte de nombreux territoires, dont la Finlande, qui est passée sous contrôle russe.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
La France se résout à l'entrée de l'Allemagne dans l'Alliance. La France n'a plus d'autre choix que d'accepter l'entrée de la RFA dans l'Alliance atlantique, en contrepartie tout de même d'un engagement des Britanniques et des Américains à maintenir sur le sol européen leurs forces affectées à l'OTAN.
Les États membres sont l'Albanie, l'Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, la Croatie, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, les États-Unis, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Islande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le ...