10 août. Le traité de Sèvres entérine le démembrement de l'Empire ottoman et réduit la Turquie à la seule Anatolie occidentale. Kemal rejette le traité et lance la guerre d'indépendance contre les Grecs (soutenus par les Britanniques), qui prend fin en 1922.
Il étend l'Empire aux pays arabes : Irak, Arabie, Afrique du Nord sauf le Maroc, au Yémen et à Aden en 1548. A la suite de la soumission du chérif de La Mecque, le sultan est considéré comme le gardien des lieux saints de l'islam (La Mecque, Médine) et devient le « serviteur des deux sanctuaires ».
Le succès de la guerre d'indépendance turque contre les occupants alliés conduisit à l'émergence de la république de Turquie, proclamée le 29 octobre 1923 dans le cœur de l'Anatolie à Ankara, et à l'abolition de la monarchie ottomane.
En 324 apr. J. -C. , l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.
Le gouvernement est dirigé par le grand vizir, nommé par le sultan et assisté de quatre vizirs, dont le reis ul kuttab (chef des secrétaires), le kahya bey (intérieur) et le reis efendi (affaires étrangères).
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
Limitons-nous à rappeler que c'est à partir du xie siècle que l'islam commence à pénétrer dans le territoire de la Turquie actuelle : plus précisément en 1071, les Turcs, venus d'Asie centrale et appelés Seldjoukides, battent les troupes byzantines à Manzikert (aujourd'hui Malazgirt), s'ouvrant ainsi les portes de l' ...
Un « territoire autonome des Kurdes » englobant le Sud-Est de l'Anatolie est également constitué (articles 62 à 64 du traité), placé sous zone d'influence française pour la partie occidentale et britannique pour la partie orientale.
Génétique. Les Turcs d'Anatolie sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes d'origine principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) d'ascendance ouest-eurasienne.
Mustafa Kemal est volontaire pour partir au front. L'armée ottomane manque de cadres dans ce pays et confie à Mustafa Kemal un poste dans la région de Tobrouk et de Derna. Le 22 décembre 1911 Mustafa Kemal est victorieux lors d'une contre-offensive qui permet de repousser l'armée italienne.
L'Anatolie fit donc partie de l'Empire romain, même après la disparition de sa partie occidentale, mais l'Empire romain d'Orient (ou Empire byzantin) ne conserverait pas ses frontières de 395, car il allait connaître une grande expansion.
Les intrigues politiques au sein du sultanat, l'avènement de la puissance européenne, la concurrence économique introduite par l'apparition de nouvelles routes commerciales et les prémices de la révolution industrielle sont autant de facteurs qui contribuèrent à déstabiliser cet empire autrefois sans égal.
Au début du XIXe siècle, l'Empire Ottoman a perdu des territoires immenses au profit des puissances européennes et ne contrôle plus que l'actuelle Turquie, la Syrie, le Liban, la Palestine, l'Irak, la Jordanie, l'Arménie, le Kurdistan et une partie du Yémen et de l'Arabie Saoudite.
Puis Barberousse reprend Tunis en 1534 mais en est chassé par Charles Quint lui-même en 1535.
Puis, il y eut l'occupation ottomane du XVIe siècle au XIXe siècle, stoppée par la conquête de l'Algérie par les Français.
L'Église orthodoxe était reconnue par les autorités ottomanes, mais aussi intégrée à part entière dans le système politique et administratif de l'Empire. En revanche, les chrétiens de rite latin dépendaient de l'autorité religieuse du souverain pontife, chef d'un pouvoir politique « ennemi ».
Il porte ses oreilles bien dressées sur sa tête, ou parfois légèrement orientées vers le bas. Le Turc de Van a des yeux très expressifs, le plus souvent de couleur ambre ou bleue. Il a la particularité, comme certaines autres races de chats, d'avoir ses pattes arrière un peu plus longues que celles de devant.
Le Ramadan (Ramazan en turc) est le quatrième des cinq piliers de l'Islam (avec la profession de foi - la Shahada ou Kelime-i şehâdet en turc -, l'aumône, le pèlerinage à la Mecque, et la prière cinq fois par jour), sa pratique revêt donc une importance capitale dans la vie de nombreux musulmans de Turquie ou d' ...
Certes, la grande majorité des Turcs sont sunnites, mais la minorité religieuse principale du pays, les Alévis, ont une attitude particulière vis-à-vis de la pratique de l'islam, et notamment au sujet de l'imbrication de la vie spirituelle dans la vie civile.
Les Turcs d'Allemagne sont les immigrés (et leurs descendants) venus de Turquie à partir des années 1960. Le 30 octobre 1961 , en plein « miracle économique » (Wirtschaftswunder), la République fédérale d'Allemagne et la Turquie signaient à Bad Godesberg une convention sur le recrutement de main d'œuvre.
Les principaux groupes ethniques sur le sol turc sont les Turcs, mais aussi les Kurdes, les Arméniens, les Grecs, les Juifs, les Arabes, les Alévis, les Assyro-Chaldéens, les Zazas et les Lazes principalement.
Les Turcs ont aussi inventé le pantalon. Tollé contre la Bulgarie et la Grèce, qui réclament effrontément la paternité du yaourt ou du loukoum.
Qui paye le mariage en Turquie ? Les festivités du mariage sont payées par la famille du marié. En général, la famille loue un salon ou un lieu de réception. Les mariages dans les grands hôtels ou sur un bateau sont également de plus en plus populaires.
Même les non pratiquants et laïcistes convaincus se considèrent comme de véritables musulmans. Après le coup d'État de 1980, l'armée turque elle-même a de nouveau favorisé la référence religieuse comme ciment national. De fait, le pays est aujourd'hui musulman à 99 %.
Le Maroc reste néanmoins un pays fortement religieux et musulman, puisque selon l'institut Gallup 93 % des Marocains se considèrent comme religieux et 1% non. En 2019, une étude de la BBC suggère une baisse de la pratique religieuse au Maroc avec plus de 13% s'identifiant comme non-religieux.